Réalisme
Je retrouve chez quijote une perception des manifs du printemps 2003 identique à la mienne : « moi aussi j 'aurais voulu que le mouvement s 'étende au privé , et j'ai gueulé comme tout le monde "grève générale"( du moins aux endroits dela manif où je me trouvais ) malheureuselment malgré nos "appels" le mouvement ne s'est étendu. »
Là, ce n'est pas se raconter des bobards, cette constatation est réaliste, et franchement, du coup, lohen, c'est plutôt pour toi qu'on peut se dire : « Lors du dernier printemps, je ne sais pas où tu étais. » Je ne vois vraiment quel plaisir on peut avoir à se tirer une balle dans le pied.
Allez, oublions.
Le réalisme, je le retrouve dans le dernier message de pelon (dans la première partie, sur les luttes). Je le signe complètement (d'autant plus que c'est bien synthétisé, ce que je sais pas vraiment faire). OK, évitons de « reboucler » sur l'analyse du mouvement du printemps 2003.
J'ai apprécié les dernier messages de lohen et de wolf. Oui, ce qu'on cause ici mérite « un autre traitement qu'un escamotage polémique. » J'ai apprécié les messages parce que les idées étaient exposées sans vouloir taper la tête de l'autre contre un lavabo (du moins raisonnablement). Je ne crois pas être d'accord mais ça semble permettre de savoir où on n'est pas d'accord.
1. lohen : les manifs (impressionnantes) du printemps 2003 n'ont pas fait céder le gouvernement. L'attitude des directions syndicales a conforté le gouvernement dans son raidissement.
2. wolf : ce n'est pas le mouvement qui n'a pas été assez fort, il l'était, c'est la félonie ou la passivité des appareils syndicaux qui a gelé l'extension du mouvement et entraîné la démoralisation des troupes.
Pelon vient de répondre sur les luttes de 2003, en élargissant l'analyse : au fait, qui n'est pas d'accord ?