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Message Publié : 28 Août 2005, 08:47
par manu31
Pour ceux qui auraient des illusions sur Bové... :dry:

(Le Canard enchaîné 24/08/2005 a écrit :
Bové sur Orbite

Tout en s'en défendant, Bové prépare la présidentielle. Il multiplie

les contacts pour jauger la nature de ses soutiens politiques et le

nombre de ses parrainages éventuels. Cette possible candidature de

Bové n'est pas forcément vue d'un mauvais oeil du côté socialiste, où

l'on estime quil pourrait rabattre des voix au second tour.


L'idée de Bové est de mettre "les Verts devants le fait

accompli
" - il aurait déjà l'appui de Dominique Voynet - et de

fragiliser une candidature d'extrême-gauche.

"Je boufferai Besancenot!" a-t-il prédit à un dirigeant

socialiste.


Tant que le porte-parole de la LCR n'a pas de traces d'OGM...


Message Publié : 28 Août 2005, 09:21
par Valiere
Voici un candidat du "mouvement" qui n'aura pas mes suffrages...
C'est un communautariste qui défile avec Ramadan et surtout quelqu'un qui touche à tout....
Encore l'homme providentiel, comme l'était autrefois Piaget puis longtemps après Juquin et d'autres que j'ai oubliés...Toujours des raccourcis pour aller à l'impasse...

Message Publié : 28 Août 2005, 09:24
par manu31
(Valiere @ dimanche 28 août 2005 à 10:21 a écrit : Encore l'homme providentiel, comme l'était autrefois Piaget puis longtemps après Juquin et d'autres que j'ai oubliés...Toujours des raccourcis pour aller à l'impasse...

J'en suis à me demander s'il ambitionne seulement d'être "homme providentiel"... Porte-flingue de Fabius lui suffit apparemment...

Message Publié : 29 Août 2005, 10:42
par manu31
a écrit :Opposition
Bové en réserve de candidature œcuménique


A l'université d'été de la LCR, les partisans du non au référendum en désaccord sur une union des gauches.

Par Eric AESCHIMANN
lundi 29 août 2005 (Liberation - 06:00)
Port-Leucate envoyé spécial

Un candidat unique à la présidentielle pour continuer le combat ? Samedi après-midi, à l'université d'été de la LCR, les retrouvailles des animateurs de la campagne contre la Constitution européenne ont viré au débat de stratégie électorale. Autour d'une question : celle de 2007. Et d'un homme : José Bové. Dans les couloirs, le leader paysan a défendu son idée d'une candidature d'union et n'a pas vraiment démenti qu'il se verrait bien dans ce costume. «Le non a créé une dynamique. Pour éviter la déception, il faut mettre en place une alternative», assure-t-il. En quelques jours, à coups de déclarations ambiguës et de conciliabules mystérieux, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne est parvenu à placer la question en tête des préoccupations nonistes. Quitte à froisser certains «copains».

Rapprochement. Comme lors d'une première rencontre à Arles fin juin, le gratin du non était au rendez-vous à Port-Leucate : la communiste Marie-George Buffet, le socialiste Jean-Luc Mélenchon, Annick Coupé, de SUD, Yves Salesse, de la Fondation Copernic, Claire Villiers, fondatrice d'AC !, et bien sûr Olivier Besancenot. «On avait dit qu'on ne se quitterait pas comme ça. Et bien, on est là», a lancé le porte-parole de la Ligue. «Le problème qui se pose, c'est comment ne pas se faire voler la victoire du 29 mai», résume Annick Coupé. Tous ont souligné que le référendum avait permis le rapprochement d'organisations habituées à se regarder en chiens de faïence. Une «dynamique unitaire» qu'il est question de mettre désormais au service des «luttes sociales» : défense des services publics, combat contre le contrat nouvelle embauche, etc. Besancenot parle d'«un front social et politique permanent», Marie-George Buffet d'une «union populaire» avec une grande manifestation en octobre. Le collectif national du non et les comités locaux se transformeraient en «comités du non au libéralisme».

Le paradoxe est que, depuis le 29 mai, le gouvernement a décidé d'accélérer les réformes libérales. De quoi miner la crédibilité de ceux qui laissaient entendre qu'avec leur non, ils imposeraient un virage social. D'où la question d'un débouché politique et donc de 2007. «S'il y a quatre candidatures nonistes à la présidentielle, cela apparaîtra comme un échec», prévient Annick Coupé. Fort de cette conviction, un groupe informel s'est mis discrètement en place, avec des syndicalistes (Annick Coupé, Pierre Khalfa, Claire Villiers, Christophe Aguitton), quelques politiques (la verte Francine Bavay) et... José Bové. Un premier dîner a eu lieu lundi dernier à Paris. Objectif : réfléchir à une «candidature unitaire antilibérale». «Ce serait irresponsable de ne pas préparer cette échéance», plaide Claire Villiers. Mais personne n'est dupe : l'éleveur du Larzac présente le profil idéal d'un tel scénario.

Pas d'alliance. Problème : ce projet unitaire se heurte à de fortes réticences à la tête des structures politiques installées. Attac a fait savoir qu'il était exclu, par principe, de soutenir qui que ce soit (Libération de samedi). La Ligue n'est pas plus chaude. La formation trotskiste voudrait que l'on parle d'abord du contenu politique et rappelle au passage qu'elle dispose, avec Besancenot, d'un candidat qui a déjà fait ses preuves. Surtout, la LCR ne veut pas de l'alliance avec Fabius, qu'elle voit se profiler derrière la candidature Bové. Les deux hommes se sont rencontrés pendant la campagne et le leader paysan se refuse à jeter des exclusives pour peu que certains «préalables» soient posés : «La question centrale, c'est celle de l'attitude de la France face à l'AGCS [Accord général sur le commerce et les services, ndlr] en discussion à l'OMC. A partir de là, on peut avancer.»

Samedi, à la cantine de l'université d'été, Besancenot a dit son désaccord à Bové. Et il a martelé publiquement l'après-midi sa théorie des deux gauches, l'une «sociale-libérale», l'autre «antilibérale», susceptibles de se retrouver contre la droite mais en aucun cas de gouverner ensemble : «Oui à une nouvelle orientation anticapitaliste, non à une nouvelle gauche plurielle, même si elle est proposée par Fabius !» Mais la discussion pourrait durer, car, de façon inattendue, l'analyse de Bové rejoint celle du PCF. «Deux gauches, trois gauches, quatre gauches, ça m'est égal. Moi, je ne veux pas d'une opposition pour témoigner, mais pour gagner et changer la vie des gens», a déclaré samedi Marie-George Buffet. José Bové souhaite rencontrer rapidement la numéro un du PCF. Le 10 septembre, il sera à la fête de l'Humanité en même temps que ses camarades nonistes, dont Besancenot. Une occasion de continuer sinon le combat, du moins le débat.

Message Publié : 29 Août 2005, 19:12
par Valiere
je pense que sa candidature risque de poser beaucoup de problèmes y compris à ses supporters d'aujourd'hui...Même la LCR renacle ....

Message Publié : 29 Août 2005, 20:13
par Gertrude
=D> :prosterne: Bové a au moins le mérite d'être relativement clair sur ses intentions de... béquille de la gauche-plus-rien !

Message Publié : 04 Sep 2005, 10:06
par Valiere
C'est quand même curieux cette habitude de tremper sa plume dans l'eau bénite : en France , avant hier Piaget, hier Gaillot, aujourd'hui Piaget et au niveau international Solidarnosk... mais là je regrette mon soutien passé!?