
une dépêche AFP
et dans Le Parisien ce matin une demie-page consacrée au bilan tiré par la commission gouvernementale chargée d'analyser les résultats. Le Parisien titre "Lundi de Pentecôte travaillé, c'est fini". En fait le rapport préconise l'abandon pour l'Education Nationale (les enfants restent chez eux, pour les profs c'est à voir). Et pour le privé, les 7h en plus de travail vont rester, mais si l'EN est fermée le lundi de pentecote, ça prendra peut-etre une autre forme.
à suivre...
a écrit :Le lundi de Pentecôte 2005 a été à moitié travaillé, selon l'Insee
2005-06-23 07:55:18
Le lundi de Pentecôte, devenu jour ouvré en 2005, a été à moitié travaillé le 16 mai dernier, et ce supplément d'activité devrait avoir un impact quasi nul sur la croissance cette année, estime l'Insee dans une étude rendue publique jeudi.
Afin d'évaluer l'activité du lundi 16 mai, l'Insee a retenu deux critères: la consommation d'électricité et l'interrogation d'un panel représentatif d'entreprises. Sur la base de la consommation d'électricité, l'activité supplémentaire observée par rapport à celle d'un lundi férié a été de 55%, a calculé l'Insee.
Pour "affiner" cette évaluation, 113 des plus grandes entreprises industrielles (représentant près de 39% du chiffre d'affaires des entreprises industrielles de plus de 20 salariés) ont été interrogées sur leur niveau d'activité du 16 mai.
Sur cet échantillon, les trois-quarts des entreprises ont indiqué "avoir travaillé à des degrés divers", tandis que 25% des entreprises ont indiqué ne pas avoir travaillé.
Sur celles qui ont répondu avoir travaillé, l'Insee a calculé que la capacité de production en service le 16 mai "équivaut à la moitié (49,5%) de la capacité de production utilisée les jours ouvrés au cours de la période récente".
En terme d'impact sur la croissance du produit intérieur brut (PIB), le traitement de cette journée ouvrée supplémentaire devrait se traduire par un effet "légèrement négatif, très proche de zéro" sur la croissance du deuxième trimestre, puisqu'il n'a été que partiellement travaillé. "Sur la moyenne annuelle 2005, non corrigée des jours ouvrés, l'impact sera également très proche de zéro, mais légèrement positif", ajoute l'Insee.
La "Journée de solidarité" arrêtée par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin au lendemain de la canicule de l'été 2003 (15.000 morts), visait à dégager deux milliards d'euros par an pour le financement de la dépendance des personnes âgées et des handicapés.
et dans Le Parisien ce matin une demie-page consacrée au bilan tiré par la commission gouvernementale chargée d'analyser les résultats. Le Parisien titre "Lundi de Pentecôte travaillé, c'est fini". En fait le rapport préconise l'abandon pour l'Education Nationale (les enfants restent chez eux, pour les profs c'est à voir). Et pour le privé, les 7h en plus de travail vont rester, mais si l'EN est fermée le lundi de pentecote, ça prendra peut-etre une autre forme.
à suivre...