La LCR réfléchit à la création d’un nouveau parti

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Gaby » 05 Juil 2007, 11:57

(lenine14 @ jeudi 5 juillet 2007 à 12:32 a écrit : Combien y a t'il de syndicats
L'AFL-CIO et ses affiliations doivent bien compter 10 millions de membres.
Gaby
 
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Message par volia » 05 Juil 2007, 12:10

(lenine14 @ jeudi 5 juillet 2007 à 12:32 a écrit : Tu ne doit certainement pas etre derriere une machine avec un chefaillon derriere ton cul qui ne pense que productivité
Et pourtant si.
Tu es très méprisant, et encore plus obtus.
volia
 
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Message par volia » 05 Juil 2007, 12:18

(lenine14 @ jeudi 5 juillet 2007 à 12:32 a écrit :Nous sommes en regression sur toutes les avancés sociales je dirai meme qu'il voudraient supprimer tous ce que nos grands parents ont gagner mais si pour toi il n'y a pas d'urgence.

Tu fais semblant de ne pas comprendre.
Le manque d'un parti communiste, révolutionnaire, influant et implanté dans la classe ouvrière est un vrai problème, urgent.
Mais cette urgence se pose à nous depuis longtemps, et n'est pas nouvelle.
C'est ça que j'ai dit.

a écrit : et quand au parti communiste en Amerique il et tellement important qu'il arrive a faire changer la politique ultra liberal des americains. Il n'y a qu'a regarder les travailleur americains. Combien y a t'il de syndicats, combien d'heures travaille les salariés, leurs assurance maladie inexistante !!! Alors si tu souhaite un parti communiste comme en Amerique c'est ton probleme mais moi j'espere bien autre chose

C'est vraiment du n'importe quoi...
Ce que j'ai écrit, c'est que ce n'est pas le manque d'unité des révolutionnaires qui est la cause de notre faible importance et influence aux états-unis. Il en va de même ici.
volia
 
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Message par Apfelstrudel » 05 Juil 2007, 12:43

C'est quand même marrant de masquer son électoralisme pur jus derrière des invectives pareilles. Aujourd'hui, quelle que soient les politiques de LO et de la LCR, elles ne changeront rien ou presque au rappport de force entre le patronat (et ses valets politiques) et les salariés. C'est peut-être décourageant à tes yeux mais il vaut mieux t'en rendre compte. La seule chose qui pourrait changer ce rapport de force, c'est qu'une part très significative des travailleurs (rien à voir avec le petit milieu PC, ex-PC et ex-ex-PC que drague la LCR) se tourne vers la lutte contre le patronat, et pas avec des tambouilles électorales. Ce que montre l'histoire, c'est que les opprimés et les exploités finissent toujours par ne plus accepter leur situation, et que dans le cas de la classe ouvrière, ça pouvait aller très vite et également très loin. C'est ça qui est plutôt encourageant.
Quant aux militants révolutionaires, même s'ils joueront certainement un rôle dans cette remontée des luttes qu'on espère tous (ce qui ne signifie pas qu'ils en seront à l'origine), comme leur nom l'indique, ce n'est pas leur seul but, sinon on les appellerait militants réformistes. Notre objectif, c'est de construire un parti révolutionaire, communiste, qui soit capable, quand la classe ouvrière se posera des problèmes politiques, d'y apporter des réponses lui permettant d'y voir clair sur les chemins à prendre pour mettre fin au capitalisme, car les faux amis proposant des voies de garage en attente du reflux des luttes ne manqueront pas alors.
Donc tu vois, dans tout ça, les anecdotes électorales...
Apfelstrudel
 
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Message par pelon » 05 Juil 2007, 16:59

(lenine14 @ jeudi 5 juillet 2007 à 10:28 a écrit :Que de temps perdu a l'heure où les politiques veulent qu'il n'y est que 2 partis a la facon americaine votre seule solution est de refuser toutes alliances !!! Ce n'est pas quand ils auront reussi a faire disparaitre tout partis communiste qu'il faudra s'activer c'est maintenant (pour moi bien e entendu).

Ce n'est pas la peine de s'énerver. On peut en discuter sans s'engueuler. Bien entendu, un parti révolutionnaire manque cruellement, tu as parfaitement raison. Les conditions d'existence des travailleurs ne cessent pas de régresser et cela va continuer. Non seulement sur leur lieu de travail (précarité, mauvais salaires ...) mais dans leurs conditions d'existence : loyers de plus en plus élevés, remboursements sociaux à la régression, détérioration du service public etc. etc.
Nous attendons tous avec impatience la création d'un parti révolutionnaire ouvrier. Toute la discussion est : est-ce possible aujourd'hui ? La réponse, pour la LCR comme pour LO, est non. La LCR pense, par contre, qu'il serait quand même positif de créer un parti à la gauche du PS. C'est son droit. Mais on peut quand même donner notre avis. Nous ne pensons pas, dans la situation actuelle, que ce genre d'organisation hâte la fondation d'un véritable parti de la classe ouvrière (pas plus que l'OCI ne l'a fait avec le PT). Mais peut-être nous trompons-nous. C'est la discussion et mieux vaut la mener sereinement.
pelon
 
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Message par Puig Antich » 05 Juil 2007, 19:33

Ce qui serait possible, et immédiatement, c'est d'élaborer un programme de défense des travailleurs qu'il faudrait proposer à tous ceux qui se posent la question de construire l'opposition populaire à Sarkozy et à son gouvernement.

Et des comités d'action, ou autre forme de regroupement organisé, pourrait le faire leur ; ce qui permettrait qu'à chaque attaque, sur chaque problème des travailleurs (sécu, logement, etc.), des solutions ouvrières soient avancées. Ce serait un moyen immédiat, non pas pour construire le parti révolutionnaire, mais pour poser des jalons décisifs pour sa formation à terme - en montrant que les militants communistes servent à quelque chose, non seulement dans les luttes défensives, mais aussi sur le terreain politique.

Biensûr, cela ne peut pas se faire à coup de proclamation, mais ce peut être un objectif militant. L'erreur que fait la Ligue à mon avis c'est pas de croire qu'il est possible de construire quelque chose "à la gauche du PS" aujourd'hui, c'est de vouloir donner une forme partidaire à ce quelque chose, et de s'en penser le noyau unique.

Alors qu'il ne s'agit pas de regrouper seulement des gens qui se posent la question de faire du militantisme politique, mais plus largement les travailleurs, les jeunes, les opprimés qui veulent une alternative politique à Sarkozy et ne voient pas les élections de 2012 ni le PS comme la panacée pour ce faire ; et que la Ligue n'a pas, en terme de force militante, le potentiel adéquat de toute façon pour réaliser ce qu'ils disent.
Puig Antich
 
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Message par com_71 » 05 Juil 2007, 20:03

(Puig Antich @ jeudi 5 juillet 2007 à 20:33 a écrit : Et des comités d'action, ou autre forme de regroupement organisé, pourrait le faire leur
un problème important, c'est que pour l'instant, ce regroupement ne semble pas pouvoir exister, non par mauvaise volonté des uns ou des autres, mais parce qu'il n'y a rien de notable à regrouper...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Valiere » 05 Juil 2007, 20:23

LES REVOLUTIONNAIRES ET LES ELECTIONS MUNICIPALES

Trop souvent, les anti-capitalistes présentent des listes alternatives puis, avec ou sans élu disparaissent du terrain municipal et ceci jusqu’à la prochaine échéance…
Une autre voie est possible : celle qui consiste à lier le combat municipal à la construction d’un réseau militant intervenant sur le terrain politique et dans les associations locales, créant ainsi du lien social …
Le choix de présenter une liste anti capitaliste ou de participer à une équipe regroupant toute la gauche est lié à une analyse de la situation locale et non à un fétichisme politique.

Après le collectif Bové, après l’appel du candidat de maires, après celui du collectif regroupant Piquet, Autain et quelques autres voici celui de la LCR …Il s’agit là d’initiatives tout azimut sans aucune coordination… Chaque organisation ou courant joue de sa partition avec quelques variantes.
Comme beaucoup de militants j’aurais préféré que se constitue un comité unitaire large préparant des assises…Ne désespérons pas, rien n’est joué et la recomposition politique conduisant à l’émergence d’un parti capitaliste de masse n’est pas un long fleuve tranquille.
Ceci étant dit, venons-en au projet de rentrée de la LCR qui prévoit
« la présentation, dans un maximum de villes pour les prochaines échéances municipales, de listes anticapitalistes totalement indépendantes du PS et de ses alliés. »
S’il s’agit de mener dans les villes importantes un combat politique dès le premier tour en regroupant sur une plateforme anti capitaliste des militants et militantes politiques, associatifs, cette initiative ne peut que permettre une clarification si elle s’appuie sur un réseau local actif et dynamique
S’il s’agit dans un maximum de villes et notamment dans les petites et moyennes localités de découper une avant-garde et de refuser tout contact avec le PS et ses alliés au nom d’un purisme révolutionnaire, le risque encouru c’est d’apparaître comme des sectaires et de s’autoproclamer direction alternative sans disposer d’assises suffisantes.
Il faut mettre fin aux tentatives conduisant à bâtir des listes qui ne regroupent que quelques militants encartés habitant sur la commune...
Bien souvent, les quelques militants élus se retrouvent seuls ou presque sans aucune influence, parfois même ils en arrivent à être complètement coupés de la population
Je préfère de beaucoup que les militants et militantes révolutionnaires notamment quand ils n’ont pas les forces de constituer une liste représentative s’adressent au PS et au PCF pour qu’émerge une liste ouvrière anti libérale.
Il ne faut, à mon avis, ni manger son chapeau ni imposer tout son programme.
La constitution d’une seule liste de gauche est utile et possible si la plateforme est claire avec comme axes principaux :

- le développement de services publics accessibles à toutes et à tous ;
- la défense des services publics menacés par la politique libérale menée par le gouvernement ;
- la mise en œuvre d’un projet territorial de lutte contre le chômage et la pauvreté ;
- le soutien à la vie associative ;
- La mise en œuvre d’un projet de mise en vie d’une démocratie participative ( conseils de quartiers, commissions municipales ouvertes à la population….) ;

Evidemment si aucun accord n’est possible avec le PS et le PCF, qu’ils soient dans l’opposition ou qu’ils composent la majorité municipale sortante, il ne reste plus qu’à essayer de construire une liste alternative avec des forces vives constituées de militants et de militantes associatives implantées sur la commune.

Jean-François CHALOT
Valiere
 
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