lycéens...

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par pelon » 15 Sep 2004, 16:26

Il n'y a pas que le temps passé. On est quand même dans une société où il est difficile, quand on provient de la petite bourgeoisie, de devenir un militant de la classe ouvrière. Alors, il existe un certain type d'activités qui sont pourissantes, je ne dit pas qu'elles vous pourissent à tous les coups. Mais par exemple, que vont foutre à la MNEF des révolutionnaires ? Tout le monde ne tourne pas comme Spithakis mais combien sont perdus pour la révolution avant d'en avoir connu les premers mots; gestionnaires, tenanciers permanents d'AG débiles et indigentes quand il ne se passe rien ... il faut l'avoir vu pour le croire.
Alors, oui, il faut faire partie des mobilisations étudiantes. Tout ce qui peut changer le climat social est bon à prendre. Le moindre signe de mécontentement doit rendre vigilant les révolutionnaires. Mais c'est un autre problème.
pelon
 
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Message par Endymion » 15 Sep 2004, 18:08

a écrit :j'ai bien lu l'article de Monnot sur les "regrets" de Besancenot

En effet l'excès inverse qu'on rencontre parfois chez des étudiants de la Lcr, c'est-à-dire des "étudiants" qui ne font que militer (et sur quelles bases, en plus...), ne vaut pas mieux.

Mais on peut parfaitement militer tout en suivant ses études de façon tout à fait normale.

a écrit :il existe un certain type d'activités qui sont pourissantes, je ne dit pas qu'elles vous pourissent à tous les coups

OK, là il y a un argument. Mais d'une part toute activité est potentiellement "pourrissante" (même en de faibles proportions), et ensuite tout dépend du type d'engagement syndical étudiant (quelle structure, quelles bases syndicales, quel temps consacré...).

a écrit :que vont foutre à la MNEF des révolutionnaires ?

Ceux qui se disent révolutionnaires et ont des postes à la LMDE (qui a remplacé la MNEF) ? Ils y vont pour le salaire, pardi !

Mais je pourrai retourner la question à certains étudiants de LO : que vont foutre à l'Unef des révolutionnaires ? D'autant plus que c'est juste pour donner 15 euro à une structure déjà ultra-financée de toutes parts. Ce qui s'appelle du pognon jeté par les fenêtres.
Endymion
 
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Message par Valiere » 15 Sep 2004, 23:43

Que vont faire des étudiants révolutionnaires à l'unef?
Y militer et ne pas laisser cet outil aux mains du PS.
Valiere
 
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Message par Valiere » 16 Sep 2004, 14:19

J'ai bien ri Rojo, mais tu pourrais peut être prendre un peu de respiration et utiliser ton clavier.
Valiere
 
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Message par Barikad » 16 Sep 2004, 14:40

(Valiere @ jeudi 16 septembre 2004 à 15:19 a écrit : J'ai bien ri Rojo, mais tu pourrais peut être prendre un peu de respiration et utiliser ton clavier.
:sygus:
Barikad
 
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Message par Nadia » 16 Sep 2004, 14:40

Si je comprends bien, Valière aimerait que les jeunes "révolutionnaires" viennent en masse dans l'UNEF pour concurrencer et surpasser les militants bureaucratisés du PS, et le temps qu'il faudra en AG stériles d'appareils ?
Je comprends les rires du Rojo... :sygus:
Nadia
 
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Message par zarta » 17 Sep 2004, 11:59

(Endymion @ mardi 14 septembre 2004 à 19:14 a écrit : En plus en défendant un étudiant ou un groupe d'étudiants sur des choses concrètes comme ça, on montre l'utilité et la nécessité de l'action collective, et c'est primordial !


tout à fait d'accord.
Et je pense que ce doit être pareil en lycée. Quand j'étais étudiante (dans une fac de réac qui se croyaient à l'abri de tout parce que scientifiques donc, dans leur esprit, élite du pays...), j'ai eu des contacts avec des lycéens. C'était l'époque de la réforme du bac (vers 91/92) et en même temps celles des BEP et CAP. L'idée était de faire un bac à la carte donc sans plus de reconnaissance nationale et de supprimer les CAP, seul diplôme reconnu par les conventions collectives pour devenir ouvrier P1, P2 etc. et voir son salaire augmenter à mesure de l'augmentation des grades et en fonction du nombre d'année d'expérience, c'est à dire avec une certaine protection de l'évolution de sa carrière. Quand j'ai expliqué aux gosses des LEP que leur diplome ne leur garantirait plus cette évolution, ils étaient nombreux à vouloir s'organiser. A cette époque les lycéens des lycées généraux se sont également organisés.
Ce qui montre que lorsque les explications et les propositions sont concrètes, les jeunes s'organisent...
Je ne comprends donc pas pourquoi la période actuelle ne serait pas propice à une organisation étudiante ou lycéenne syndicale : la valeur du baccalauréat est toujours en danger (et même de plus en plus) ; les cap ont presque tous été remplacé par des formations en apprentissage (sans diplome reconnu par les conventions collectives) : les problèmes sont les mêmes (parfois en plus grave) qu'il y a dix ans...
ps : nombreux sont les bacs techniques qui ne sont pas non plus reconnus par les conventions collectives. Dans les BEP, seuls certains sont reconnus, je crois que c'est le cas de ceux liés au secrétariat.
zarta
 
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Message par quijote » 17 Sep 2004, 14:58

Ce que dit Zarta est exact : nous devons intervenir dans des AG , dans des coordinations , sur ces questions : exemple : valeur des diplômes , Bac , Cap , remis en cause par le gouvernement et qui peuvent si on laisse faire aboutir à une plus grande précarisation de la jeunesse .

Mais il ne s 'agissait pas de cela .

On parlait de la nécessité ou pas de rentrer dans des structures militantes, ou de les créer : UNEF , Fidl , de les faire vivre , d ' y consacrer du temps , de prendre des responsabilités : autrement dit de devenir des hommes d 'appareil .

Et cela nous n 'en voulons pas .

Surtout actuellement , car compte tenu des l'etat actuel des choses : c 'est fatalement devenir des apparitchi , des maneuvriers , des bureaucrates en somme , rompus à toutes les ficelles de la politique , à toutes les magouilles .

Il n 'est que de voir ce que sont devenus les cadres de l 'AJS qui militaient à l 'UNEF : Melenchon , Cambadelis et autres ... et passés avec armes et bagages au PS



Si faire du travail en milieu étudiant aboutit à cela , eh! bien pas d 'accord
quijote
 
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