(logan @ mardi 3 août 2004 à 21:08 a écrit : Et puis l'oppression n'est pas le critère principale pour savoir où militer. Un SDF est plus "opprimé" par la société qu'un ouvrier d'usine.
Là n'est pas la question.
La question est de savoir quels sont les endroits ou les idées révolutionnaires peuvent se transformer en force sociale.
Et les ouvriers d'usines par leur place dans le processus de production sont aujourd'hui encore la catégorie sociale la plus capable de lutter contre le capitalisme.
Certes, mais j'ajouterais d'autres secteurs, non directement industriel, tout aussi strategiques: les transports, la communications, les banques, les assurances... D'autant plus que la concentration extrement avancé du capital dans ces secteurs grée des entreprises gigantestque où la place des employés peut parfois se rapprocher de ce l'on peut observer dans l'industrie.
C'est evident qu'un cheminot n'a pas, dans la lutte de classe, le meme force de frappe qu'un employé de pizza hut. Tout simplement parceque l'arme des travailleurs c'est la greve, l'arret de la production. Indeniablement la bourgeoisie sera moins affecté par l'arret de production de "spicy hot" de chez pizza hut que de voir les trains rester à quai.
Par contre, c'est evident qu'un combat chez les salariés précaires qui serait réellement victorieux pourrait donner du courage à l'ensemble de la classe, et c'est aussi pour cela qu'il faut les soutenir.
J'ai des camrades sui bossent dans le commerce et qui ont fait un excellent boulot sur ces luttes-là, et qui continuent d'ailleurs à essayer d'organiser les travailleurs des ces boites.