
(Libération a écrit :
Jean-Luc Mélenchon était soutenu par Guy Bedos lors de son meeting à Hénin-Beaumont, le 5 juin 2012.
...Dans l’après-midi, il a finalement été reçu à l’Elysée par François Hollande. Et il a aimé. De quoi ont-ils parlé? «De tout. On est resté une plombe !» Une heure, dit-il. «Alors ça y est ? T’es chef du gouvernement ?» lui lance en l’embrassant Laurence Sauvage, sa camarade du PG, elle aussi candidate aux législatives dans le Pas-de-Calais. Mélenchon sourit de nouveau.
A la fin de la soirée, il en dira plus devant son public: «Je lui ai dit que j'étais content de voir un homme de gauche dans ce bureau. Il m'a répondu : "tu y es pour quelque chose".» Hollande «président» n'est plus le Hollande candidat attaqué par Mélenchon pendant la campagne: «Je ne confonds pas le président de la République, homme de gauche, et le chef de parti que j'ai connu», dira-t-il. Et l'ex-sénateur PS d'expliquer aux siens : «Sur le plan de la tactique, je vous appelle à tourner la page. A distinguer le président de la République du Parti socialiste.» Et si la France est «attaquée» par la finance et qu'Hollande décide de «passer à une ligne de résistance, nous serons là». Jusqu'à devenir ministre ?
a écrit :Mélenchon dénonce la campagne "clochemerlesque" de Marine Le Pen
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, a dénoncé vendredi 8 juin "le côté clochemerlesque" dans lequel Marine Le Pen, selon lui, "essaie de l'entraîner", attaquant aussi une nouvelle fois les socialistes.
Invité du journal de 20 heures de France 2, l'ancien candidat à la présidentielle a déploré "le contraste" qu'il y a à Hénin-Beaumont "entre des gens si chaleureux et des méthodes politiques absolument pourries", reparlant de l'affaire des faux tracts pour laquelle il a porté plainte. Mme Le Pen reconnaîtrait seulement que ses militants en sont les auteurs "quand [il] arrive à la prendre la main dans le sac", a ajouté l'eurodéputé. A deux jours du scrutin, il a également déclaré ne pas vouloir "rester à ce côté clochemerlesque dans lequel elle essaie de [l]'entraîner".
"S'ILS VEULENT UN 'NON' AU TRAITÉ EUROPÉEN, ILS VOTENT POUR MOI"
Comme on lui demandait pourquoi les électeurs devraient le choisir dimanche plutôt que son concurrent de gauche Philippe Kemel (PS), alors que les deux hommes sont au coude à coude dans les sondages, il a répondu : "Dans le Pas-de-Calais, 80 % des électeurs ont voté 'non' au traité constitutionnel de 2005. Que veulent les gens ? Un député qui vote 'oui' au nouveau traité européen ou un député qui vote 'non' ? S'ils veulent un 'non', ils votent pour moi, s'ils sont de gauche."
L'ex-sénateur PS en a profité pour attaquer les socialistes : "Pourquoi Mme Le Pen a-t-elle prospéré comme ça dans la région si ce n'est en raison des turpitudes de certains élus socialistes ?", a-t-il dit, rappelant notamment les affaires autour de Jean-Pierre Kucheida ou de Gérard Dalongeville.
Selon lui, "c'est ça qui a aidé Mme Le Pen à prendre pied, les socialistes n'ont pas l'air d'en tenir compte ! Et c'est sur moi qu'ils concentrent leurs critiques, ce n'est pas juste, car moi j'ai aidé François Hollande a être élu avec mes camarades du Front de gauche."
M. Mélenchon a répété ne pas être dans l'opposition, prenant "l'engagement solennel de ne jamais faire tomber le gouvernement", tout en se disant "autonome et conquérant" : "Nous votons comme nous voulons à chaque étape." Et peut-être que "nous entraînerons les socialistes à être plus sociaux qu'il n'avaient l'idée de l'être au départ", a-t-il conclu, espérant un groupe fort du FG à l'Assemblée.
a écrit :En même temps, les militants du Front de Gauche - dont la majorité est au PCF - dont avant tout impliqués dans la campagne pour faire le meilleur score le 10 juin... ça n'empêche pas de débattre et de s'opposer le cas échéant, mais pour l'instant beaucoup ont d'autres choses en tête...
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