Euh c'était pas trop le sujet.
Je sais que ce n'est pas exactement le même contexte, mais pour répondre brièvement, et sans vouloir faire de citomanie :
a écrit :Les bureaucrates des syndicats s'opposeront, en règle générale, à la création de comités d'usine, de même qu'ils s'opposeront à tout pas hardi dans la voie de la mobilisation des masses. Il sera, cependant, d'autant plus facile de briser leur opposition que le mouvement aura plus d'ampleur. Là où les ouvriers de l'entreprise, dans les périodes "calmes", appartiennent déjà tous aux syndicats (closed shop), le comité coïncidera formellement avec l'organe du syndicat, mais il en renouvellera la composition et en élargira les fonctions. Cependant, la principale signification des comités est de devenir des états-majors de combat pour les couches ouvrières que le syndicat n'est, en général, pas capable d'atteindre. C'est d'ailleurs précisément de ces couches les plus exploitées que sortiront les détachements les plus dévoués à la révolution.
a écrit :
A fortiori les jeunes des quartiers sont sous-représentés, et laissent volontiers le terrain aux étudiants "qui ont la tchatche", pour des raisons sociales.
Bref, mais tout ça n'a rien à voir avec cette idée
Justement, avoir la tchatche pour des raisons sociales coincide assez souvent avec l'appartenance aux couches sociales qui, même si parfois elles le pensent subjectivement, ne ressentent pas d'interêt immédiat à faire tomber le système ; sont attachées par milles liens à la société bourgeoise.
Alors comme dit Wapi l'important est de discuter, de gagner des gens aux idées du communisme, c'est ce à quoi il faut s'atteler. Mais gagner ces jeunes à l'idée d'organisation, gagner qu'ils se mettent plus en avant dans les mouvements de jeunesse que la couche bien instable des "étudiants radicaux", c'est une tâche concrète qu'on peut se fixer dès les prochains mois.