Les événements de la banlieue

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par com_71 » 10 Nov 2005, 09:41

(témoignage de Victor a écrit :Sinon, petit écho du bahut (petit bourgeois) d'un copain. Réunion 40 jeunes, très appeurés par tous les évènements, y compris couvre-feu etc. En tout ca ça discute ! Par contre, milieu ATOS en partie publiquement raciste. Discussion dure.
C'est un tout petit retour, + les jours à venir...


Le corps du message de Victor, concernant la discussion générale, a été déplacé dans le fil ad-hoc
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Ottokar » 11 Nov 2005, 08:30

en vrac des échos glanés au cours de la semaine en région parisienne :

une camarade travaillant dans une boîte d'assurance, a été surprise de réactions plus modérées que ce à quoi elle s'attendait. A condition de ne pas avoir l'air d'approuver les voitures et équipements collectifs qui brûlent, bien des gens comprennent que la révolte a des racines, que Sarko provoque, etc. D'autres, se doutant de ce qu'on pense, nous évitent

dans une grande administration, les gens s'interrogent sur les raisons. Des employées françaises, qui discutent habituellement avec nous, nous fuient un peu, sans doute pas très claires là-dessus. D'autres sont venus discuter, y compris un gars proche PS d'habitude qui ne le défend pas et comprend que la révolte a des racines profondes, que c'est la situation désespérée des banlieues, le manque de travail, etc. Les émigrés de 50 ans qu'on cotoie racontent comment leurs fils de 20 ou 25 ans envoient des CV sans réponse, ont du mal à trouver les stages pour leurs études, etc.

Une camarade dans une boîte de production de chimie, toute la palette des réactions : les racistes s'expriment ouvertement ou nous évitent, d'autres sécuritaires style Le Pen en profitent pour expimer leur délire "faut les coller par terre, leur foutre les menottes, etc." les vieux émigrés de 50 ans réclament des excuses de Sarko et disent aussi que les jeunes de ces banlieues n'ont pas de perspective, de boulot, d'avenir. Les gens sont plus modérés qu'on aurait pu s'attendre : sans approuver le moins du monde la casse, ils en comprennet les raisons. "Mais maintenant, faut que ça s'arrête".

Un camarade dans sa cité : le bruit a couru qu'il y avait le couvre-feu, ce qui n'était pas le cas... il a commencer à démentir, puis s'est aperçu que c'étaient les parents qui disaient cela pour garder leurs jeunes à la maison, et il a arrêté de démentir les parents !

Un prof de lycée "à problèmes" : plus d'absentéisme que d'habitude, apparemment ses jeunes, occupés la nuit, sont fatigués le jour... personne ne se vante d'être parmi les casseurs, on en désigne d'autres, mais ceux qui sont désignés par la rumeur s'en défendent.

Conseil d'école de banlieue : les gens réunis (parents, instits) se tâtaient pour rester ensemble à l'école. Ils se disaient qu'en cas de problème, ils n'iraient pas voir les bandes mais que la lumière les dissuaderait peut-être et qu'au moins en étant là, ils éteindraient le feu avant qu'il se propage et qu'il soit trop tard. Finalement la mairie a envoyé un gardien avec un chien. Des groupes traînent en voiture, font des courses poursuite avec les flics, et ceux-là, personne ne conseille d'aller chercher à discuter avec ni ne se pose la question !
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Message par boispikeur » 11 Nov 2005, 08:52

a écrit :Banlieues
La rage des cités déclinée au feminin
Au coeur des quartiers déshérités, de nombreuses jeunes femmes soutiennent les émeutes. A Montfermeil, elles racontent leur galère au quotidien.

Par Marie-Joëlle GROS
vendredi 11 novembre 2005



Quand les CRS étaient dans la cité, j'avais trop envie de descendre, d'y aller moi aussi. Mais ma mère ne voulait pas. J'étais par la fenêtre, je voyais tout sans pouvoir rien faire, comment j'étais révoltée !» Sabrina, «dix-sept ans et demi», habite les Bosquets à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), une cité toute proche de celles de Clichy-sous-Bois. La lycéenne jouait parfois au foot avec l'un des deux jeunes morts électrocutés de cette commune voisine, jeudi 27 octobre. Depuis cet événement, qui a déclenché les émeutes, les affrontements ont été violents, ici, entre jeunes et policiers. Si le calme semble revenu, les adolescents sont toujours à cran.

Peu entendues jusque-là, les filles de la cité des Bosquets ont le débit rapide de celles qui ont beaucoup à dire. Pas pour enfoncer ceux qui ont «mis le feu, comme on dit». Bien au contraire. Pas question aujourd'hui d'évoquer les tensions entre filles et garçons, les jeunes de la cité font bloc. «C'était comme une boule, on savait que ça allait péter, résume l'une d'elles, rencontrée au centre social. D'ailleurs, ça bouge là-haut. Ca veut bien dire qu'il fallait que ça éclate.» Les éducateurs, qui les poussent à prendre la parole ces jours-ci, témoignent : «Le sentiment de révolte des filles vaut celui des garçons. Mais elles ne sont pas dans le passage à l'acte.»

Contrôles intempestifs

Dans la cité, les filles sont moins visibles que les gars qui «tiennent les murs». Avec une pointe de défi, elles assurent ne pas avoir peur de vivre ici et «dormir les yeux fermés». Mais elles se plaignent d'un quotidien ponctué, pour elles aussi, de contrôles de police pour un oui, pour un non. «La police, elle est pas là pour nous protéger, dit Sabrina. Elle nous provoque tout le temps. On se fait traiter de bâtards, de bougnoules. C'est normal que les jeunes, ils ont la haine. Les filles comme les garçons.» Un élève de sa classe de terminale comptabilité a proposé de faire un exposé sur les événements. «La prof a refusé. Mais elle a accepté qu'on dise ce qu'on a sur le coeur. Moi, j'ai dit tous mes sentiments. C'étaient les mêmes que ceux des garçons.»

Cécile, 26 ans, qui a «pourtant un nom français», raconte : «L'autre jour, on fêtait l'anniversaire des enfants avec une copine, on traversait la cité avec eux, les flics nous sont tombés dessus. Ils passent leur temps à nous surveiller. Ils tournent avec leurs voitures, stoppent, redémarrent. C'est insupportable.» Elle vit avec son fils de 3 ans dans l'appartement de sa mère : «On est six dans un F3. J'ai fait une demande de logement. J'ai un CDI à l'hôpital psychiatrique, je suis agent d'accueil. Mais on me répond que, comme il y a plein d'appartements squattés, il n'y a pas de place pour moi.» Elle n'envisage pas de quitter la cité des Bosquets où elle a déjà passé vingt ans. «J'aime ma cité, c'est juste qu'il manque des trucs autour. Si un jour je pars, ce sera pour l'éducation de mon fils.» Le petit garçon tournicote autour d'elle. «J'ai quitté l'école à 14 ans, poursuit Cécile. Tout le monde quitte l'école tôt ici. Les parents n'ont pas d'argent, on a envie de vite gagner sa vie. Surtout quand on voit qu'il y en a qui s'achètent des vêtements, font des activités.»

Sanaa, 20 ans, ne va plus en cours depuis longtemps. Elle voulait se lancer dans des études d'esthéticienne, des enseignants l'en ont dissuadée. «On m'a dit : "T'habites dans une cité chaude, tu parles racaille, vaut mieux faire du secrétariat." J'ai jamais compris pourquoi. De toute façon, pour moi, ça s'est toujours mal passé à l'école.» Elle s'occupe de sa petite nièce. «Je voudrais qu'elle parte loin à l'école, dit Sanaa. Je veux dire, loin du quartier. Ici, les programmes, ils sont en retard. C'est juste l'alphabet. Il faut que les gosses sachent lire et écrire et c'est tout.» Sahra, 24 ans, attrape la conversation au vol : «Moi, j'ai promis à ma petite cousine que je lui payerai l'école privée. Ils sont 26 dans sa classe, il y en a 23 qui parlent pas français. Dans d'autres contrées, on apprend l'anglais, tout ça. Ici, c'est juste le minimum. Il faut expatrier nos enfants en dehors de la cité.»

Mais les contacts avec l'extérieur ne sont pas évidents. En trois ans de recherche d'emploi, Sanaa n'a trouvé qu'un seul CDD de remplacement d'un mois. Elle préparait des plateaux-repas pour l'aéroport de Roissy. Sahra, elle, a lâché son BTS vente en cours de route. Jolie fille, tempérament de feu, elle se décrit comme «jeune entrepreneur». D'origine algérienne, sa mère est seule pour élever ses trois enfants. «Je la respecte grave. Elle a deux emplois [dans une cantine et dans une entreprise comme agent d'entretien], tout ça pour 8 000 balles par mois.» Sahra a tenté d'ouvrir une boutique de prêt-à-porter en ville, ça n'a pas fonctionné. Elle se tourne vers les marchés. «Les gens sont souvent mal à l'aise avec nous, notre façon de parler, de se tenir. Mais faut arrêter de se prendre pour des victimes. C'est à nous aussi de faire un effort.»

«Vite repérés»

Mais elle n'avale pas le «coup» qu'on lui fait «souvent, dans les restaurants». Quand elle sort à Paris, «on nous apporte l'addition à peine on a commandé ! Comme si on allait partir sans payer ! Ou alors les serveurs nous calculent pas, font comme si on n'était pas là. Moi, je leur dis : "J'ai le même argent que la table d'à côté, alors tu prends la commande !"» Elle fait rire Cécile : «C'est vrai qu'on est vite repérés. On parle fort. Il y a des gens à côté, ils mangent avec leurs enfants, ils se parlent pas, on n'entend rien !» Au travail aussi, Cécile essuie des réflexions : «J'ai un vocabulaire un peu de cité. Dès que je dis un gros mot, on me balance les voitures qui brûlent dans la cité.» Jeune mère de famille, elle ne s'est pas offusquée quand des maternelles ont brûlé : «C'est peut-être l'occasion d'en reconstruire des plus belles...»

Elles ne condamnent ni les feux ni les dégradations : «C'est que du matériel, c'est pas grave, y a les assurances. La limite, c'est les agressions physiques. Ça, c'est pas possible», tranche Sahra. Elle ajoute : «Moi, si j'étais leader, c'est pas dans la cité que je mettrais le feu. C'est à Neuilly ou au Raincy [la ville la plus huppée de Seine-Saint-Denis où le maire Eric Raoult a pourtant décrété le couvre-feu].» Elles détestent Nicolas Sarkozy qu'elles attendent de pied ferme, et Dominique de Villepin : «Le gouvernement n'assume pas ce qu'il fait. Pourquoi il ne dit pas : "C'est de notre faute, on est désolé." Une erreur humaine, on comprendrait, ça peut arriver. Mais non, dès qu'il y a un problème avec la police, ils disent toujours : "Après enquête, c'est de votre faute."»

http://www.liberation.fr/page.php?Article=337699



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Message par Vic_tor » 11 Nov 2005, 15:02

Je ne sois pas sûr que le nom du fil soit bien adapté, comme pour mon post précédent, car je vais donner un petit écho qui est tout sauf un "événement de la banlieue" :D .

On a fait un marché de quartier populaire (pas un habituel), très calme, mais intéressant. Pas hostile en tout cas (deux seules réflexions du genre "sarko a bien raison", sans déclencher de réaction autour). Plusieurs journaux achetés, y compris suite à la lecture du tract - pas courant. Quelques discussions, deux-trois jeunes hochant de la tête en le lisant au loin. Quand même pas mal de refus de prendre le tract, mais ce n'est pas si surprenant (nous n'y avons pas grande implantation).
On y retourne sans doute bientôt.
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Message par françois marcel » 13 Nov 2005, 18:33

cette semaine à la sortie d'un métro d'un quartier assez populaire du nord de Paris,un camarade s'adressant à un passant au cours d'une vente :
- alors que pensez-vous, monsieur, de la révolte des banlieues
le passant souriant :
-oh ,vous savez, moi je suis front national.
en tous cas ces révoltes aveugles font des heureux : ces gens qui veulent entretenir la haine ou la division entre les précaires, les pauvres.
françois marcel
 
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Message par Barnabé » 14 Nov 2005, 19:53

Aujourd'hui vente/diff de tract (en gros le même que Vic_tor) devant une gare-métro d'une banlieue lyonnaise...
Quelques réactions de solidarité avec les violences ("la violence on est pour"...) de la part de jeunes, une notable réaction plus politique ("la violence, elle vient de l'état") de la part d'un jeune travailleur immigré. Globalement un accueil assez sympa, l'ambiance générale était plutôt de comprendre les jeunes sans approuver les bagnoles qui brûlent. Deux discussions un peu plus longue. Quand même aussi quelques réactions anti jeunes mais loin d'être majoritaires. Egalement pas mal de refus de tract ou d'indifférence.
Barnabé
 
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Message par Puig Antich » 14 Nov 2005, 23:17

Aujoud'hui diff d'un tract contre l'état d'urgence. Bon acceuil, presque aucun refus. Un camarade me signale d'ailleurs que les conversations qu'il a avec son milieu vont dans le même sens : le langage du peuple est nettement plus radical que celui des organisations, révolutionnaires comprises.

Sinon bref passage au tribunal, où la prison ferme pleut sur les jeunes prolétaires multicolores qu'on veut faire passer pour les nouveaux sauvages du monde moderne, et qui pour la plupart n'ont fait qu'allumer un feu de poubelle.

Triste réalité des familles en larme, puis la condamnation de trop : une jeune fille de 18 ans qui se prend quatre mois fermes, et son petit ami qui explose et enfonce sa colère désarmée dans le mur froid et formel de la justice bourgeoise. Le voilà plaqué au sol, frappé par les flics. Et la mère de la fille en question qui sort : je n'ai jamais manifesté de ma vie, mais aujourd'hui je vais tout brûler, les jeunes ont raison.

Au milieu de tout celà, un sans-papier qu'on maintien en détention, qui vient d'avoir un gosse et qui a un casier vierge et est inconnu des services de police.

Il paraîtrait qu'un camion de CRS a brûlé à Vénissieux hier soir.

La solidarité nationale authentique pourrait bien être fissurée si une perspective politique révolutionnaire venait crystaliser les mécontentements....
Puig Antich
 
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Message par Puig Antich » 15 Nov 2005, 02:08

a écrit :C'est grâce au blog que Libération a rencontré Sérénade Chafik, 40 ans. Son commentaire laissé sur le carnet de bord aulnaysien du journal nous a donné envie d'en savoir plus sur le regard qu'elle porte sur la violence dans les quartiers. Cette femme née en Egypte, arrivée en France à l'âge de 12 ans et mère de trois enfants, est à Aulnay-sous-Bois depuis le mois d'avril dernier. Elle y vit et y travaille, dans un centre du planning familial où elle fait office de conseillère conjugale. Militante féministe, elle reçoit beaucoup de femmes qui lui parlent des hommes. Rencontre.
Sur le même sujet

    * La tentation récurrente de taper les parents au porte-monnaie

Quel est votre point de vue sur les violences en banlieue ?
J'ai été frappée par l'analyse binaire qui a été faite de ces violences. Soit on mettait en cause les parents qui auraient démissionné ou les éléments incontrôlés taxés de «racailles», soit on se contentait de dire que ceux qui ont brûlé des voitures étaient des victimes, qu'ils manquaient de moyens, n'avaient pas de travail. La réalité est plus complexe, s'ancre dans un quotidien. Le mécontentement face à la misère, à l'exclusion, a pris une forme très violente. Mais dans ces quartiers, la violence est souvent le seul mode d'expression. De nombreux garçons, ici, sont élevés pour être des dominants. C'est à ces garçons que les parents confient le rôle de contrôler les sœurs, les cousines, voire la voisine. A ce statut vient se greffer la violence familiale, les violences à l'école ou dans la rue, les violences conjugales dont les enfants sont parfois les témoins et la violence du langage employé dans les cités.

Tout cela crée, selon vous, un cocktail explosif...
Violence + domination = développement d'un mode de fonctionnement qui ne laisse pas de place aux «faibles». Les autres, ceux qui ne sont pas inscrits dans la violence, sont niés. Ils ne savent pas comment s'exprimer. Face à des problèmes sociaux qui sont réels — sur les 450 familles que j'ai rencontrées depuis que je travaille ici je peux compter sur les doigts d'une main ceux qui travaillent — beaucoup de jeunes ne savent pas exprimer leur malaise par la parole. Pendant les événements, la violence s'est retournée contre les voitures mais elle se retourne au quotidien contre les filles, le premier de classe, tous ceux qui sont différents.

Par votre fonction, vous êtes au contact avec les mères. Celles que vous avez rencontrées ont-elles cautionné les violences ?
Elles étaient dans le refus de la violence mais dans la compréhension. Elles disaient: «Il va falloir que cela change, ce n'est pas possible». Elles sont déçues parce que leur rêve français, celui d'offrir à leurs enfants une vie meilleure ne s'est pas réalisé. Or, si aujourd'hui, elles en voulaient à leurs enfants, cela reviendrait à renoncer à leur rêve. La semaine dernière, après les violences, j'ai remarqué que les mères qui venaient consulter ou bavarder refusaient de parler en français. Au départ, j'ai répondu en arabe sans réfléchir. Ensuite, j'ai compris qu'il y avait une méfiance. Elles voulaient savoir si, moi qui suis arabe, j'étais avec ou contre elles. Il fallait que je fasse la preuve que je pouvais mériter leur confiance.

Quelle issue voyez-vous au malaise des quartiers ?
Il faut prendre tout le monde en compte. Aussi bien ceux qui se sont mis en colère que ceux qui ont eu leur voiture incendiée alors qu'ils n'avaient pour certains même pas fini de payer leur crédit. Il faut d'abord une réponse sociale qui enraie la misère. Il faut aussi une réponse éducative qui ne viendra pas de la famille quant à la répartition des rôles entre les garçons et les filles. C'est essentiel parce que les rapports filles-garçons et le rôle donnés aux garçons entretiennent la violence. Si on ne sort pas des cycles de violences, les messages simplistes vont l'emporter. D'un côté, l'extrême droite avec des milices de quartier qui vont patrouiller pour surveiller leurs biens. De l'autre, les islamistes qui pourraient être tentés de récupérer un mouvement inorganisé en allant y puiser des troupes. Le populisme ou la religion sont les seuls à avoir une réponse toute faite, qui rassure et font l'économie de la réflexion.
Puig Antich
 
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