

(canardos @ mardi 15 juin 2004 à 10:41 a écrit :(rojo @ mardi 15 juin 2004 à 10:38 a écrit :
Moi j'ai pour principe de refuser toutes les invitations a diner émises par Naomi Campbell.
:sygus:
moi aussi,
je suis catégorique!
....sauf si elle me le demande gentiment....
:wub:
a écrit :Les Vingt-cinq secoués
Abstention, prime à l'opposition ou pari extrémiste, les résultats sont douloureux pour la plupart des gouvernements.
Par Nathalie DUBOIS
mardi 15 juin 2004 (Liberation - 06:00)
ntre la percée de l'UKIP, qui réclame la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union, les intégristes polonais promus deuxième force du pays, le plébiscite de «Monsieurs Propre» en tous genres, et l'extrême droite belge à son plus haut niveau historique, «il y a de quoi être secoué», a reconnu hier Brian Cowen, le ministre des Affaires étrangères de l'Irlande, pays qui préside l'Union. Il avait surtout en tête le record historique d'abstention, un mois et demi après l'élargissement de l'UE, particulièrement chez les nouveaux venus de l'Est. Autant de signes qui soulignent une coupure croissante entre les dirigeants et les peuples d'Europe. Ces résultats sont «un désastre pour les gouvernements dans beaucoup de pays», a reconnu Ben Bot, le ministre néerlandais des Affaires étrangères. En Pologne, le président Aleksander Kwasniewski décrit l'apathie de son pays comme «une maladie que nous devons surveiller». Le niveau de participation a été «pathétiquement bas», a renchéri le porte-parole du Parlement de Strasbourg. Celui-ci, bien mal élu, va devoir affirmer sa légitimité face au mélange de défiance et d'indifférence des 450 millions de citoyens qu'il est censé représenter.
En visite hier à Aix-la-Chapelle, Jacques Chirac a lui aussi jugé le résultat «décevant pour nous tous et pour l'Europe». Il avait à ses côtés un autre des grands battus du scrutin, le chancelier allemand Schröder. Le signal est d'autant plus grave que les Vingt-Cinq doivent se retrouver en sommet jeudi et vendredi à Bruxelles pour tenter d'adopter la première Constitution de l'Union, et nommer le successeur de Romano Prodi à la tête de la Commission. Un accord est «tout à fait faisable», assure la présidence irlandaise. Réunis à Luxembourg pour préparer le sommet, les 25 ministres «ont beaucoup parlé des moyens d'impliquer les populations dans la construction européenne. (...) Il faut démontrer que l'Europe fonctionne», a lancé le ministre irlandais, porte-parole de gouvernements qui, tous, à des degrés divers, ont été désavoués par leur électorat, sauf les Grecs, les Espagnols et les Luxembourgeois.
Tous ressentent l'urgence d'adopter la Constitution, afin d'éviter de donner à Bruxelles une nouvelle image d'échec qui détériorerait encore davantage celle de l'Union. «Il faut que la maison européenne soit en ordre» face au «climat d'inquiétude qu'on ressent dans l'opinion publique», a expliqué le chef de la diplomatie française, Michel Barnier. «Le message des électeurs à travers l'Europe est qu'ils veulent voir une Europe plus efficace. Ils veulent que les Parlements nationaux aient plus leur mot à dire. C'est le genre de chose que seul un nouveau traité constitutionnel peut apporter», a renchéri son homologue britannique, Jack Straw.
Mais, après la claque du 13 juin, ces chefs d'Etat et de gouvernement en auront-ils la légitimité ? A Prague, par exemple, les eurosceptiques tchèques de l'ODS niaient dès hier soir au Premier ministre Vladimir Spidla le droit de négocier la Constitution après la débâcle de son Parti social-démocrate...
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