Les municipales, c'est en mars

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Vérié » 25 Nov 2007, 10:57

DES ACCORDS DOIVENT SE FAIRE SUR UN PROGRAMME
Avant toute chose, il semble aussi que toute allliance, accord tactique, doit se faire sur la base d'un programme, meme minimum. LO devrait donc commencer par proposer un programme, qui ne serait évidemment pas un programme socialiste, mais un programmer correspondant aux interets des travailleurs et des classes populaires, au niveau local et national.

En l'absence d'engagement sur un tel programme, qui peut se négocier mais pas trop à la baisse tout de meme, je ne pense pas qu'on puisse s'allier avec qui que ce soit. Sinon il s'agit d'une alliance sans principe, purement électoraliste. Meme au deuxième tour, je pense qu'on peut exiger des engagements d'un candidat avant de le soutenir. Quand on n'a aucune audience ou une audience très faible, c'est évidemment difficile et la politique qui consiste à voter Mitterrand comme en 81 "par solidarité avec les travailleurs qui ne veulent plus de la droite" est acceptable (à l'époque j'étais contre personnellement).

Mais les quelques % de LO et de la LCR peuvent aujourd'hui être déterminants. Je ne vois pas pourquoi on les accorderait sans rien exiger - je parle pas d'exiger des postes élus, mais des engagements.

La meilleure démarche consisterait donc à avancer ce programme et s'allier avec les forces d'extrême-gauche et éventuellement de gauche qui l'acceptent, à commencer bien sur par la LCR. On verrait bien sur quoi accepterait de s'engager des candidats du PC et éventuellement quelques uns du PS.

En revanche, envoyer par courrier une proposition d'alliance dès le premier tour à une personnalité comme Danielle Bousquet, ex-directrice de campagne de Ségolène Royal - sur le seul objectif de conquérir ou de garder une mairie est une
démarche sans principe.

Concrétement, si des accords locaux devaient être conclus au coup par coup, comment cela pourrait-il se faire ? A partir des chances d'obtenir des élus ? A partir de la bonne volonté des candidats PC-PS ? Sur le bilan de la politique locale des personnalités en question ? On voit bien qu'on n'en sortirait pas. Une telle politique au coup par coup ne serait pas une politique nationale et apparaitrait inévitablement comme totalement opportuniste. On voit encore que la seule façon de procéder qui ne brouille pas complètement l'image de LO, c'est d'énoncer publiquement et nationalement le programme minimum sur lequel un accord est possible et souhaitable. Le mieux serait d'ailleurs d'établir ce programme avec la LCR et de s'adresser ensuite aux autres forces, car nous aurions ainsi beaucoup plus de poids que de nous livrer à des négociations locales en ordre dispersé. (Comme quelqu'un le soulignait, on n'est d'ailleurs pas sorti de l'auberge là où il y a plusieurs listes PC ou PS concurrentes, dissidentes etc formées généralement sur la base de rivalités personnelles et d'ambitions déçues !)

CAUTIONNER LE FUTUR PARTI DE LA LCR OU CAUTIONNER LE PS ?

Une des craintes semble être de cautionner l'opération de la LCR en s'alliant à elle.
Oui, ce risque existe évidemment. Mais ne vaut-il pas mieux cautionner la LCR que de cautionner le PC ou le PS ? La LCR n'est tout de même pas l'ennemi principal.
Il semble vraiment que LO manque de confiance dans ses militants et sympathisants en redoutant ainsi qu'ils ne restent pas suffisamment fermes sur leurs positions face à une LCR qui a le vent en poupe (enfin un petit vent qui peut tomber vite.)

Dans un interview de LIbération (samedi), Fabius constatait que le PS venait de se déconsidérer auprès du monde du travail à l'occasion des mouvements sociaux. Est-ce à nous de le remettre en piste en l'aidant à apparaîrte un peu plus à gauche à l'occasion des élections ?
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par pelon » 25 Nov 2007, 11:09

(Vérié @ dimanche 25 novembre 2007 à 09:57 a écrit : DES ACCORDS DOIVENT SE FAIRE SUR UN PROGRAMME
Avant toute chose, il semble aussi que toute allliance, accord tactique, doit se faire sur la base d'un programme, meme minimum.  LO devrait donc commencer par proposer un programme, qui ne serait évidemment pas un programme socialiste, mais un programmer correspondant aux interets des travailleurs et des classes populaires, au niveau local et national.


Tout dépend de ce que tu entends par programme correspondant aux intérêts des travailleurs au niveau national. Il n'est pas question d'un accord national avec le PC ou le PS. Au niveau local demander à un maire de gauche de signer un accord sur "l'interdiction des licenciements à commencer par les entreprises qui font des profits", c'est un leurre. Soit le maire pense que l'on se moque de lui, vu ce que représente LO, soit c'est le super-opportuniste qui signe n'importe quoi sachant que cela ne l'impacte en rien au niveau municipal et là on leurre la population. Au niveau municipal cela se pose autrement.

a écrit :
Une des craintes semble être de cautionner l'opération de la LCR en s'alliant à elle.
Oui, ce risque existe évidemment. Mais ne vaut-il pas mieux cautionner la LCR que de cautionner le PC ou le PS ? La LCR n'est tout de même pas l'ennemi principal.
Il semble vraiment que LO manque de confiance dans ses militants et sympathisants en redoutant ainsi qu'ils ne restent pas suffisamment fermes sur leurs positions


Le problème n'est pas là. La LCR va se servir des municipales, et c'est normal, pour construire le parti anticapitaliste, expérience que nous regardons avec bienveillance mais qui n'est pas notre choix. Rester ferme sur nos principes dans une alliance avec la LCR c'est saboter le travail de la LCR. Dans un meeting commun la LCR appelerait les gens de la salle à rejoindre le parti anticapitaliste et nous derrière, nous dirions que ce n'est pas vraiment le parti dont a besoin la classe ouvrière. Bonjour l'ambiance.
pelon
 
Message(s) : 33
Inscription : 30 Août 2002, 10:35

Message par elsa » 25 Nov 2007, 11:17

(com_71 @ dimanche 25 novembre 2007 à 10:43 a écrit :
(lucifer @ dimanche 25 novembre 2007 à 09:11 a écrit : Tu as raison, il faut 10% pour se maintenir, et aussi 5 % pour éventuelement fusionner et avoir des élus...

Ca c'est dans le cas où il y a un 2e tour. Rappelons qu'en 2002 la plupart des conseillers LO ont été élus au 1er tour, quand la liste victorieuse a eu plus de 50 % des voix et obtenu donc 50 % des élus, le reste étant réparti à la proportionnelle sans 2e tour. (loi électorale pour les villes de plus de 3500 habitants)

Bien sûr, on ne peut pas éliminer la possibilité qu'une liste fasse plus de 50% des voix. Mais si c'est une liste de droite, ça n'aura pas beaucoup aider la gauche d'avoir des candidats de LO sur ses listes et si c'est une liste de gauche, elle n'avait pas vraiment besoin de nous pour conserver sa mairie.

Donc je ne vois toujours pas en quoi la présence de listes de LO aux municipales nuirait à la gauche. Après, c'est clair que les chances d'avoir des élus sont beaucoup plus grandes en se présentant sur une liste de gauche plutôt que seul ou avec la LCR, qu'il y ait un tour ou deux.
elsa
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Sep 2006, 07:03

Message par Wapi » 25 Nov 2007, 11:49

En effet, on ne veut pas nuire à la gauche,

Maintenant, que la gauche veuille se nuire à elle-même en tournant d'office le dos à ceux qui sont restés fidèles aux intérêts des travailleurs ... c'est une politique que les travailleurs apprécieront comme ils le souhaitent.
Wapi
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Jan 2005, 16:30

Message par com_71 » 25 Nov 2007, 12:02

(elsa @ dimanche 25 novembre 2007 à 11:17 a écrit :
Donc je ne vois toujours pas en quoi la présence de listes de LO aux municipales nuirait à la gauche.
Sans chercher bien loin, la présence, ou pas, d'une liste LO, peut modifier l'ordre des résultats PCF-PS, s'ils se présentent séparément, ou empêcher une liste d'accéder au 2e tour.

C'était vrai dans les municipales du passé et je suis sûr que Lo ne l'ignorait pas.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6381
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par Gaby » 25 Nov 2007, 12:25

(pelon @ dimanche 25 novembre 2007 à 11:09 a écrit : Tout dépend de ce que tu entends par programme correspondant aux intérêts des travailleurs au niveau national. Il n'est pas question d'un accord national avec le PC ou le PS. Au niveau local demander à un maire de gauche de signer un accord sur "l'interdiction des licenciements à commencer par les entreprises qui font des profits", c'est un leurre. Soit le maire pense que l'on se moque de lui, vu ce que représente LO, soit c'est le super-opportuniste qui signe n'importe quoi sachant que cela ne l'impacte en rien au niveau municipal et là on leurre la population. Au niveau municipal cela se pose autrement.

Mais pourquoi exclure d'employer les municipales pour en faire une campagne nationale ? C'est trop d'imagination ? Et de toute façon, pour le sujet des municipales purement, comment dénoncer le jeu des marchés publics en se présentant avec la gauche ou en refusant de leur opposer un candidat ?

Chaque fois que je lis l'expression "ne pas nuire à la gauche", comme quand je lis "battre la droite", je vais sur le site http://www.daniellebousquet.fr/ pour prendre un peu la température, et je suis à chaque fois perplexe...
Gaby
 
Message(s) : 401
Inscription : 27 Fév 2004, 10:53

Message par com_71 » 25 Nov 2007, 15:38

(Gaby @ dimanche 25 novembre 2007 à 12:25 a écrit :Mais pourquoi exclure d'employer les municipales pour en faire une campagne nationale ? C'est trop d'imagination ?

On commence à boucler sur le sujet. Et des arguments sont complètement déconnectés de tout.

(R. Girardot a écrit :...Pour 2008, nous préparons à nouveau des listes Lutte Ouvrière qui seront au moins aussi nombreuses qu'en 2001. Le problème est que nous ne voulons pas que, dans la situation politique actuelle, nos listes puissent nuire aux listes de gauche.

C'est pourquoi nous avons engagé des discussions avec les listes de gauche qui nous sollicitaient et, dans d'autres cas, nous avons pris l'initiative en nous adressant aux candidats du PCF.


Pourquoi les listes LO ne permettraient pas, de fait, comme en 2001, une campagne nationale déclinée localement, ou des campagnes locales à extension nationale, comme on voudra ?
En quoi le fait que d'autres configurations locales soient envisagées devrait l'empêcher ?
Pourquoi les candidats de Lutte Ouvrière présents éventuellement avec d'autres sur une liste cesseraient de représenter leur organisation, avec ses choix sociaux et politiques, ses traditions... ?

(Gaby a écrit :pour le sujet des municipales purement, comment dénoncer le jeu des marchés publics en se présentant avec la gauche ou en refusant de leur opposer un candidat ?


Comment ? Mais en continuant de dire ce qui mérite de l'être, en permettant au maximum de travailleurs d'intervenir sur questions...

Et entre parenthèses la présentation d'un candidat a souvent été refusée aux dernières élections municipales, non par LO, mais du fait des forces militantes disponibles.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6381
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par Vérié » 25 Nov 2007, 17:18

(pelon @ dimanche 25 novembre 2007 à 11:09 a écrit :
(Vérié @ dimanche 25 novembre 2007 à 09:57 a écrit : DES ACCORDS DOIVENT SE FAIRE SUR UN PROGRAMME
Avant toute chose, il semble aussi que toute allliance, accord tactique, doit se faire sur la base d'un programme, meme minimum.  LO devrait donc commencer par proposer un programme, qui ne serait évidemment pas un programme socialiste, mais un programmer correspondant aux interets des travailleurs et des classes populaires, au niveau local et national.


Tout dépend de ce que tu entends par programme correspondant aux intérêts des travailleurs au niveau national. Il n'est pas question d'un accord national avec le PC ou le PS. Au niveau local demander à un maire de gauche de signer un accord sur "l'interdiction des licenciements à commencer par les entreprises qui font des profits", c'est un leurre. Soit le maire pense que l'on se moque de lui, vu ce que représente LO, soit c'est le super-opportuniste qui signe n'importe quoi sachant que cela ne l'impacte en rien au niveau municipal et là on leurre la population. Au niveau municipal cela se pose autrement.

[
Il ne peut pas être question d'un accord national, dis-tu. S'il était possible de conclure un accord sur un programme correspondant aux interets des travailleurs, meme minimum, pourquoi pas dans certaines circonstances (aujourd'hui, certes non)? Mais il est clair en effet que le PS de Hollande ne signerait pas un tel accord. Ne serait-ce que parce que, dans certains coins, le PS va s'allier avec le Modem ou d'autres politiciens de droite.

DEFINIR DES CONDITIONS AU NIVEAU NATIONAL ET LES FAIRE CONNAITRE

Le PC ne signerait pas non plus nationalement, parce qu'il ne veut pas être coincé et tient à conserver la possibilité de s'allier au PS sur des bases floues, voire lui aussi avec des politiciens plus à droite dans certains cas.

Mais cela n'empeche pas :
1) De définir nationalement les conditions minimum qui président à un accord local, c'est à dire un programme correspondant aux interets des travailleurs sur le plan national et local. Bien sur, ce programme ne peut pas etre le programme complet de LO, sinon il faudrait demander aux autres forces politiques de rejoindre LO... Ces conditions doivent etre clairement connues et valables partout.

2) De mener une campagne nationale sur ce programme. En expliquant que, parout où nous avons conclu des accords, c'est sur ces bases et non pour avoir de meilleures chances de gagner des sièges.

UNE POLITIQUE A GEOMETRIE VARIABLE PASSERA POUR UNE POLITIQUE DE COMBINES ELECTORALES COMME CELLES DES PARTIS BOURGEOIS

Cela serait une politique claire, contrairement à la directive d'ordre général de "ne pas nuire à la gauche", qui ne veut strictement rien dire. Voterions nous Frèche pour ne pas nuire à la gauche ? Ou Brad ? Ou André Gérin ? etc La gauche est un terme flou qui n'a pas de signification pour nous, comme LO l'a maintes fois, à juste titre, répété. Ce qui nous motive, ce sont les interets des travailleurs et des classes populaires, pas le remplacement d'un politicien par un autre politicien autoproclamé "de gauche" qui va faire la meme politique. Or, nous savons tous que de nombreux maires PS, voire mais plus rarement PC, font exactement la meme politique locale que la droite. Certains d'entre eux mènent meme une politique plus hostile aux interets des travailleurs que certains maires de droite. Exemple : Stasi, qui est de droite et qui se bat pour régulariser les sans-papiers.

Une politique électorale, même municipale, ne peut donc pas être à géométrie variable, guidée par les seules situations locales : ici alliance avec le PC contre le PS pour garder une municipalité PC, ici alliance avec le PS contre la droite, et là alliance avec la LCR faute de mieux ou liste LO isolée. Cette confusion ne pourrait que donner aux électeurs l'impression que LO est rentrée dans le jeu politique traditionnel, avec des alliances au coup par coup en fonction de ses interets de boutique. A la manière du PC et du PS qui eux aussi passent des alliances au coup par coup, au mieux de leurs interets et rivalités locales.

Quant à savoit s'il faut exiger dans le programme d'accord l'interdiction des licenciements, ça peut se discuter. Mais la politique la plus claire serait tout de meme de se présenter avec la LCR au premier tour, puis de voter éventuellement au deuxième en demandant aux candidats de s'engager.
___

Remarque. Pelon dit qu'il n'est pas possible de s'allier avec la LCR car, dans les meetings, la LCR défendrait son projet de parti. Mais, alors, Pelon, que crois-tu que vont dire les politiciens du PS comme Bousquet dans les meetings ? Ca ne te gène pas ?
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par Vérié » 25 Nov 2007, 17:25

(lucifer @ dimanche 25 novembre 2007 à 15:34 a écrit : 1)"DES accords doivent se faire sur un programme"dis tu et bien non,si des accords de listes communes se font,ce doit etre sur"des programmes"chaques composantes(LO,LCR,PC,PS..etc..)devant garder et défendre le sien.Vouloir un"programme commun"c'est accréditer,aupres des travailleurs,l'idée que les élus de gauches tiennent leurs promesses.

2) Tu dis:"Je parle pas d'éxiger des élus,mais des engagements"et bien moi je dis exactement le contraire,je n'éxige pas des engagements qui ne serons pas tenus,mais des élus qui porteronts pendant 6 ans les revendications des travailleurs,les informeront,et soutiendront leurs lutte.
1 ) Je regrette, mais, dans une commune, si le candidat à la mairie s'engage publiquement par exemple à stopper un programme immobilier destiné aux classes moyennes pour construire des HLM à la place, nous aurons tout de meme la possibilité de lui rappeler ses engagements de le dénoncer devant la population. Maintenant, je t'accorde qu'un bout de papier signé et des déclarations, ça ne représente pas des ganranties. C'est seulement un minimum et je ne dis pas qu'il faut s'allier avec n'importe quel politicien opportuniste pret à signer avec le diable pour avoir des chances d'etre élu.

Mais, si tu veux mon avis, ils ne signeront pas si facilement que ça car ils tiennent au soutien de la bourgeoisie qui n'apprécierait pas, sauf dans des circonstances particulières. Regarde Ségolène Royal qui a regretté d'avoir défendu l'augmentation du SMIC et en fait une des causes de sa dégaite.

2) Si on suit ce raisonnement, tout serait bon pour avoir des élus. C'est une bonne chose d'avoir des élus, mais pas au prix de s'allier avec n'importe qui dans n'importe quelles conditions.
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

PrécédentSuivant

Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)

cron