Le point sur les parrainages validés hier mardi 22/02/2022 :
Les qualifiés sont désormais au nombre de 7, le Vert Yannick JADOT ayant franchi le seuil fatidique :
- Valérie PECRESSE : 2.143
- Emmanuel MACRON : 1.463
- Anne HIDALGO : 1.177
- Fabien ROUSSEL : 582
- Yannick JADOT : 565
- Jean LASSALLE : 561
- Nathalie ARTHAUD : 559
En bonne voie (mais il ne reste que 10 jours) :
- Jean-Luc MELENCHON : 442
- Nicolas DUPONT-AIGNAN : 422
- Marine LE PEN : 393
- Eric ZEMMOUR : 350
En difficulté (n'ont toujours pas atteint la moitié du total) :
- François ASSELINEAU : 241
- Philippe POUTOU : 224
En grande difficulté (à peine plus du quart du total, ou moins) :
- Anasse KAZIB : 128
- Christiane TAUBIRA : 104
- Hélène THOUY : 89
Très très éloignés :
- Georges KUZMANOVIC : 40
- Gaspard KOENIG : 38
- Clara EGGER : 22
- Nicolas MIGUET : 12
- Antoine MARTINEZ : 10
- Arnaud CHICHE : 9
- Rafik SMATI : 8
- Corinne BEKAERT : 3
- Marie CAU : 3
- Jean-Marc FORTANE : 3
- Martin ROCCA : 3
- Antoine WAECHTER : 3
- Stéphanie RIVOAL : 2
- Et 18 autres candidats ou proposés malgré eux, avec 1 parrainage chacun.
A droite, par son discours extrême-droitier PECRESSE cherche peut-être à gêner l'obtention des parrainages par ses concurrents LE PEN, ZEMMOUR et par ricochet DUPONT-AIGNAN. En tout cas, ces derniers se font une lourde concurrence entre eux, situation qui pèse sans doute aussi sur ASSELINEAU qui, bien que se vantant d'être la "troisième force militante" derrière le PCF et LO, est encore loin du compte cette année...
MACRON par BAYROU interposé ne devrait pas rester spectateur d'une éventuelle bonne nouvelle pour PECRESSE et se chargera de compléter les parrainages de LE PEN et ZEMMOUR comme il se doit...
Quant à KUZMANOVIC, qui a désormais pris la succession de CHEMINADE, il est loin d'avoir autant de parrainages que son mentor la fois précédente et semble définitivement hors course, de même que les petits candidats réacs façon Nicolas MIGUET homme d'affaires fraudeur du fisc ou Antoine MARTINEZ général retraité d'extrême-droite, alias mini-Pinochet (marque déposée

) ; ou encore le philosophe Gaspard KOENIG dont la très chère (au sens pécunier) Sophie DE MENTHON estime qu'il est "
probablement le candidat qui comprend le mieux les enjeux concrets des entreprises" ; ou enfin l'inénarrable Rafik SMATI, autre homme d'affaires qui se présentait en 2017 comme "
de gauche, de droite et écologiste" et qui ne cesse d'être courtisé par des politiciens allant de WAUQUIEZ et RETAILLEAU à Yannick JADOT (qui a voulu en faire son futur ministre de la Défense) en passant par PECRESSE, mais qui a préféré être lui-même candidat sur les conseils de Jacques ATTALI.
A gauche, HIDALGO cherche le plus possible à verrouiller TAUBIRA si l'on en croit cette dernière, qui s'y est pris au dernier moment et qui s'étonne d'avoir peu de parrainages. MELENCHON est à la peine sans le soutien du PCF, mais la ligne d'arrivée est en vue.
Quant aux camarades du NPA et de Révolution Permanente, ils sont en difficulté. Le départ de RP n'a pas dû aider le NPA dont un certain nombre d'ex-militants capables de faire le travail de recherche de parrainages roulent désormais pour KAZIB et non pour POUTOU (sans compter qu'ils démarchent sans doute certains maires qui avaient signé pour POUTOU en 2017). Mais ils sont probablement aussi gênés par la situation de MELENCHON, certains maires de gauche qui seraient éventuellement prêts à les parrainer préférant assurer la présence de ce dernier (ou peut-être, pour quelques-uns, tenter de venir au secours de TAUBIRA). Il est encore possible qu'un petit sursaut ait lieu dès que MELENCHON aura franchi la barre des 500, mais ce sera très compliqué s'il ne le fait pas demain jeudi 24. Rappelons qu'en 2017, POUTOU avait eu du mal à avoir ses 500 signatures et ne les avait atteintes qu'au prix d'un appel à l'aide public, auquel quelques dizaines de maires de gauche ou écologistes avaient répondu favorablement. La candidature de JADOT les gêne peut-être aussi (en 2017, il n'y avait pas de candidat écologiste, les écolos ayant accroché leur wagon au PS Benoît HAMON ; JADOT, qui avait remporté la primaire écologiste avant de s'effacer derrière HAMON, n'avait eu que 5 parrainages). Ce n'est pas complètement perdu, en 2017 à 10 jours de la fin Philippe POUTOU avait un peu moins de parrainages qu'aujourd'hui.
Hélène THOUY du Parti Animaliste (censé transcender tous les camps politiques) aura elle aussi du mal à monter la pente, la présence d'un candidat écolo ne doit pas l'arranger et pas mal de maires ruraux pro-chasse ne risquant pas de lui donner leur soutien tandis que les grandes villes sont verrouillées par les grands partis.
Les autres candidats sont hors course, comme Clara EGGER promotrice du "Référendum d'Initiative Citoyenne" cher à certains Gilets Jaunes. Arnaud CHICHE anesthésiste-réanimateur fondateur du collectif "Santé en danger" a 9 parrainages mais il n'est pas lui-même officiellement candidat. Marie CAU premier maire transgenre, au programme humaniste, qui a affirmé avoir accepté de parrainer Nathalie ARTHAUD (si c'est le cas, son parrainage n'est pas encore arrivé), n'a elle-même que 3 parrainages. Idem pour la cheffe de petite entreprise Corinne BEKAERT qui veut que tout le monde pense positif et se rassemble ; pour le vétérinaire-entrepreneur-bâtisseur Jean-Marc FORTANé ; pour le plus jeune des candidats, Martin ROCCA, 22 ans, qui a pour seul programme de vouloir rénover les institutions de la démocratie ; et pour le vieux cheval de retour de l'écologie de droite Antoine WAECHTER. Quant à Stéphanie RIVOAL, passée de la finance à l'humanitaire (Action Contre la Faim) puis à la diplomatie française en Afrique, puis déçue du macronisme, elle n'a que 2 parrainages.