a écrit : Quijote
Daccord,je ne faisais pas allusion aux milice ouvrières mais aux milices de petits bourgeois ( commerçants armés , tels qu'on les voit se développer aux USA et en Angleterre et qui font la police dans les quartiers . Encore plus dangereux que les flics
Tu te doutes tout de même bien que je ne préconise pas ce genre de milices ?
Mais, sans aller jusqu'aux milices ouvrières, la population peut très bien s'organiser pour exercer des pressions sur les gens qui ont un comportement asocial, sur les maris qui battent leur femme, sur les religieux qui veulent imposer telle ou telle pratique rétrograde voire barbare. Sur les jeunes qui lancent des cannettes de bière sur les bagnoles, ou les font brûler.
J'ai connu - et tu as connu aussi - une époque où le PCF et ses organisations satellites jouaient ce rôle. Je me souviens être intervenu avec un groupe de camarades, dont plusieurs femmes, auprès d'un mari violent, par ailleurs lecteur de l'Huma dimanche, dans une cité. C'était quelque chose de presque naturel dans le mouvement ouvrier. Pendant la guerre d'Algérie, on allait aussi discuter avec les Algériens dans "leurs" cafés, où la plupart des gens avaient peur d'entrer, comme si c'étaient des coupe-gorges etc.
Conclusion, la situation ne pourra changer qu'avec la renaissance, la reconstruction d'un tissu d'organisations populaires, de femmes, d'hommes, qui pratiqueront la solidarité locale, organiseront des luttes, interviendront contre les comportements a-sociaux. Ca n'a rien d'utopique. Ca fait partie du programme des communistes, non ? En attendant bien sûr de transformer totalement la société. Mais ce n'est pas tout ou rien.
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ENCORE UNE MANIPULATION MEDIATIQUE ISLAMOPHOBE !
Beaucoup de médias avaient annoncé :
Un imman menacé de mort par des islamistes" a écrit :http://www.lemonde.fr/societe/article/2010...97458_3224.htmlDes témoignages mettent en cause la version de l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, qui a déposé plainte mardi après l'irruption la veille au soir d"'islamistes" qu'il accuse d'avoir proféré des menaces de mort à son encontre dans la mosquée où il officie. Selon le site Internet de TF1 mercredi 27 janvier, Hassen Chalghoumi n'était même pas présent lundi dans l'édifice. "Devant les questions pressantes des journalistes, M. Chalghoumi finit par reconnaître qu'il n'était effectivement pas là", écrit le site. "Mais c'était bien moi qui était visé, se défend l'imam, cité par TF1. Si j'avais été présent, c'est à moi qu'ils auraient fait du mal".
A la question de savoir si un commando de quatre-vingts personnes, comme l'affirme l'imam, avait fait irruption dans la mosquée lundi soir, les fidèles interrogés répondent que non. Ils confirment qu'un débat sur la burqa était organisé cette soirée-là, auquel une dizaine de responsables religieux participaient. TF1 rapporte un autre témoignage, celui d'Abdel Labichi, présenté comme un habitué de la mosquée, qui semble tomber des nues en apprenant les propos de Hassen Chalghoumi : "Tout est resté pacifique, assure-t-il. Il n'y a pas eu de fatwa. On n'est quand même pas en Afghanistan, ici !" Le second imam de la mosquée de Drancy, qui dirigeait la prière lundi soir, parle d'"invention complète".
"UN COMMANDO DE QUATRE-VINGTS PERSONNES"
Hassen Chalghoumi, connu pour ses bonnes relations avec la communauté juive et qui s'est prononcé la semaine dernière en faveur d'une loi interdisant le voile intégral, avait porté plainte mardi pour menaces de mort. "Un commando de quatre-vingts personnes, le visage non masqué, a fait irruption dans la mosquée, où se trouvaient quelque deux cents fidèles. Ils ont forcé le passage et se sont emparé du micro après une bousculade. Ils ont alors adressé des menaces et des anathèmes à l'adresse de l'imam, le traitant de 'mécréant', d''apostat' et affirmant : 'On va liquider son cas, à cet imam des juifs'", a rapporté lundi soir l'entourage de l'imam.
Les responsables musulmans présents lundi soir ont eux déposé plainte mardi pour diffamation. La Brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne a été chargée de l'enquête par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis)
Le Monde.fr