a écrit :
Les "jeunes cons de banlieue" sont plus ou moins organisés, ils se connaissent tous à l'intérieur d'un quartier, et ils sont + ou - épaulés par les intégristes.
Non, ils ne s'en prennent pas à la classe ouvrière, juste aux jeunes femmes de leur quartier ou du quartier voisin.
Nadia, relis les posts et restons sur un terrain sérieux sinon pas la peine de discuter. Les actes de violence subies par les femmes ne sont pas le fait de bandes organisées à travers tout le pays ! Vos propos ont au moins le mérite dans leur extrême de voir toute l'absurdité à laquelle pousse le fait de défendre l'orientation de NPNS.
a écrit :Que ces femmes s'organisent, fassent des réunions, des débats, je ne vois pas en quoi c'est "mal". Si elles veulent être mieux écoutées et protégées en cas de violence, notamment avec des machins spéciaux dans les commissariats et des logements d'urgence, je ne vois rien contre.
Ca n'a rien de mal je te rassure ! Mais avec l'illustration de l'article de LO, on voit bien que les femmes de banlieue sont d'accord avec moi : diplomes et boulot. Ce que je pointe du doigt c'est la contradiction entre les revendications des femmes et ce qui surgit au final dans les 5 propositions de NPNS. Entre le show d'Amara et ce qui se traduit dans ses 5 propositions.
De plus, je n'ai rien contre les logements d'urgence, je me suis insurgé de l'aumone dérisoire que constitue 50 logements.
A partir de là, quelle va être mon intervention dans une réunion NPNS, je vais au moins combattre pour que les vraies revendications soient défendues ! C'est le minimum. Sinon ca ne sert à rien que je sois communiste autant être au PS. au lieu d'apporter mon soutien aux "femmes qui refusent de s'incliner" ce qui signifie ni plus ni moins dans le cadre d'une réunion NPNS que dire "c'est très bien ce que vous faites", je dirais le chose suivante : "Nous avons exigé avec NPNS des logements, qu'en est-il aujourd'hui 1 an après ? 50 logements ! Est-ce suffisant ? Va-t-on s'en satisfaire ?" Et je me battrais pour que la réunion débouche sur l'établissement d'un certain nombre de revendication, élections de délégués avec mandats d'aller porter ces revendications au gvt. Je me battrais pour que dans la manifestation du 6 mars les mots d'ordre "Non aux fermetures de Maternité, plus de crèches" apparaissent sur les banderoles. J'appelerais la réunion à se mobiliser contre ce gouvernement pour la satisfaction de nos revendications."
Bref, je ferais mon boulot de communiste sortir d'un discours de criminalisation des jeunes de banlieues conforme à la ligne sécuritaire du gouvernement pour aller vers la mise en avant des revendications essentielles.