(Vérié @ dimanche 29 octobre 2006 à 18:51 a écrit : Pour ma part, il me semblait que l'histoire avait tranché et que les événements de l'an dernier étaient aujourd'hui unaniment reconnus comme une révolte d'une partie importante des jeunes des cités...
C'est qui "l'histoire" ? Et c'est qui "l'unanimité" en question ? La réponse est assez évidente : ce sont les médias et les appareils dirigeants du PS, du PC, des syndicats, sans parler du gouvernement lui-même.
En réalité les violences des bandes de voyous ont révélé (à ces messieurs en tous cas !) l'état de misère et de délabrement matériel, économique, social, culturel, moral dans lequel ils tiennent les ghettos à pauvres appelés "cités".
Et puis dans les cités en question (en fait des amas d'immeubles mortifères) il n'y a pas que des "jeunes". Et les vieux, ils n'y sont pas moins misérables, moins délaissés, moins oubliés, bien au contraire...
Quand il y a "unanimité" ("diagnostic partagé" comme disent les bureaucrates syndicaux), il vaut mieux se méfier.
Encore une fois, la révolte des jeunes c'était au printemps 2006, contre le CPE, et là il y avait toutes les couleurs mélangées, clairs et foncés mêlés, jeunes et vieux, en tant que tous prolétaires.