Avoir un poste de conseiller municipal

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par yannalan » 04 Déc 2007, 10:30

Je ne crois pas me tromper, mais le copnseoiller PTB d' Hoboken a été élu surt sa propre liste et son programme, comme tous ses collègues de Belgique.
Ce qui s'est passé à Hoboken, c'est que "gauche " et "droite" étaiant à égalité, ce qui fait que ça a été au PTB de choisr le président. Mais ils n'ont jamais signé d'accord là-dessus.
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Message par com_71 » 04 Déc 2007, 14:43

(yannalan @ mardi 4 décembre 2007 à 10:30 a écrit : Je ne crois pas me tromper, mais le copnseoiller PTB d' Hoboken a été élu surt sa propre liste et son programme, comme tous ses collègues de Belgique.
Ce qui s'est passé à Hoboken, c'est que "gauche " et "droite" étaiant à égalité, ce qui fait que ça a été au PTB de choisr le président. Mais ils n'ont jamais signé d'accord là-dessus.
Tu ne te trompes pas. Ca n'empêche aucunement de regarder ce qui se passe après (cf. le sujet du fil).
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 06 Fév 2008, 09:05

A signaler la parution en déc. 2007 d'un n° de "critique communiste" (une revue de la lcr) en grande partie consacré à l'intervention dans les municipalités. Avec un article de M. Ernis (Saint-Etienne-du-Rouvray) et de Lafont (Clermont-Ferrand).
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Message par Valiere » 08 Fév 2008, 08:26

il y a deux écueuils à éviter : se présenter, siéger et être seul c'est à dire sans lien avec une réelle intervention sur la ville ou alors s'intégrer à un exécutif en perdant sa liberté de parole.
Cette question est, elle aussi, politique
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Message par com_71 » 09 Fév 2008, 00:37

(Lo mai 2006 a écrit :Conseil municipal de Saint-Chamond (Loire) : Les employés communaux s'invitent au débat
Les employés communaux de Saint-Chamond, à l'appel de leur syndicat CGT, se sont invités à plusieurs dizaines au Conseil municipal du 16 mai pour faire savoir leur opposition aux propositions de la mairie concernant la prétendue «journée de solidarité avec les personnes âgées et les handicapés».La mairie, dirigée par la droite UMP-UDF, leur proposait, pour ne pas imposer le lundi de Pentecôte travaillé, de diminuer d'un jour le contingent des jours de RTT.

Un syndicaliste rappela qu'en 2005 le lundi de Pentecôte, en principe travaillé, ne l'avait pas trop été: les employés l'avaient boycotté en prenant des récupérations ou en suivant le mot d'ordre de grève lancé par la CGT.

Les élus de l'opposition de gauche s'élevèrent tous contre le principe même de cette journée. Pour sa part, l'élu Lutte Ouvrière précisa: «Cette mesure est une arnaque. D'abord parce que seuls les salariés sont sollicités. Les patrons, non seulement ne versent rien, mais récupèrent au passage 0,13% de la masse salariale annuelle, ce qui n'est pas rien. Ensuite, ceux qui ont voté la loi, députés et sénateurs, ne donnent pas un centime de leurs indemnités. On attend toujours de savoir ce que devient l'argent recueilli sur le dos des salariés, car le sort des personnes âgées et des handicapés ne s'est pas amélioré pour autant.»

Cette mesure antipopulaire a donc été votée par la majorité de droite, tout heureuse de s'abriter derrière le caractère légal, donc obligatoire à ses yeux, de cette mesure. Mais les employés communaux feront peut-être entendre un autre son de cloche.

Correspondant LO
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Message par Wapi » 09 Fév 2008, 13:04

Je mets ici un article du dernier numéro de Rouge sur un exemple de travail municipal d'un élu LCR à Pessac (Gironde).

a écrit :- Pessac (Gironde)

Expérience collective. Durant sept ans, la LCR a été la seule opposition au conseil municipal de Pessac, ville dirigée par le socialiste Pierre Auger.

A Pessac (Gironde), la droite, quasi inexistante et partageant l’essentiel de la politique de la mairie socialiste, n’a pas grand-chose à dire. Quant aux élus PCF et Verts, liés par une solidarité presque sans faille, ils sont rarement intervenus dans les séances du conseil municipal, s’aventurant au mieux à signer, sur proposition de la LCR, une pétition en faveur de la régularisation de sans-papiers ou contre la répression syndicale. Ce qui n’est pas contradictoire avec le fait que nous avons gagné une incontestable estime parmi certains élus de la majorité…

Ces sept années ont permis une expérience collective pour le groupe local LCR. Nous avons pu vérifier que notre intervention dans le conseil, sans illusion, mais en se faisant le relais de la révolte et des aspirations des plus démunis, des exploités, pouvait exercer une pression politique. Il en est de même des comptes rendus des conseils et de notre bulletin municipal diffusés sur les marchés et dans les boîtes aux lettres des cités.

Cette activité municipale nous a permis d’élargir notre intervention, d’associer de nouveaux camarades, de mener le débat avec les militants syndicaux, associatifs, politiques de la commune et des alentours. Nous avons essayé de mettre le petit écho que peut avoir un élu au service des résistances et des luttes : contre les licenciements à l’usine Solectron-Flextronics ; pour les salaires, lors des grèves des municipaux ou de la Scaso Leclerc ; contre la répression syndicale des postiers de Bègles ou l’intervention des CRS à la Monnaie ; ou encore en soutien aux luttes de sans-papiers comme dernièrement pour Kébé, militant du collectif de Montreuil emprisonné au centre de rétention administrative de Bordeaux, et finalement relâché.

Cela a été une aide pour populariser nos idées et regrouper ceux qui veulent agir, peser sur le cours des choses, faire de la politique. Cette année, 45 personnes, dont certaines sont partie prenante de la construction du nouveau parti, sont candidates de la liste « Pessac anticapitaliste et solidaire ».

I. U.

Pessac

57 000 habitants.

Principale entreprise : l’hôpital Sud du CHU, 4 000 salariés.

Depuis 2001, une élue LCR siège au conseil municipal sur 45 membres.

Les trois listes présentes en 2001 :

LCR 100 % à gauche (6,5 %, 1 159 voix, 1 élue), PS-PC-Verts (70,73 %, 33 élus PS, 3 Verts, 3 PCF), droite (22,77 %, 5 élus).

En 2001, la liste de la gauche plurielle était menée par Alain Rousset, contraint de laisser la place de maire à son ex-premier adjoint, Pierre Auger, afin de conserver celle de président de la région Aquitaine (et président des présidents de région) et de briguer celle de président de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Alors que ce poste lui semblait acquis, deux voix PS lui ont préféré Juppé dans l’anonymat de l’isoloir… Il faut dire qu’un contrat de cogestion lie la droite et la gauche depuis plus de 40 ans à la CUB, sans autre « accroc » que ce ralliement avant l’heure. Ce n’est que grâce aux vacances forcées de Juppé au Canada que Rousset a récupéré le poste. Élu, l’an dernier, député de la 7e circonscription de Gironde, il a dû, depuis, démissionner de la CUB. Il brigue aujourd’hui la mairie de Bordeaux face à Alain Juppé : un semblant de duel après un long duo...

Relayer les luttes au conseil municipal

A Pessac, comme dans toutes les communes un peu importantes, le conseil municipal n’est, la plupart du temps, qu’une chambre d’enregistrement. Tout est décidé à l’avance au sein de la majorité, plus exactement entre le maire, le président de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB) ou de la région, quelques adjoints, les chefs de cabinet et le secrétaire général de la mairie. En conséquence, même si, officiellement, les séances sont ouvertes à tous, les bancs du public sont souvent vides. Non seulement il est impossible au public d’intervenir dans les débats, mais les débats eux-mêmes sont rares. Au cours des sept années écoulées, la LCR a été pratiquement seule à relayer, au sein du conseil municipal, les problèmes rencontrés par la population des quartiers et le monde du travail.

Cela a été le cas lors de la grève des agents municipaux de la commune pour « 150 euros pour tous », il y a un an, où j’ai été la seule élue partie prenante du mouvement. Le fait d’être présente au conseil a été un point d’appui pour la lutte. La séance du conseil municipal, à laquelle s’étaient invités plus de 150 agents, a laissé un souvenir cuisant à la majorité municipale, égratignant quelque peu son image « sociale » et « démocratique ». Le personnel était venu en nombre dire son désaccord avec la délibération soumise au vote concernant le régime indemnitaire, un système complexe de primes. Le maire refusant (au nom du règlement…) de donner la parole aux agents, j’ai lu en tant qu’élue la déclaration préparée avec les grévistes. Ils exigeaient 150 euros net mensuels pour les plus basses catégories et l’ensemble des précaires, soit la grande majorité du personnel. Les applaudissements des grévistes (un foulard sur la bouche pour dénoncer la censure), les réactions face à la fin de non-recevoir du maire, ont créé un certain émoi dans le conseil, relayé le lendemain avec sympathie par la presse. Une première démonstration réussie pour les grévistes. Il a néanmoins fallu quinze jours de débrayages quotidiens, des interventions auprès des parents d’élèves, la diffusion de tracts sur le marché rendant publics les salaires, pour que le maire cède, l’opinion publique prenant fait et cause pour les grévistes.

Une victoire qui a fait des petits, après que les militants l’ont fait connaître hors de la commune… Quelques mois plus tard, une grève identique éclatait dans la ville voisine de Cestas, là aussi avec le seul soutien actif de l’élu LCR de la commune. Il a fallu sept jours de grève totale et massive pour faire plier le député maire socialiste et obtenir 100 euros net de plus pour tous. Depuis quelques jours, c’est dans une autre commune voisine, à Bègles, que les agents municipaux sont en grève pour contester leur régime indemnitaire et revendiquer 200 euros minimum. Des militants CGT de Pessac ont été dans les assemblées générales raconter comment ils s’y étaient pris. Pour le moment, le maire, un certain Noël Mamère, crie à la « démagogie » et répond qu’il ne cédera pas « au chantage », comme ses homologues de Pessac ou de Cestas au début du mouvement…

Isabelle Ufferte
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Message par Valiere » 11 Fév 2008, 09:28

Le plus difficile c'est d'être dans l'exécutif c'est à dire dans la Municipalité avec une délégation et garder la liberté de parole et de vote.
Valiere
 
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Message par interluttant » 15 Fév 2008, 11:29

paroles, paroles...
Voilà, pour le meilleurs et pour le pire l'utilité des révolutionnaires qui pourront être élus dans un conseil municipal.
D'ailleurs, de quel bilan peuvent se prémunir les conseillers municipaux d'extrême gauche qui ont siégé dans les conseils municipaux depuis 6 ans ?
Rien, évidemment, car quand des choses ont été gagnées, ce sont les travailleurs de la ville, par leur lutte, qui l'ont imposé.
interluttant
 
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Message par com_71 » 15 Fév 2008, 11:50

(interluttant @ vendredi 15 février 2008 à 11:29 a écrit : paroles, paroles...
Voilà, pour le meilleurs et pour le pire l'utilité des révolutionnaires qui pourront être élus dans un conseil municipal.
D'ailleurs, de quel bilan peuvent se prémunir les conseillers municipaux d'extrême gauche qui ont siégé dans les conseils municipaux depuis 6 ans ?
Rien, évidemment, car quand des choses ont été gagnées, ce sont les travailleurs de la ville, par leur lutte, qui l'ont imposé.
D'ailleurs le bilan du parti bolchévik dans la révolution russe est notoirement inintéressant, parceque la révolution, c'est les travailleurs qui l'ont faite.
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