LO et les prochaines municipales

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par pelon » 02 Fév 2008, 22:57

a écrit :
Angers
11:25 - samedi 02 février 2008
Les 12 premiers noms de la liste Angers à gauche
Le Parti communiste français et Lutte Ouvrière ont bouclé une liste commune composée de 29 femmes et 30 hommes. "Nous voulons faire de ces élections municipales un moyen de résister à la politique de la droite, de construire une véritable alternative de gauche, d'obtenir les conditions de vie meilleures dans notre ville".

La tête de liste est Jean-Louis Grégoire, militant communiste, 62 ans, ancien inspecteur des impôts. Avec lui: Marie-José Faligant, Lutte Ouvrière, 49 ans, infirmière au CHU, Alain Le Cornec, PCF, 42 ans, technicien de laboratoire, Marie-Odile Coquereau, syndicaliste, 51 ans, ouvrière, Franck L'Huillier, LO,  35 ans, professeur de lettres, Pauline Delecolle, PCF, 22 ans, étudiante, Jean-Paul Brachet, 71 ans, professeur retraité, Brigitte Bellanger, LO, 48 ans, aide-soignante au CHU, Denis Gaspard, PCF, 48 ans, médecin généraliste, Françoise Boïldieu, 62 ans, proviseur à la retraite, militante syndicale, Divier Testut, LO, 54 ans, syndicaliste, ouvrier-tourneur, et Natacha Bleu-Combelles, 40 ans, aide à domicile.

Plus d'informations demain dans Ouest-FranceOuest-France
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Message par pelon » 02 Fév 2008, 23:00

a écrit :
Jean-Yves Payet : “La vraie liste de gauche à Saint-Benoît”
CLICANOO.COM | Publié le 2 février 2008
Lui a une étiquette et il en est même très fier. Comme en 2001 (3,5 % au 1er tour), Jean-Yves Payet sera bien candidat aux municipales à Saint-Benoît sous la bannière de Lutte ouvrière. Sa présence aux cantonales sera, elle, confirmée – ou non – d’ici à la fin de la semaine prochaine.

“La liste de défense des travailleurs, des chômeurs et des retraités face à un gouvernement aussi violent contre les chômeurs et les RMIstes. Pour que ceux qui luttent contre toutes les injustices soient présents au conseil municipal”, affiche d’emblée son chef de file. En précisant que sa liste reste ouverte “aux militants socialistes et communistes”, déçus par leur parti.

Titularisation “possible”

Jean-Yves Payet annonce d’ailleurs le soutien de partisans des deux formations, venus gonfler les rangs de LO pour le combat des municipales. Une position qui suit une tentative d’union avec la liste de Jean-Claude Fruteau, “suivant les directives nationales de notre parti”, mais qui a achoppé, “personne ne pouvant choisir pour nous nos représentants”. Âgé de 41 ans et chargé d’étude à la chambre d’agriculture, le Bénédictin entend “réorienter le budget de la commune vers le logement social, vers la titularisation des employés communaux, vers le soutien aux travailleurs, l’éducation et l’encadrement des jeunes pour combattre la délinquance. Des jeunes aujourd’hui livrés à eux-mêmes dans les quartiers”. La titularisation des employés communaux lui semble tout à fait réalisable sur la mandature. La liste de Lutte ouvrière serait la seule “qui aura les tripes de défendre les intérêts des plus faibles”. “Où est le député de l’Est ?”, questionne le candidat en évoquant le sujet des précaires, de la titularisation ou encore du vote du traité européen “simplifié”. Une liste LO serait également en “construction” sur Sainte-Suzanne, annonce le candidat. Concernant le second tour, les portes restent toutefois ouvertes à “une discussion pour un accord électoral”.

P.M.
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Message par pelon » 02 Fév 2008, 23:06

Saint quentin, dans l'Aisne

a écrit :
Municipales : la gauche maxi-plurielle s’attaque à Xavier Bertrand
Du PS à l'extrême gauche, la gauche fait front commun à Saint quentin, dans l'Aisne, pour mettre à mal le ministre Xavier Bertrand (Reuters).
PS, PCF, MRC, Verts, mais aussi LO, LCR et PT… toute la gauche s’unit sur une même liste pour les municipales à Saint-quentin, dans l’Aisne, la ville où le ministre du Travail est élu.
François Vignal

«Historique», «exceptionnel», «C’est une première»… La liste d’union de la gauche de Saint-Quentin, dans l’Aisne, étonne jusqu’à ses propres membres. Pour les plus enthousiastes, il s’agit d'une liste d’union générale qui va ébranler la droite locale, et, via le ministre Xavier Bertrand, adjoint au maire sortant UMP Pierre André, peut-être la droite nationale.
Mais c'est une liste grand écart, diront les sceptiques. Et pour cause : à la classique ex-gauche plurielle (PS, PC, MRC et Verts), Lutte ouvrière (LO), le Parti des travailleurs (PT) et la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) ont donné leur accord pour faire partie de cette liste aux allures de grande famille de la gauche réunie.

«Nous avons dépassé nos clivages»

«Nous avons voulu faire un front uni contre la droite saint-quentinoise, mais aussi contre la politique gouvernementale actuelle. Nous avons dépassé nos clivages pour ça», explique le socialiste Jean-Pierre Lançon, qui mène la liste.

Monter une telle liste n’a pas été aisé. D’abord réunis à l’initiative du Parti communiste, plus d’une réunion ont été nécessaires pour mettre d’accord tous les partis. «Il a fallu faire des concessions. Mais nous sommes entre adultes responsables», raconte Laurent Elie, des chevènementistes du Mouvement républicain et citoyen.

LO : «Ce qui nous réunit est plus fort que ce qui nous sépare»

«Ce qui nous réunit est plus fort que ce qui nous sépare. Or nous sommes dans une situation où les travailleurs en prennent plein la figure. Notre objectif commun est de faire reculer la droite», résume Anne Zanditenas, de LO, qui rappelle que son parti avait appelé aux accords les plus larges, n’excluant pas quelques listes avec le PS (comme à Perpignan, à Saint-Chaumont dans la Loire ou a Vénissieux et Vault-en-Velin avec le PC). Mais elle précise : «On continuera à distribuer notre propagande parallèlement, tout en tractant pour la liste.»

Pour la LCR, passer le cap a été en revanche plus difficile. Nationalement, le parti d’Olivier Besancenot, en pleine refondation, n’appelle pas à s’unir au PS, mais au contraire, quasiment à le combattre, du moins le dénoncer. «Pour eux, nous sommes des sociaux-traîtres», explique en rigolant un membre de la gauche saint-quentinoise.

«Un mini-laboratoire de la gauche»

Mais la situation locale a favorisé l’accord de la LCR : une droite très présente, qui a remporté la mairie avec plus de 70% au premier tour lors des dernières municipales, la présence de Xavier Bertrand, et pour mener la liste celle du socialiste fabiusien Jean-Pierre Lançon. «Il a été pour le “non” au référendum européen et on le retrouve souvent avec nous dans les luttes. C’est un vrai socialiste de gauche», justifie Dimitri Severac, l’un des responsables locaux de la LCR.

Assiste-t-on aux prémisses d’une refondation de la gauche allant de la LCR au PS ? «Dans la phase de reconstruction de la gauche, c’est un peu un mini-laboratoire» veut croire le socialiste Jean-Pierre Lançon. «C’est un test. Nous avons déjà de bons échos ici», explique Jean-Pierre Tournay, du PC.

Malmener Xavier Bertrand

Dimitri Severac minimise lui l’enthousiasme de ses nouveaux amis : «Cet accord est juste local. Un accord avec la direction du PS reste impossible. Quand on voit Ségolène Royal qui offrait une place de premier ministre à François Bayrou lors des présidentielles…»

«On va essuyer les plâtres de ce genre d’accord», pense Laurent Elie, du MRC. Mais pour lui, le jeu en vaut la chandelle : «On peut montrer que la gauche est capable de s’unir au lieu de se tirer dans les pattes.» Surtout la perspective de malmener Xavier Bertrand, «un premier ministrable», est trop belle. Malmener, à défaut de le battre. Car avec 24% pour le PS et à peine 5% pour le PT lors des dernières municipales, Jean-Luc Tournay reconnaît qu’«arriver au second tour» serait déjà bien. Presque une victoire.

LIBERATION.FR : lundi 28 janvier 2008
http://www.liberation.fr/actualite/politiq...u/306610.FR.php
© Libération
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Message par com_71 » 03 Fév 2008, 14:51

Tract Drancy 27.01.2008

a écrit :Une gauche moderne et rassemblée pour Drancy

Après sept ans d’une municipalité de droite, l’aspiration à faire du neuf grandit. Démocratie bafouée, mépris de la population, dépenses non maîtrisées, santé et logement social sacrifiés, ça suffit ! La droite, Jean-Christophe Lagarde, ça suffit !

Réunies sur une ambition de renouveau et de modernité, toutes les forces de gauche et citoyennes de notre ville s’engagent pour placer Drancy sur les rails de la solidarité, du progrès et de l’innovation._

Le Parti Communiste (PCF), le Parti Socialiste (PS), Lutte Ouvrière (LO), Les Verts, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), le Parti Républicain de Gauche (PRG), le Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale (MARS), le Collectif Drancy Citoyen et de nombreux citoyens progressistes de Drancy s’engagent autour d’Eliane Assassi, Sénatrice de la Seine Saint- Denis connue pour ses combats résolus au Parlement et Gilles Saulière, chef d’entreprise nouvelles technologies.

Une liste profondément ancrée à gauche, porteuse des valeurs de rassemblement qui caractérisent notre ville se constitue autour de la Sénatrice Eliane Assassi et de Gilles Saulière pour ouvrir un meilleur avenir aux Drancéennes et aux Drancéens. Logement, emploi, culture, éducation, jeunesse et enfance, construction d’équipements nécessaires, politique innovante pour les personnes âgées, sécurité, rénovation urbaine et cadre de vie : sur toutes ces questions et bien d’autres encore nous voulons promouvoir une politique locale dont les maîtres mot seront la démocratie, l’exercice de la citoyenneté violemment bafoués ces dernières années par " le fait du Prince ".

Dans chaque quartier, des rencontres vont s’organiser afin que ce projet soit nourri des avis et propositions des Drancéennes et Drancéens qui souhaitent que leur ville entre dans une nouvelle ère. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et la détermination de battre la droite dans une ville profondément ancrée à gauche, que nous entamons cette campagne électorale. Drancy mérite mieux que le système autoritaire de Jean-Christophe Lagarde. Nous voulons une gestion municipale humaine et généreuse. Autour de la Sénatrice Eliane Assassi et de Gilles Saulière, se réunissent des compétences et des convictions qui permettront à notre ville d’entrer dans une nouvelle étape, tournée vers ses villes voisines, le Département et la Région, une ville accueillante et démocratique, entreprenante et solidaire, moderne et ouverte.

Drancy le 27 janvier 2008
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 03 Fév 2008, 15:08

Vierzon :

(Le Berry.fr 25.01.2008 a écrit :
Pourquoi Lutte ouvrière a dit banco à la liste de gauche

Régis Robin, élu depuis 1995, qui a rejoint avec Hélène Chantôme la liste de Nicolas Sansu, revient sur ce choix.

« Cet accord local est issu d'un raisonnement politique général » explique Régis Robin. Comme à Bourges, Lutte ouvrière a rejoint la liste de gauche. Et ils seront deux sur la liste de Nicolas Sansu : Régis Robin, élu depuis 1995 et Hélène Chantôme. L'infatigable militant « des travailleurs » et ennemi public de la gestion privée (de l'eau en particulier), sait très bien qu'on ne fait pas infléchir une politique nationale au niveau municipal. « Mais une municipalité peut compenser les pires conséquences de cette politique-là. » Accord historique à Vierzon. depuis 1971, Lutte ouvrière présentait une liste. Avant de se lancer dans cette aventure commune, Régis Robin a souhaité des garanties. Notamment de conserver son siège de conseiller municipal même en cas de défaite. « Il y a des actions à mener dans les villes. On a vu l'absence de priorités sociales de l'actuelle équipe. Cet accord correspond à ce que l'on représente, notamment la défense des intérêts des travailleurs. Cet accord c'est aussi le souhait de l'électorat de gauche. » Depuis deux mandats, la libre parole de Régis Robin a agacé jusqu'à celles et ceux qu'il vient de rejoindre. « On continuera à dire ce qu'on à dire » affirme le porte-parole de Lutte ouvrière. La re-municipalisation de l'eau et des autres services concédés, en projet sur la liste de gauche, est une idée qu'il défend avec une constance inébranlable. Pour le reste, il tient à garder son indépendance d'esprit même moulé dans une structure politique. « Cet accord local se fait dans une situation très précise » insiste-t-il. Le militant le constate à la sortie des usines, sur le marché hebdomadaire, dans les cités, « la population subit cette politique de droite, au pouvoir depuis des années. Pas de hausse de salaire, des petites retraites, le forfait médical. Tout ça mérite une riposte. »
Rémy Beurion
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Message par com_71 » 03 Fév 2008, 15:24

Bourges :

(la nouvelle république 19/12/2007 a écrit :


 
Lutte ouvrière rejoint la Gauche unie

Après le Parti socialiste, le Parti communiste, les Verts et le Mouvement républicain et citoyen, la liste La Gauche unie, conduite par Irène Félix, s'enrichit d'une nouvelle composante avec l'arrivée de Lutte ouvrière.

Sa chef de file, et par ailleurs conseillère municipale, Charlotte Cordat, a annoncé hier son ralliement pour les élections municipales de mars 2008 à Bourges. C'est une première, car LO avait toujours jusque-là présenté sa propre liste. « Ne voulant pas nuire à la liste de gauche, nous avons exploré avec elle la possibilité d'un accord. Aujourd'hui, cet accord est fait. Chacune de ces formations a une politique qui lui est propre et les différences de points de vue n'ont pas disparu avec cet accord. Et, à l'avenir, ces différences de points de vue politiques s'exprimeront normalement et librement, si besoin est. Mais ces divergences ne constituent pas un obstacle pour être partie prenante d'une liste unitaire, car nous partageons le souhait de l'électorat de gauche d'écarter la droite du contrôle de la vie municipale », explique Charlotte Cordat. « Je me félicite de l'union de la gauche la plus large possible. Cela nous donne les moyens d'aller à cette bataille municipale dans de bonnes conditions », ajoute Jean-Michel Guérineau (PCF).
Au terme d'une série de réunions et de rencontres qu'elle qualifie de « dynamiques », Irène Félix présentera, courant janvier, sa liste dans sa totalité.

J.-C.S
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Message par com_71 » 03 Fév 2008, 17:58

a écrit :L'Isle-Saint-Denis
Joël Flandrin, candidat du PCF et de LO

Le Parisien - 24/01/2008

LES COMMUNISTES et Lutte ouvrière ont choisi leur tête de liste à L’Ile-Saint-Denis, il s’agit de Joël Flandrin, un infirmier de 58 ans, « militant sportif » qui a été désigné en assemblée par soixante personnes membres d’un collectif de citoyens, habitants et salariés, constitué en septembre dernier. La liste, sur laquelle figurera, notamment, le vice-président (PCF) du conseil général Ronan Kerrest, est en cours de constitution.
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Message par com_71 » 03 Fév 2008, 18:15

Saint-Denis (93)

(Saint%Denis pour tous a écrit :Mercredi 30 janvier, devant plus de cinq cent personnes
Didier Paillard a présenté le projet et la liste « Saint-Denis pour tous »


Devant plus de cinq cent personnes réunies à la Bourse du Travail, Didier Paillard, maire de Saint-Denis, a présenté mercredi 30 janvier le projet et les candidats de la liste « Saint-Denis pour tous » aux élections municipales. Cette liste est soutenue par le PCF, les Verts, le MRC, Lutte Ouvrière, les Alternatifs et le mouvement MARS, ainsi qu’un comité local présidé par Patrick Braouezec, président de Plaine Commune.

Ces élections « auront un enjeu local et national » a déclaré Didier Paillard. Local « pour continuer de faire avancer une ville qui bouge, qui construit, qui lutte », et national « pour sanctionner la politique du gouvernement actuel, et ce président qui nous annonçait une augmentation du pouvoir d’achat, en oubliant de préciser que c’est seulement du sien dont il parlait ».

Présentant le projet « Saint-Denis pour tous », le maire a souligné l’originalité de la démarche choisie pour élaborer ce nouveau contrat communal « dans douze ateliers publics, des réunions de quartiers, des rencontres avec les partenaires de la gauche ». Au total « ce sont huit cents à un millier de personnes qui ont mis à la pâte ». Le résultat, « c’est un véritable projet pour la ville, étroitement lié à la place de la ville au cœur de Plaine Commune ».

Dans un document de 70 pages remis au public, le projet « Saint-Denis pour tous » contient 160 propositions, qui portent sur tous les aspects de la vie locale : emploi, logement, transports, discriminations, accès aux droits, santé, solidarités, sécurité, environnement, démocratie, culture, sport, coopération internationale. Pour Didier Paillard, « l’objectif majeur de ce projet, c’est que notre ville s’améliore et continue d’aller de l’avant, en restant une ville populaire, sans exclure les familles modestes, à qui nous devons garantir le droit de vivre ici ».

En matière de démocratie locale, deux innovations ont été annoncées par le Maire de Saint-Denis. La première est la création d’un « forum des engagements » qui procèdera chaque année avec les habitants à une évaluation du travail de l’équipe municipale sur l’état de mise en œuvre du projet. L’autre innovation est la création d’un Conseil consultatif des Dionysiens étrangers non ressortissants de l’Union européenne, qui n’ont donc pas le droit de vote, et qui représentent près du quart de la population de Saint-Denis.

« La crédibilité de ce projet, c’est notre bilan », a insisté la tête de liste, en rappelant les réalisations marquantes des sept dernières années : « si notre ville a gagné huit mille habitants en cinq ans, c’est qu’elle fait preuve de dynamisme ». Au passage, Didier Paillard a vivement dénoncé l’attitude de ses adversaires UMP et MODEM, « qui passent leur temps à dénigrer notre ville et sa population ».


Après l’intervention de Didier Paillard, les candidates et candidats de la liste « Saint-Denis Pour Tous » se sont présentés à tour de rôle, sans formalisme, donnant à cette soirée une tonalité chaleureuse et bon enfant.


La liste comprend des candidats présentés par les cinq partis de gauche qui la soutiennent, ainsi qu’une proportion très élevée de candidats non membres d’un parti, engagés dans la vie associative locale, qui représentent un tiers de la liste. La diversité est également au rendez-vous, avec dix-huit candidats sur cinquante-trois issus de l’immigration maghrébine, africaine, indienne, ainsi qu’une candidate de nationalité britannique. La benjamine a 21 ans et suit des études de droit. Le doyen de la liste a 63 ans. La moyenne d’âge de la liste est de 41 ans.

L’absence du PS dans cette liste a été une nouvelle fois regrettée par le Maire de Saint-Denis et par tous les intervenants. « Ce choix de diviser la gauche est incompréhensible, injustifié et profondément regrettable au moment où la politique de la droite fait tant de dégâts sociaux et humains » a indiqué Didier Paillard, ajoutant : « la place des socialistes de Saint-Denis est ici, à nos côtés, pour continuer de porter ensemble des combats, des projets, et une espérance ».

Clôturant la soirée, Patrick Braouezec, président du comité de soutien et président de Plaine Commune a souligné que l’avenir de la communauté d’agglomération Plaine Commune « est un enjeu majeur de ces élections ». S’appuyant sur l’actualité du scandale financier de la Société Générale, le président de Plaine Commune a fait le lien entre les 5 milliards d’euros volatilisés dans les marchés spéculatifs, et les 7 milliards d’euros nécessaires pour financer une série d’opérations majeures pour les habitants des villes de Plaine Commune.

« Nous avons un projet, nous avons une belle liste, alors maintenant allons-y ! » a lancé Patrick Braouezec, en annonçant que le comité de soutien qu’il préside compte déjà plus de huit cents Dionysiens.

Saint-Denis, le 31 janvier 2008
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Message par com_71 » 03 Fév 2008, 18:55

Ivry :

(Le Parisien du 20 décembre 2007 a écrit :
Pierre Gosnat rassemble de Lutte ouvrière aux Radicaux de gauche

APRÈS la désunion depuis deux mandats, un accord ralliant la gauche pour les élections municipales de mars prochain a été conclu à Ivry-sur-Seine.

Il sera d’ailleurs présenté ce matin à l’espace Robespierre.

La liste conduite par le député-maire sortant, Pierre Gosnat (PCF), rassemble communistes, socialistes, Verts, Radicaux de gauche, Lutte ouvrière et l’association Convergence citoyenne ivryenne.

Une union "exceptionnelle et inédite"

Une union jugée "exceptionnelle et inédite" qui devrait "servir d’exemple à d’autres communes", glisse un collaborateur de Pierre Gosnat.

En 2001, au premier tour, il conduisait certes une liste regroupant notamment le PCF, le PS et les Radicaux de gauche (qui remporta d’ailleurs 47 % des voix) mais les Verts (18 %) ainsi que Lutte ouvrière (5,40 %) avaient choisi de faire cavalier seul dans cette campagne.

La droite menée alors par Philippe Bachschmidt avait raflé 23 % des suffrages sur la commune.

Le nouveau candidat « de la majorité gouvernementale » aux municipales, Bruno Castelnau, part donc quelque peu isolé face à un bloc uni, et ce, sur une terre historiquement communiste, d’où le slogan qui orne son blog : « N’oubliez pas : nous sommes dirigés par les mêmes depuis 1925 ! »

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Message par com_71 » 03 Fév 2008, 21:43

Sotteville les Rouen :

(Paris Normandie a écrit :
Lutte ouvrière en solo


Jean-Luc Robin : « ça ne va pas changer le monde, mais si la droite pouvait prendre une bonne claque, ce serait une bonne chose »
Des militants, des syndicalistes, salariés, des demandeurs d'emploi, des retraités... « A Sotteville, la liste de Lutte ouvrière représente le monde du travail », résume Jean-Luc Robin. Le 9 mars, ce cheminot syndicaliste se présentera aux élections municipales sous la bannière du parti d'Arlette Laguiller.
Pourquoi ne pas avoir fait liste commune avec la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qui sera emmenée à Sotteville par Christine Poupin ? « Nous avons discuté avec d'autres listes, mais ça n'a pas abouti », explique Jean-Luc Robin. « A la LCR, ils sont partis dans la création d'un parti plus large, on ne s'associe pas à cette démarche. On tient à garder la lutte des classes, le trotskysme ».

6,1 % des voix en 2001
A Sotteville, l'extrême-gauche est toujours présente. En 2001, Daniel Dieudonné (LO) avait obtenu 6,1 % des voix, et Christine Poupin (LCR) 4,4 %.
« Cette année, avec l'arrivée de Sarkozy, c'est différent, poursuit Jean-Luc Robin.
Ça ne va pas changer le monde, mais si la droite pouvait se prendre une bonne claque, qu'elle perde des municipalités, ce serait une bonne chose ».
Il prend l'exemple des salariés de l'entreprise Reinier, qui nettoient les rames de la SNCF sur la gare de triage de Sotteville et qui viennent de mettre fin à une grève de six jours (voir Paris-Normandie des 26 et 31 janvier). « Regardez la Société générale, ils jouent avec des milliards d'euros, et après on propose quelques centimes de plus par mois à des gens qui ont des conditions de travail désastreuses. Il faut être solidaire de ces gens-là »...
Nouveau Mai 68
Pour Jean-Luc Robin, un mandat de conseiller municipal doit aussi servir à soutenir les salariés qui connaissent des problèmes. « Je ne dis pas que ceux qui sont en place ne gueulent pas, mais nous, on gueulera ! »
« Il faut aller voir les gens qui se battent. C'est la mobilisation qui fait avancer les choses ! Si les gens se battent, on peut faire reculer le gouvernement sur des points essentiels ». Et le militant de Lutte ouvrière d'espérer l'arrivée dun nouveau Mai 68, « qui aille jusqu'au bout ». « Avant 68, beaucoup disaient qu'il n'y aurait plus jamais de grand mouvement comme en 36 »...
G. L.
Samedi le 02 février 2008
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