a écrit :Il me semble que j'ai dis qu'il n'y avait pas 50 solutions mais seulement une, qui est de monter les impots afin de trouver un remplacement crédible des fonds. Mais je m'y oppose moralement.
Oups, un chiraquien...
La gratuité des transports à Bruxelles reviendraient à 10 euros par mois par habitants de la ville, soit le prix d'une carte 10 trajets là bas (on compare ça avec le prix d'une assurance bagnole ?)...
Une telle augmentation, moi çà me dérange pas, je suis même prêt à payer plus pour les gens qui n'ont pas de revenus, pour une fois que les impots serviraient à un truc utile... (d'autant plus que les divers expériences réalisés ça et là montre que les économies annexes arrivent très vite et font baisser la note).
a écrit :Le cout de maintenance du système repressif ne compte guère dans le bilan comptable d'une société exploitante. Ne dis pas n'importe quoi, que ce soit le cout d'une billeterie, d'un portillon, d'un ticket etc ne représente pas une somme astronomique face à une recette importante tiré de l'achat des tickets et abonnements.
Les sociétés ne fonctionnent pas à perte, le but est de faire du profit, si ces infrastructures se montraient trop importantes dans le budget annuel, tu penses bien que les gestionnaires auraient trouvés depuis longtemps une autre solution.
Mais c'est parce qu'ils n'en ont rien à foutre de la provenance de l'argent, tout ce qui les intéresse c'est que l'argent tombe. Les gestionnaires ne regardent que le chiffre du bilan comptable, donc la différence entre la ligne subventions et la ligne paiement du ticket, ça ne les intéressent pas (c'est ça le problème de la sous traitance au privé, ils ne font que leur boulot, c'est à dire ce qu'on leur dit de faire et ne s'intéresse pas aux citoyens... les EPIC étant bien évidemment à mettre dans la case "secteur privé".).
Ca ressemble au discours de quelqu'un qui pense que les transports en commun sont financé par le prix du billet ça, je me trompe ?
Alors quelques chiffres :
a écrit :BUDGET DES TRANSPORTS EN ILE DE FRANCE
Le budget de l'ensemble des réseaux de l'Ile de France ( investissement et exploitation) représente 40,6 milliards de francs (6,5 milliards d'euros) par an ( rapport du STIF pour l'année 2000).
Le budget général des transports (SNCF et RATP) en région parisienne en 2000 se décompose ainsi :
La billetterie.
La billetterie est le résultat des ventes représentées par les cartes oranges (70%), les cartes imagin'R, les abonnements hebdomadaires, les billets à l'unité ou en carnet (14% des voyageurs sur l'Ile de France). Une partie de cette billetterie est constituée de subventions indirectes : cartes oranges remboursées à moitié par les employeurs aux salariés ( 2,9 milliards de francs ou 0,4 milliard d'euros en 1999), certains départements remboursent même intégralement à certaines catégories sociales (personnes âgées, anciens combattants …) leur carte orange, cartes imagin'R aux lycéens et aux étudiants (10 millions de francs soit 1,5 million d'euros pour la seule Seine et Marne). D'autres encore ont créé le chèque transport pour les chômeurs (350 millions de francs ou 53 millions d'euros).Si ces subventions étaient directement versées à la RATP, à la SNCF, la billetterie réelle ne représenterait plus que 15% du budget total des transports en Ile de France, soit 5 à 6 milliards de francs ( 0,7 à 0,9 milliard d'euros).
Cinq milliards, qu'est ce que cela représente ?
33% du surcoût des nuisances dues à l'automobile en Ile de France : bruit, pollution, maladie, accidents ( 13 milliards de francs ou 2 milliards d'euros par an).
Moins de deux fois les recettes de la vignette 1999 en Ile de France ( 5 millions de véhicules).
0,70 franc par litre et par an sur la consommation de carburant en Ile de France (6,64 milliards de litres par an, dont la moitié en essence).
Quelques chars Leclerc ou avions Rafale. L' armée française dépense environ 88 milliards de francs par an pour acheter du matériel d'armement.
Le matériel de contrôle. Trop de dépenses. L'exemple de la RATP.
-Environ 900 agents de la RATP sont affectés à la sécurité.
-4000 portes " anti-fraudes " (métro, RER A et B ).
-1380 appareils de distribution de billets.
-3450 lecteurs de tickets (métro et RER).
-5200 composteurs dans les bus.
Autant de dépenses inutiles si les transports étaient gratuits.
-- source réseau pour l'abolition des transports payants.
(a ma connaissance personne n'a encore pu obtenir le cout des dispositifs anti-fraudes qui reste un secret incroyablement bien gardé)