(txi @ mercredi 15 novembre 2006 à 09:11 a écrit : Concernant Dieudonné, on peut imaginer qu'il a longtemps joué sur l'ambiguité et il ne savait peut-être pas lui-même à quel degré prendre ses propres vannes.
A mon avis, ce n'est pas la peine de se pencher sur l'inconscient dieudonnesque. A l'époque de sa collaboration avec Elie Semoun, il n'était certainement pas antisémite ! Mais il n'a pas de repère ni d'idées bien arrêtées, on l'a dit, et aujourd'hui, il a dérivé dans l'air du temps, vers des rivages nauséabonds. Cela fait un moment que Semoun a rompu avec lui, pas forcément pour de bonnes raisons peut-être (il est peut-être lui aussi légèrement "communautaire", et plus sensible aux dérapages antisémites qu'aux dérapages racistes en général).
a écrit :Maintenant, l'ambiguité est totalement levée, il n'y a plus de deuxième degré, mais une expression d'un communautarisme et d'un antisémitisme militant. Un "anti raciste" qui prend la défense de Gollnish et vient serrer la paluche de Le Pen à la fête bleu/blanc/rouge ça ne mérite aucune complaisance.
Je suis bien d'accord avec cette partie du post. On n'a plus aucune raison d'avoir de complaisances avec ce sinistre individu. On s'en doutait avant, avec ses dérapages chez Fogiel, mais il faisait encore en partie dans l'ambiguité. Aujourd'hui, c'est clair même pour les mal voyants et les mal comprenants. Le simple fait d'aller chez Le Pen, d'envisager ne serait-ce qu'un seul instant de voter pour lui ou d'avoir de la sympathie pour lui le disqualifie totalement.