(com_71 @ lundi 19 mai 2008 à 12:29 a écrit : Mais personne ne sait si, hormis le cas, que l'on peut considérer comme pathologique, de la femme ne pouvant supporter un corps étranger en elle, il existera encore des femmes voulant mettre un terme à leur grossesse.
S'il est pathologique de ne pas vouloir enfanter, alors ça l'est aussi de procéder à n'importe quelle activité sexuelle ne visant pas à la perpétration de l'espèce. La masturbation ou l'homosexualité par exemple.
Les grossesses non désirées, espérons-le, se feront de plus en plus rare. Mais ça n'autorise pas l'interdiction, morale ou légale, de l'IVG sous suivi médical. C'est une liberté qui doit être élémentaire.
A une époque, les communistes ont voulu dépasser les malheurs d'une grossesse non voulue en se focalisant uniquement sur ses causes, et non contredire les réacs sur la réalité de la conception et de la gestation (avec on le sait, les dérives graves du PCF qui inventait des fables sur la morale bourgeoise qui veut tuer les enfants ouvriers avec l'IVG). Comme si c'était matériellement tout à fait possible, alors qu'on ne peut que tendre vers ce but, en luttant, avec les féministes, pour la contraception libre. Ca permettait de ne pas faire l'examen de la morale chrétienne, prompte à parler d'assassinat et de diablerie de façon plus ou moins ridicule (quand il s'agit du sperme, des menstruations ou de l'embryon).