
Monde diplo :
lenzo :
Philippe :
La politique de chaque Etat est déterminée par sa bourgeoisie nationale, voire par la bourgeoisie d’à côté si le pays a peu de capitaux propres. L’opposition entre chaque bourgeoisie est à relativiser car il y a entente dés qu’il s’agit d’exploitation de la classe ouvrière.
La construction de l’Europe politique tarde à se faire, notamment en raison des oppositions nationales bourgeoises. Construction ou pas les capitalistes cherchent leur taux de profit de la même manière.
Ce que tu décries sur le chômage, la flexibilité et l’éradication du social existe indépendamment de la construction européenne. Voir les articles de « Lutte de Classe », mensuel trotskiste, sur ce qui se fait aux Etats-Unis d’Amérique : c’est la même chose et il n’y a pas là bas de construction supra nationale comme en Europe.
:wavey:
a écrit :Le traité de Maastricht (1992), puis le pacte dit de stabilité et de croissance (1997) ont retiré aux gouvernements deux des leviers majeurs de l’action publique : la politique monétaire et la politique budgétaire. Le troisième, la politique fiscale, est de moins en moins autonome, car elle s’inscrit dans une logique généralisée de « concurrence libre et non faussée ».
lenzo :
a écrit :OK la politique monétaire n'est plus décidé indépendamment dans chaque Etat, on n'est plus à l'ère du franc mais de l'euro...Quand aux politiques fiscale et budgétaire alors là les gouvernements nationaux font ce qu'ils veulent ou presque sur les prélèvements et la redistribution, sur la nature et le montant des impôts comme sur les subventions au patronat ou les versements à la santé et à l'éducation.
Philippe :
a écrit :Camarde Lenzo, ne crois-tu pas que, justement, les politiques nationales sont conditionnées par l'idéologie capitaliste et que la liberté d'action des Etats, au niveau imposition et répartition devient toute relative ? Avec la tarte à la crème du déficit national brut et leur phantasme de convergence, les politiques nationales européennes tendent à se cloner dans un même moule. Chasse aux chômeurs, privatisations sauvages. Flexibilité du travail comme condition de la croissance. Flexibilité sous la cravache plutôt, pour transformer le travailleur en esclave docile. Le lobby des vautours de l’assurance privée lorgnant sur le pactole juteux que serait la disparition de l’assurance sociale. Même s’il existe encore une liberté « relative » des Etat de la CEE, l’Europe, avec sa soumission au « lois de marché » impose de plus en plus, non seulement d’accroître les richesses des nantis mais de plus, d’éradiquer tout ce qui constitue le social, la solidarité, le bien commun.
La politique de chaque Etat est déterminée par sa bourgeoisie nationale, voire par la bourgeoisie d’à côté si le pays a peu de capitaux propres. L’opposition entre chaque bourgeoisie est à relativiser car il y a entente dés qu’il s’agit d’exploitation de la classe ouvrière.
La construction de l’Europe politique tarde à se faire, notamment en raison des oppositions nationales bourgeoises. Construction ou pas les capitalistes cherchent leur taux de profit de la même manière.
Ce que tu décries sur le chômage, la flexibilité et l’éradication du social existe indépendamment de la construction européenne. Voir les articles de « Lutte de Classe », mensuel trotskiste, sur ce qui se fait aux Etats-Unis d’Amérique : c’est la même chose et il n’y a pas là bas de construction supra nationale comme en Europe.
:wavey: