
En France, tant que le peuple ne "bouge pas", la classe dirigeante récupère petit à petit ce qu'elle a été obligée de cèder sous la pression populaire (1968 la rue, puis 1981 le vote). C'est une constante de notre histoire récente .
Depuis 1983, nous assistons à une lente mais constante remise en cause de tous les acquis sociaux avec une accélération vertigineuse mais prévisible depuis l'arrivée de la droite pure et dure au pouvoir en 2002 . Les derniers en date, les plus importants, la retraite, la sécurité sociale et bientôt le contrat de travail à durée indéterminé .
Le mouvement d'opinion qui semble se dessiner pour le NON, s'il se confirme par une nette victoire du NON au référendum, malgré l'énorme disproportion des moyens en présence au profit du OUI, pourra être assimilé à une sorte de "révolution des suffrages comme en 1981" remettant en cause ce mouvement globalement continu de régression .
Dans cette hypothèse, ce référendum marquerait l'entrée en lisse des français pour un "combat éléctoral" de type nouveau où chaque consultation serait alors "détournée" vers cet objectif "révolutionnaire".
De ce point de vue, à périmêtre constant de politique anti-sociale, le poids respectif des partis politiques pourraient, à terme s'en trouver complètement chamboulés .
Je pense que cette éventualité est sérieusement prise en compte par nos dirigeants et je vous prédis une campagne pour le OUI particulièrement dramatisée .
Vive la révolution des consciences !
Depuis 1983, nous assistons à une lente mais constante remise en cause de tous les acquis sociaux avec une accélération vertigineuse mais prévisible depuis l'arrivée de la droite pure et dure au pouvoir en 2002 . Les derniers en date, les plus importants, la retraite, la sécurité sociale et bientôt le contrat de travail à durée indéterminé .
Le mouvement d'opinion qui semble se dessiner pour le NON, s'il se confirme par une nette victoire du NON au référendum, malgré l'énorme disproportion des moyens en présence au profit du OUI, pourra être assimilé à une sorte de "révolution des suffrages comme en 1981" remettant en cause ce mouvement globalement continu de régression .
Dans cette hypothèse, ce référendum marquerait l'entrée en lisse des français pour un "combat éléctoral" de type nouveau où chaque consultation serait alors "détournée" vers cet objectif "révolutionnaire".
De ce point de vue, à périmêtre constant de politique anti-sociale, le poids respectif des partis politiques pourraient, à terme s'en trouver complètement chamboulés .
Je pense que cette éventualité est sérieusement prise en compte par nos dirigeants et je vous prédis une campagne pour le OUI particulièrement dramatisée .
Vive la révolution des consciences !