listes soutenues par la LCR

[Ottokar]

Et merde, Polo ! non, LO n'a pas de consigne nationale parce que et d'une, il n'y a pas de situation nationale, mais 36 000 situations locales, avec des second tour gauche vs droite, des PC contre PS, des PS contre PS dissidents, une Voynet verte qui essaye de virer le maire PC Bard avec (arithmétiquement) les voix de droite, des triangulaires, des quadrangulaires, des alliances avec le MODEM, pas d'alliance, etc. etc.

Et puis et surtout ce que dit LO, là où LO n'est pas, personne ne le verra et à part toi et quelques rats de bibliothèques, qui le lira ? Il y a un principe que tu devrais méditer : là où LO n'est pas, elle se tait. Quand tu n'existes pas, ne fais pas semblant. Et vis un peu, au lieu de te focaliser sur de grandes proclamations que personne ne lit !

Bon j'ai dit je ne vais pas polémiquer ni discuter avec Polo, j'ai déjà essayé, cela ne sert à rien, il n'est pas méchant garçon, mais il est sourd et mal comprenant dès qu'on parle politique.

[Jacquemart]

Juste quelques mots à propos de la (petite) polémique avec Axel.

Axel semble persuadé que la LCR se trouve actuellement sur une ligne bien plus radicale que celle de LO. Voire que celle-ci est en train de se compromettre, en servant la soupe à des politiciens qu'auparavant elle dénonçait. En réalité, rien de cela n'est vrai, ou plus exactement, cela n'est vrai que si l'on sélectionne certains faits, certaines attitudes, et que l'on écarte soigneusement les autres.

LO s'est mis sur des listes d'union avec des gens peu recommandables ? Oui, c'est vrai. Mais sans jamais taire ses critiques à leur égard. Sans jamais présenter CES GENS-LA comme des planches de salut pour les travailleurs. D'où sa tactique électorale : là où les travailleurs peuvent envoyer des militants de LO au conseil municipal, qu'ils le fassent. Ils seront leurs yeux et leurs oreilles. Parfois, cela revenait à voter pour LO seule, parfois pour des listes d'union. Mais au second tour, LO ne donne aucun crédit, aucune confiance à cette gauche là où ses militants ne sont pas présents.

La LCR, elle, tonne, tempête et brandit bien haut son "indépendance" vis-à-vs du PS. Soit. Mais l'indépendance, ce n'est pas seulement le fait de se présenter concurremment au 1er tour. Au début des années 70, le PCF se présentait en commun avec le PS. A la fin, séparément. Mais il n'en était pas plus indépendant pour autant. Et c'est cette position beaucoup moins intransigeante en réalité qu'en paroles qui donne ce langage et cette attitude tarabiscotés (d'aucun diront faux-cul) de la Ligue, sur lesquels on a été plusieurs sur le forum à mettre le doigt.

Alors, la polémique est ce qu'elle est, et je sais bien qu'on utilise parfois des arguments limite. Mais franchement, Axel, brandir Alain Laffont et la LCR de Clermont comme un symbole de la ligne intransigeante de la LCR et des idées communistes, est-ce bien raisonnable ?

Et si tu es obligé d'enjoliver la réalité à son propos, c'est bien parce que Laffont est la démonstration vivante qu'on peut très bien être à la fois très "indépendant" du PS sur la tactique et tout à fait sensible aux sirènes des idées réformistes sur le fond.

[redsamourai]

chepedro:

quand a sterd qui declare "Tu lis mal, ce n'est pas cela qui suscite des railleries, ce qui suscite des railleries c'est le ralliement sans conditions à "la gauche", et l'utilisation abusive de périphrases pour se le masquer"


tu comprends rien ou quoi??????????????? si justement il y a une condition : ne pas faire partie de la majorité municipale et garder son independance en ne votant pas le budget c'est si difficile a comprendre?????????????? 

hélas, c'est toi qui n'a rien compris: le post de Sterd, comme pas mal d'interventions ici, discutait de l'appel de la LCR à battre la droite, il parlait de la consigne électorale pour le 2nd tour quoi.

Alors avant de s'offusquer, la prochaine fois, lis attentivement ce à quoi tu réagis.

[com_71]

Hollande (PS): "Besancenot ne veut pas faire une alliance avec le PS"
AFP
AFP - Mercredi 12 mars, 10h31

PARIS (AFP) - Le Premier secrétaire du PS, François Hollande a estimé mercredi sur RMC et BFM-TV que le dirigeant de la LCR, Olivier Besancenot, ne voulait "pas faire alliance avec le PS" pour le second tour des municipales.
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"Besancenot ne veut pas faire une alliance avec le PS, il dit je ne suis pas d'accord avec votre projet, je ne suis pas d'accord avec vos alliances", a déclaré François Hollande.

Evoquant le cas de Toulouse, il a souligné que la LCR ne voulait qu'un "simple accord technique" et refusait d'être "solidaire sur le projet" du candidat socialiste.

"On ne peut pas au prétexte de gagner une ville être embarqué avec des alliés qui ne vous suivent pas", a souligné M. Hollande.

Les listes PS et PCF ont toutes refusé une fusion avec les listes LCR dont 114 ont recueilli plus de 5% des voix au premier tour.

Il a rappelé que le PS exigeait "trois conditions" pour une alliance: "être d'accord sur notre projet municipal, être d'accord avec nos alliances, être clairement dans l'opposition à la politique de Nicolas Sarkozy".

Revenant sur la stratégie d'alliance du président du MoDem, François Bayrou, il a estimé que "chaque fois qu'il lui a été demandé d'être clair, il a répondu par la confusion".

Il n'a proposé "aucune alliance au moment de l'élection présidentielle et pas davantage de désistement à l'occasion des élections législatives, il dit c'est au cas par cas".

[com_71]

La LCR souhaite une défaite sans appel de la droite et de Sarkozy au 2e tour.

Communiqué de la LCR. Sanctionner Sarkozy dimanche c’est préparer des conditions plus favorables pour les victoires sociales dont auront besoin le monde du travail et la population pour défendre le pouvoir d’achat et le droit à la retraite. L’entre-deux tours a montré que le PS mais aussi le PCF ont une conception qui élimine le pluralisme au profit du ralliement politique à leur projet. C’était une des conditions rappelées par F.Hollande, ce matin, sur BFM-TV, pour un accord de fusion. Quant à l’autre condition – « être clairement dans l’opposition à la politique de Nicolas Sarkozy » - c’est plutôt au Parti socialiste qu’il faudrait poser la question, lui qui n’a pas soutenu la lutte des cheminots cet automne car il était d’accord avec l’allongement de la durée de cotisations. La fusion proposée par la LCR au PS et au PCF était destinée à respecter le vote démocratique émis au 1er tour et faire en sorte que les électeurs qui avaient voté pour les listes soutenues par la LCR soient représentés dans les futurs conseils municipaux. Le choix fait par le PS et le PCF est donc d’exclure les représentants de la gauche anticapitaliste pour délit d’opinion. Leur refus affaiblit le front de résistance à la droite qui doit s’exprimer dans ces élections pour faire perdre à l’UMP le maximum de villes. A l’évidence, le PS et le PCF veulent le vote des électeurs de la gauche radicale mais pas de ceux qui les ont représentés au 1er tour. Au second tour, six listes soutenues par la LCR seront présentes : à Quimperlé, Clermont-Ferrand, Foix, Noisy-le-Grand, Louviers, Montpellier. O.Besancenot et la LCR soutiennent ces six listes et appellent à voter pour elles. Olivier Besancenot se rendra à Clermont-Ferrand vendredi pour soutenir la liste à laquelle participe la LCR. Ailleurs, O.Besancenot et la LCR appellent à battre la droite. Aux listes de gauche restant en lice de convaincre les électeurs de voter pour elles. Le 12 mars 2008.

[Apfelstrudel]

O.Besancenot et la LCR appellent à battre la droite. Aux listes de gauche restant en lice de convaincre les électeurs de voter pour elles.

:wacko:

[pelon]

O.Besancenot et la LCR appellent à battre la droite. Aux listes de gauche restant en lice de convaincre les électeurs de voter pour elles.

:wacko:
Celle là je ne la connaissais pas. Ils pourront, par la suite, utiliser le 1ère ou la 2ème phrase suivant l'interlocuteur. La LCR ou l'art de faire plaisir à tout le monde.

[Ottokar]

Sanctionner Sarkozy dimanche c’est préparer des conditions plus favorables pour les victoires sociales dont auront besoin le monde du travail et la population pour défendre le pouvoir d’achat et le droit à la retraite.

Celle-là par contre, on y a droit à chaque fois, même contre l'évidence. On ne souhaite évidement pas la victoire de la droite, mais sur le plan des évènements, il y a eu 68 avec De Gaulle au pouvoir, en 81 la victoire de la gauche a anesthésié les militants et paralysé les syndicats. On a évoqué ici les souvenirs de 86, contre Chirac et 95 c'était contre Juppé, 2003 contre la réforme Fillon.

LO a dit pour sa part que les villes de gauche pratiquent d'une autre façon que les municipalités de droite, au niveau de la gestion quotidienne, du logement, etc. c'est tout. Aux présidentielles, je me souviens que c'est par solidarité avec l'électorat populaire qu'Arlette a appelé à voter Mitterrand en son temps et récemment Ségolène Royal. Sans semer des illusions sur les conséquences de leur victoire.

Leur refus affaiblit le front de résistance à la droite qui doit s’exprimer dans ces élections pour faire perdre à l’UMP le maximum de villes.

Et allons-y ! un front de résistance ! des mots ronflants, creux et faux. Des mots que LO n'a pas employé, même lorsqu'elle s'est alliée avec la gauche sur un plan local.

Quant à la citation que relève Pelon, elle est évidemment contradictoire et purement jésuite. LO a déjà invité dans certaines circonstances la gauche à convaincre elle-même ses électeurs. Mais en cas, elle n'appelait pas à voter pour elle. Arlette disait qu'il ne fallait évidemment pas voter à droite mais laissait ses électeurs libres de choisir.

[Apfelstrudel]

Démocrates d’opérette...

Véritable leçon de choses que ces municipales, avec la décision, pour le deuxième tour, des dirigeants du PS - mais aussi du PCF - d’empêcher l’entrée, dans les conseils municipaux, de la LCR et de la gauche anticapitaliste, privant ainsi de toute représentation des dizaines de milliers d’électeurs. Alors que la loi électorale - autorisant les fusions entre les deux tours - leur permettait d’inclure un minimum de proportionnelle, en incluant pour le deuxième tour des candidats de nos listes, ces grands défenseurs de la démocratie participative et du pluralisme ont fait le choix inverse. Dans de nombreuses villes, nous leur avons proposé une fusion technique, afin de contribuer à battre la droite et de continuer à défendre nos idées, en toute indépendance, dans les conseils municipaux. Ils ont refusé, au risque de pousser nos électeurs à l’abstention et de renforcer les chances de la droite de l’emporter dans certaines villes, comme Marseille, Pau ou Toulouse. Le message est clair : pour «battre la droite», le PS préfère s’allier... à la droite - le Modem - plutôt qu’à la gauche de combat! Quant au PCF, obsédé par sa crise d’identité, il ne peut tolérer une opposition à sa gauche. Ainsi les «communistes unitaires» de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ou de Choisy (Val-de-Marne) refusent l’unité, ne tolérant que le ralliement. Il n’est pas évident que cette pratique suscite l’assentiment de tous les militants du PS et du PCF, sans parler de leurs électeurs. Nous venons donc de vivre une semaine de tractations, de combines et de magouilles au sein de la gauche réformiste, ressemblant furieusement à ce qui se passe à droite. Cela ne peut que dérouter ceux qui, après avoir donné un avis de licenciement à Sarkozy lors du premier tour, attendent les moyens d’un «tous ensemble» pour le virer. Avec ce type d’opposition, le Medef a encore de beaux jours devant lui! Raison de plus pour accélérer la perspective d’un nouveau parti. En attendant, dimanche 16 mars, il faudra battre la droite. Mais, là où un accord était possible, nous laisserons à nos censeurs le soin d’aller eux-mêmes convaincre nos électeurs de voter pour eux.

Alain Krivine

Je ne m'en lasse pas. :rofl: