Pour Chirac en 1997, il faudrait que tu fasses la nuance entre commettre une erreur personnelle et trahir sa classe. Parce que ça change quand même un certain nombre de choses.
a écrit :Et de toutes facons le mot d'ordre de dissolution correspond au niveau de conscience actuel. Proner le pouvoir aux soviets parait pour le moins premature et demander un gouvernement "moins liberal" est nettement timore vu le rapport de force politique.
Là, il y a un souci logique.
Parce qu'une dissolution amènerait (au mieux) un gouvernement PS (+ éventuellement PC). Qui ne serait pas moins "libéral" (disons, bourgeois) que celui de Raffarin (rappelons nous le couple Jospin-Buffet). Alors, c'est quoi, la revendication "timorée" ?
Je sais bien que tout cela s'appuie sur l'idée que gouvernement serait dissous :
a écrit :sous la pression de la rue
Mais là aussi, c'est une hypothèse qui arrive au moment opportun au secours de la conclusion. Parce que
a écrit :il existe un mouvement anti liberal qui est vaste, organise, populaire ... certes il lui manque le programme
Sauf que ça aussi, c'est faux. Où est ce mouvement ? Dans la rue ? Où sont ces militants qui cherchent un programme ? Se sont-ils détournés de leurs organisations réformistes ? Sont-ils en train d'alpaguer les militants de la LCR ou de LO (ou même d'autres) pour leur demander ce qu'il faut faire ?
Alors, comme disait le sage, "ni rire ni pleurer, comprendre". Et élaborer une politique juste, ça commence par ne pas se raconter d'histoires sur les situations existantes.