militer dans la jeunesse scolarisée

[zetkin]

moi j'ai souvenir de plusieurs centaines d'élèves de CET invités après manif au cinéma invités par metteur en scène, je ne mesouviens plus du titre, c'était en 1976

[com_71]

1000 élèves de CET à la Mutu ? Je n'ai pas souvenir d'un tel succès...
La fête de Ceux du Technique ?

[artza]

1000 élèves de CET à la Mutu ? Je n'ai pas souvenir d'un tel succès...

La fête de Ceux du Technique ?

Il y eu aussi une Conférence nationale de Ceux du technique qui avait approuvé quelque chose comme une plate-forme et des statuts. Une brochure avait été publié là-dessus.

Est-ce ça les mille à la Mutualité? Ca me semble beaucoup.

Je me souviens aussi d'une fête de Ceux du tech. à la salle Japy je ne pense pas qu'il y avait mille collégiens! Mille visiteurs?

Je crois qu'il s'est tenu deux ou trois fêtes de Ceux du technique et le petit journal mensuel est sorti pendant trois ans, quatre ans?

Bref CDT c'était la jeunesse je n'en étais plus

[Koceila]

Une anecdote. Dans son bouquin "Rouge c'est la vie" (que je n'aime par ailleurs vraiment pas du tout), Jonquet raconte que, sympathisant lycéen de LO, il vendait ke journal devant un lycée. Une prof qui était alors son "contact" officiel l'avait engueulé parce qu'il lui avait dit bonjour devant le bahut alors qu'elle était "clandestine" dans l'établissement. Jonquet est certes devenu sociale-démocrate et sécuritaire, mais ce n'est pas un menteur.

Et alors?

--Les camarades qui voulaient discuter de ce sujet, (Lol sera content ) pourront continuer tranquillles.
Ceux qui veulent poursuivre leur digressions sur LO en général... pourront aussi le faire sur cet autre fil...--Zelda

[Ottokar]

j'ai lu cela chez Joncquet et j'ai bondi, d'autant que j'ai connu la camarade en question. Les profs de LO sont toujours apparus publiquement. Aujourd'hui certains sont connus, candidats LO, représentants officiels de LO, ont mené des grèves. Dans les années 70, ceux que j'ai connus ne faisaient pas autre chose et il aurait été inconcevable de laisser un camarade "diriger", au sens de donner des conseils qui peuvent entraîner de graves conséquences pour des salariés (être virés par exemple), alors que ce même camarade menait une existence bien tranquille dans son milieu. La fraternité, la confiance, elle vient de risques partagés, d'un égal engagement qui font naître un respect mutuel. Le seul cas où l'on pourrait imaginer un camarade inconnu de son milieu est lorsqu'il doit assumer des tâches techniques indispensables à un parti, comme lors que certaines périodes dures (cf guerre d'Algérie, récits de Trepper, etc). Ou dans certains emplois très particuliers, comme Koch raconte Hardy visiteur médical vendant ses formations aux patrons de la pharmacie... il aurait eu du mal à les vendre en tant que dirigeant de LO ! mais je doute que beaucoup de camarades se soient faits embaucher en mettant leur appartennace politique sur leur CV !

Il est possible -je dis bien possible- que dans le climat un peu parano de l'après 68 (VO avait été dissout, la LCR aussi, deux fois, les militants étaient arrêtés et fichés lors des ventes de l'hebdomadaire, des camarades n'ont pu être enseignants à l'EN parce qu'ils avaient été condamnés pour "rébellion" lors d'arrestations...) cette copine ait voulu apprendre (maladroitement puisqu'il n'a rien compris) quelques règles de discrétion au jeune Joncquet. Et lui dire que même lorsqu'on se connaît on peut parfois faire semblant de ne pas se connaître.

Elle a eu tort puisqu'il était trop con pour les comprendre. Ce qui n'est pas le cas des intervenants ici, évidemment.

[Ottokar]

Le cas particulier évoqué par Joncquet, s'il existe (je pense plutôt qu'il s'agit d'une incompréhension, comme le livre en fourmille), a sûrement une explication raisonnable du type de celles qui ont été évoquées. Il en fait un cas général, sur les militants qui donnent des ordres sans assumer eux-mêmes les risques qu'ils font courir à d'autres. En ce sens, c'est une utilisation tronquée, et même calomnieuse.

Je ne sais pas à quoi fait allusion Vérié, mais comme on peut difficilement discuter de cas particulier, je propose de clore ici. Les souvenirs et les cas particuliers, on pourra éventuellement les évoquer de vive voix... autour d'un verre de thé à la menthe à la fête ?