- lobby sioniste. Je m'interdis d'utiliser le terme "lobby" pour désigner les défenseurs du gouvernement israélien. "Lobby" est un mot notoirement associé à "mercantilisme", "finance", voire "escroquerie". Associé à une notion "sionisme" en lien avec la judéité, il acquiert en lui-même une connotation antisémite.
- lobby religieux. Idem. S'y ajoute une dénonciation implicite du fait religieux juif. Au nom de quoi ? Les croyants israélites n'auraient pas le droit de l'être ? Moins que les chrétiens ou les musulmans. Là encore, connotation antisémite.
Bref, pour com 71, tout mention des crimes sionistes est "de l'antisémitisme"...
A cette aune là, pour combattre le sionisme,vous forcez les gens à devenir antisémites, vous ne les laissez pas d'autre choix.
Le régime sioniste, d'extrême droite, raciste, xénophobe, criminel (et ça presque tous les jours) n'est pas "juif" mais nationaliste réactionnaire ou prédominent peut-être les Ashkénazes (et l'impérialisme US surtout) mais qui pratique la discrimination des juifs éthiopiens et séfarades sans parler de la discrimination des autres nationalités (voir la récente manif).
Et c'est aussi une idéologie profondément réactionnaire et raciste qui a pénétré profondément les croyants qui se sentent ou se croient d'une hypothétique "race juive" (encore une invention sioniste). La "solidarité avec Israël" de gens influencés par cette idéologie d'exclusion, nationaliste et criminelle de fait; avec le sionisme de l'état israélien est tellement évident, qu'il faut être volontairement aveugle pour ne pas le percevoir. Appelez-le vous lobby ou autre chose, cela ne change rien.
Mais bon, je ne discute pas les faits. Ils sont têtus.
En tout cas Valls et le Conseil d'Etat (excusez du peu!) s'occupent de Dieudonné afin d'augmenter la votation du FN...
Un tribunal administratif, jugeant sur pièces ("l'impression" de trouble à l'ordre public...
d'un spectacle qui cela fait un an! qui tourne a donné un non-lieu à la demande liberticide du ministre raciste et pro-sioniste.
Celui-ci, illico presto (pour ne pas perdre encore plus la face) s'est adressé au Conseil d’État qui, sans craindre le ridicule a interdit le spectacle se basant sur l'avis du ministre vu qu'en si peu de temps il n'a pas pu juger l'affaire même de manière superficielle.
C'est cela la question et le problème, mais bon, j'aurais des réponses qui tourneront autour de "l'antisémitisme" de Dieudonné et de je ne sais quoi d'autre sauf de l'empressement d'un ministre pour interdire la liberté d'expression.