impôts : la lâcheté des socialos

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Apfelstrudel » 26 Jan 2007, 07:59

(Don%Camillo @ vendredi 26 janvier 2007 à 07:41 a écrit :Sinon pour en revenir à nos moutons, je pense sincèrement qu'une plus grande participation des salariés aux décisions d'orientation stratégique serait de loin la meilleure solution. Car la prise du controle des entreprises par les salariés ne résoudra rien et ne gommera pas les différences, car il faudra toujours des managers pour organiser, des ingénieurs pour créer et des ouvriers pour réaliser.

Et qui contrôle ces managers ? Qui détient une part significative des bénéfices ? Qui peut mettre la pression sur qui avec derrière la menace de licenciement ? Qui a le droit de décider secrètement que telle usine va fermer, faisant subir de plein fouet le chômage à une ville voire à toute une région ?
La réponse à toutes ses questions est qu'une minorité de grands capitalistes a aujourd'hui le droit d'exercer sa dictature sur toute l'économie, avec ce que ça implique.
Je pense qu'il ne peut être mis fin à cette situation que si les travailleurs prennent eux-mêmes le contrôle de la production, et pour ça dans un premier temps cessent de tolérer que des décisions les concernant soient prises dans le secret des conseils d'administration, sans qu'on daigne seulement les tenir informés.
Ce que veulent beaucoup d'entreprises, c'est verser une partie des salaires, sans les augmenter bien sûr, sous forme d'"intéressement aux bénéfices", c'est à dire que si les capitalistes ne sont pas fichus de gérer correctement l'entreprise, ce soient les revenus des travailleurs qui diminuent. Rien à voir avec un mot à dire dans la gestion de l'entreprise, ça il n'en est pas question.
Apfelstrudel
 
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Message par Edgar » 26 Jan 2007, 09:38

Je pensais qu'il y avait bien longtemps que tout le monde avait compris que l'autogestion n'avait rien de révolutionnaire :

1) parce que le capitalisme ne permet pas que d'autres que les détenteurs du capital soient gestionnaires de l'économie. Pour répondre à je-ne-sais-plus-qui, c'est ça, la bourgeoisie ;

2) parce que la classe ouvrière n'a aucun intérêt à défendre dans le capitalisme, et c'est justement ça qui la rend révolutionnaire.

Vouloir que la classe ouvrière soit partie prenante à la gestion du capital, qu'elle soit "informée" des orientations stratégiques décidées par le capital et les Etats, c'est considérer que les intérêts de la classe ouvrière peuvent trouver leur place dans le capitalisme, c'est donc nier la nature révolutionnaire du prolétariat, nier l'affrontement bourgeoisie - prolétariat comme caractéristique fondamentale de la société capitaliste, c'est tirer un trait sur l'histoire. C'est laisser croire que si les conditions de la classe ouvrière sont si mauvaises et se dégradent de plus en plus, c'est seulement parce que ce ne sont pas les bonnes personnes qui gèrent le capital.

Où est la crise dans tout ça ?

(et dernière question : qui va dégainer le plus vite la citation de Trotski sur les sectaires ? :D :D )
Edgar
 
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Message par abounouwas » 26 Jan 2007, 11:54

"Oh la vache Edgard, ce que tu peux être sectaire.", in Les taches qui ne partent pas, Léon TROTSKY, 2007. :harhar:
abounouwas
 
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Message par Apfelstrudel » 26 Jan 2007, 13:08

(abounouwas @ vendredi 26 janvier 2007 à 11:54 a écrit :"Oh la vache Edgard, ce que tu peux être sectaire.", in Les taches qui ne partent pas, Léon TROTSKY, 2007.

:hinhin:
Apfelstrudel
 
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