(interluttant @ dimanche 6 septembre 2009 à 15:14 a écrit : Moi, je me réfère à la tradition LO, qui, comme chacun sait, n'est pas de prendre la parole dans les réunions PC comme un gauchiste.
Quant aux camarades de LO qui, lors de cette réunion électorale, ont choisi de se taire, je ne pense pas que ç'aurait été mieux qu'ils parlent : je n'ai pas de meilleure solution, je pense qu'il aurait été simplement mieux qu'ils ne soient pas candidats sur la liste.
Ensuite, élus sur cette liste ou pas, il est certain, comme dit Sinoue, qu'on ne les abordera "pas de la même manière", mais je conteste que ça leur facilite la tache de se faire élire dans ces conditions.
S'ils avaient fait campagne sur une liste LO ou LO-NPA, y compris pour y être élu si possible, cela aurait été une autre paire de manches :sneaky2:
Pour ma part, je pense que ce serait très bien qu'il y ait des listes PCF-NPA-LO, mais à certaines conditions :
-Que ces accords électoraux soient conclus sur la base d'une programme minimum national et local,
-Que ces accords ne restent pas purement électoraux mais soient prolongés par un travail commun sur le terrain de la défense des intérets des travailleurs et de la population.
A ces conditions, de tels accords peuvent contribuer à renforcer les liens fraternels entre militants de ces différents partis et dans une certaine mesure la situation des classes populaires dans cette période de crise.
Faudrait-il privilégier des accords limités aux seuls NPA et LO ,pour défendre des positions révolutionnaires plus "tranchées", il me semble que c'est une question tactique qui peut se discuter...
Je ne connais pas la situation de Corbeil, mais si des accords électoraux sont conclus sans programme, ou quasiment sur la base des positions du PCF - si c'est seulement celle-ci qui apparait publiquement ou très majoritairement -, évidemment cela revient à mettre les forces d'extrême-gauche à la remorque de la politique du PCF. C'est d'ailleurs ce qu'espère souvent ses dirigeants locaux, au delà de la sincérité et du désir d'unité des militants : récupérer les voix d'extrême-gauche et utiliser celle-ci comme marchepied.
Si l'affaire est mal engagée au départ, il devient évidemment difficile d'intervenir pour critiquer l'orientation de la campagne au cours de réunions électorales. Pas impossible mais délicat vis à vis des "alliés" du moment.
Quant à savoir s'il faut intervenir ou non, prendre la parole dans des réunions, il n'y a aucun principe qui s'y oppose, c'est seulement une question d'opportunité tactique.
Mais, Interluttant, si vraiment des choses inaceptables ont été dites dans cette réunion, il me semble que tu aurais du prendre la parole... :33:
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Quant aux avantages d'être élu CM, il me semble que nous en avons déjà longuement discuté. Ces avantages sont incontestables, mais ils ont des contreparties, et surtout ils ne peuvent pas à mon avis justifier de mettre son drapeau dans sa poche d'une façon ou d'une autre.