Le PT et la réforme Fillon

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Message par Valiere » 09 Mars 2005, 22:51

Je ne vous étonne pas en affirmant ici que je suis plus près de Barnabas quand il s'agit de cette question que des camarades qui n'ont rien compris à la ligne de défense des acquis...Quant à Wolf, tes affirmations doivent être étayées...Le retrait du projet Fillon n'est pas d'après moi oublié par les "lambertistes"
Valiere
 
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Message par knut » 09 Mars 2005, 23:04

Wolf
"Tiens tu pourras nous éclairer au passage: pourquoi IO ne parle jamais (pas plus que les réunions organisées par le CVSE) du

RETRAIT DE LA REFORME FILLON

mais de celle du bac?"




Faudrait quand même arrêter de dire des bêtises, acheter IO c'est bien, mais le lire c'est encore mieux.
Je ne vais quand même pas m'amuser à reprendre tous les articles et tous les tracts du CVSE qui demandent le retrait de la loi fillon !

Si t'as une idée derrière la tête en racontant de tels bobards, dis le, c'est un forum libre.
knut
 
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Message par guévariste » 10 Mars 2005, 15:45

Bah, calomniez, calomniez il est restera toujurs quelque chose....
c'est toi Wolf, qui dénoncait les méthodes du PT ? On voit que tu fais pire.... :-P
guévariste
 
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Message par Valiere » 10 Mars 2005, 17:44

Complètement d'accord avec les deux derniers messages postés...
La recherche de la différence ne doit pas conduire à travestir une orientation!
Valiere
 
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Message par Barikad » 10 Mars 2005, 21:30

Aujourd'hui, à la manif parisienne, slogan entendu dans des cortèges FO education:
"Pas touche au bac national !", "Le bac est national et doit le rester !"
Barikad
 
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Message par Valiere » 10 Mars 2005, 22:26

a écrit :Aujourd'hui, à la manif parisienne, slogan entendu dans des cortèges FO education:
"Pas touche au bac national !", "Le bac est national et doit le rester !"


Mot d'ordre correct à compléter par retrait immédiat du projet Fillon!
Valiere
 
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Message par Ottokar » 11 Mars 2005, 08:48

Finalement, qu'on parle de République, de services publics, d'éducation nationale ou de bac c'est un peu toujours la même discussion. Ces camarades confondent les effets et les causes. Ou plutôt, à cause de ce qu'on combat, ils en viennent à encenser l'existant et faire comme si on devait absolument le défendre.

En soi, qu'il y ait un examen terminal à la fin des études, normal. Que celui-ci se passe obligatoirement sous forme d'examen plutôt que de contrôle continu, je serais plus mitigé. Dans notre société, et les circonstances actuelles, le contrôle continu revient à créer des bacs Gennevilliers à côté de bacs H4 et à dévaloriser les premiers, c'est bien évident. D'autant que Fillon a en vue, non pas la pédagogie ou l'intérêt des élèves, mais de sordides économies.

Cela dit, si je manifeste sans état d'âme aux côtés des jeunes qui s'opposent à cette réforme nocive, je ne suis pas prêt pour autant à dire spécialement du bien du bac napoléonien, égalitaire en façade, ségrégatif en fait. Car que vaut un bac "national" STT de Vénissieux par rapport à un bac S ou même un bac S de Vénissieux par rapport à celui des lycées prestigieux de Paris, Louis-Le Grand ou Henri IV ? Certes une mention très bien à Vénissieux c'est une mention très bien. Mais la sélection en classes prépas, où se joue la sélection des futures classes dirigeantes, se fait à Pâques, AVANT le bac !

Et même si la sélection se faisait sur les résultats du bac, national, égalitaire, laïque et républicain (je fais des concession à mes interlocuteurs !) l'école est quand même le vecteur de la sélection sociale. Les classes possédantes réussissent leurs études. Elles ne se contentent pas d'hériter comme sous l'ancien régime. Elles héritent aussi le "capital social" dont parlait Bourdieu qui leur permet sous des dehors méritocratiques de perpétuer l'oligarchie régnante.

Finalement c'est comme la démocratie, que le PT défend becs et ongles. On la défend, mais on est pour la "dictature du prolétariat" car sous ses dehors démocratiques, elle organise la dictature de la bourgeoisie. Où lirons dans IO que la plus démocratique des démocraties, celle de la République et des 36 000 communes, n'est que le masque de la dictature des grands groupes industriels et financiers ?
Ottokar
 
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