(pelon @ mardi 13 novembre 2007 à 23:10 a écrit : Je te dirai un peu comme Ottokar.
mais j'ai rien dit, moi ! si j'avais dit quelque chose, j'aurais plutôt dit comme Jacquemard !
(Ottokar @ mercredi 14 novembre 2007 à 07:27 a écrit :(pelon @ mardi 13 novembre 2007 à 23:10 a écrit : Je te dirai un peu comme Ottokar.
mais j'ai rien dit, moi ! si j'avais dit quelque chose, j'aurais plutôt dit comme Jacquemard !![]()
(abounouwas @ jeudi 15 novembre 2007 à 16:00 a écrit : salut Pastorius,
tu peux donner le nombre d'étudiants à Clermont, la tendance des AG (en termes de participation), la teneur des débats sur les tâches des grévistes, etc...
merci, à plus
Non, je ne peux pas, parce que je ne suis ni étudiant, ni auvergnat, et que je ne fais que relayer cette prise de position que j'approuve et que j'aimerais voir défendue ailleurs.
Voilà l'état d'esprit dans les salles de profs dont j'ai eu l'écho: un désarroi et un dégoût profonds après le coup de poignard infligé par Thibault, au coeur, à la classe ouvrière et aux travailleurs de ce pays. Même chez ceux qui sont encore marqués par la vieille tradition stal. Même chez les petits soldats les plus inconditionnels du SNES ou de la CGT.
Le sentiment que les directions syndicales sont davantage attachées à leur place qu'à notre défense n'a jamais été aussi fort chez mes propres collègues. Seulement ce sentiment relève globalement davantage de la démoralisation que de la volonté de se battre contre cet état de choses.
Au moment politique que nous traversons actuellement, tout dépend absolument de la mise en cause - ou pas - de la participation de Thibault et des directions syndicales aux discussions sur la casse des régimes spéciaux. Sans cela, les cheminots pourront bien faire grève dix ou quinze jours - ils se feront baiser. Et nous tous avec.
A la fac, si les étudiants n'imposent pas à la direction de l'UNEF de rompre avec Pécresse, d'exiger l'abrogation de la LRU et d'appeler à la grève générale, de même, il y a de fortes chances que Sarkozy parvienne à prendre sa revanche sur la génération CPE.
(Pastorius @ jeudi 15 novembre 2007 à 22:44 a écrit : A la fac, si les étudiants n'imposent pas à la direction de l'UNEF de rompre avec Pécresse, d'exiger l'abrogation de la LRU et d'appeler à la grève générale, de même, il y a de fortes chances que Sarkozy parvienne à prendre sa revanche sur la génération CPE.
que faire avec l UNEF ? ils n'etaient pas la au debut du mouvement comme ils ne le seront pas plus demain ou dans 10 jours ( à savoir que sur le site de l'université toulouse le mirail , la conf étudiante soi disant deuxieme syndicat de la fac, a dit qu'elle ne reconnaissait pas la légitimité de l'AG), je ne suis pas un anti-syndicaliste primaire mais la, comme sur la réforme des régimes spéciaux, on peut dire que les syndicats qui se disent et sont dit dans les mass médias "majoritaires", ne sont plus un organe de défense des dominés, de luttes des classes, mais un organe de l'état bourgeois ayant pour but de récupérer les agitations de la "base", de canaliser tout ca, pour faire une sorte de tampon . C'est vraiment désolant.... :altharion:
a écrit :Des locaux dévolus à des associations ont été utilisés pour entreposer des biens et matériaux présentant des dangers pour l’hygiène et la sécurité. Ils ont été débarrassés de ces éléments.
La nécessité pour l’Université Lumière Lyon 2 d’assurer la reprise normale des cours sur le campus Porte des Alpes demande un nettoyage des lieux et la récupération des mobiliers utilisés pendant le blocage.
Les locaux associatifs précités ont été utilisés ce matin 16 novembre dans l’urgence et temporairement pour entreposer les meubles récupérés.
Cette décision ne remet aucunement en cause la libre expression des associations étudiantes auxquelles sera proposé dans les prochains jours un nouveau protocole d’installation et d’utilisation des locaux.
La Présidence de l’Université Lumière Lyon 2
(ianovka @ samedi 17 novembre 2007 à 13:13 a écrit : A Lyon 2 ça a bardé hier.
Alors que l'AG du matin commençait, la présidence de l'université a commencé à vider et démolir les locaux des syndicats étudiants (et de quelques associations également).
Pas de chance pour eux, ils ont été pris la main dans le sac. Plusieurs photos et films devraient circuler sur internet d'ici peu.
En voici déjà deux :
alors que certains étudiants se rendent comptes de ce que le président et le vice-président sont en train de faire :
http://fr.youtube.com/watch?v=NhpO5PAWcTk
Les locaux après la saccage :
http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=01&article=3457
Au final tout le mobilier a été volé ainsi que tous les documents, de l'argent, une partie brûlé (des livres et des chaises), les cloisons ont été détruites.
Communiqué de la présidence suite à ça :a écrit :Des locaux dévolus à des associations ont été utilisés pour entreposer des biens et matériaux présentant des dangers pour l’hygiène et la sécurité. Ils ont été débarrassés de ces éléments.
La nécessité pour l’Université Lumière Lyon 2 d’assurer la reprise normale des cours sur le campus Porte des Alpes demande un nettoyage des lieux et la récupération des mobiliers utilisés pendant le blocage.
Les locaux associatifs précités ont été utilisés ce matin 16 novembre dans l’urgence et temporairement pour entreposer les meubles récupérés.
Cette décision ne remet aucunement en cause la libre expression des associations étudiantes auxquelles sera proposé dans les prochains jours un nouveau protocole d’installation et d’utilisation des locaux.
La Présidence de l’Université Lumière Lyon 2
Pour info les biens et matériaux présentant des dangers pour l’hygiène et la sécurité c'étaient quelques duvets, des assiettes, de la bouffe et une cafetière.
a écrit :Non, je ne peux pas, parce que je ne suis ni étudiant, ni auvergnat, et que je ne fais que relayer cette prise de position que j'approuve et que j'aimerais voir défendue ailleurs.
Voilà l'état d'esprit dans les salles de profs dont j'ai eu l'écho: un désarroi et un dégoût profonds après le coup de poignard infligé par Thibault, au coeur, à la classe ouvrière et aux travailleurs de ce pays. Même chez ceux qui sont encore marqués par la vieille tradition stal. Même chez les petits soldats les plus inconditionnels du SNES ou de la CGT.
Le sentiment que les directions syndicales sont davantage attachées à leur place qu'à notre défense n'a jamais été aussi fort chez mes propres collègues. Seulement ce sentiment relève globalement davantage de la démoralisation que de la volonté de se battre contre cet état de choses.
Au moment politique que nous traversons actuellement, tout dépend absolument de la mise en cause - ou pas - de la participation de Thibault et des directions syndicales aux discussions sur la casse des régimes spéciaux. Sans cela, les cheminots pourront bien faire grève dix ou quinze jours - ils se feront baiser. Et nous tous avec.
A la fac, si les étudiants n'imposent pas à la direction de l'UNEF de rompre avec Pécresse, d'exiger l'abrogation de la LRU et d'appeler à la grève générale, de même, il y a de fortes chances que Sarkozy parvienne à prendre sa revanche sur la génération CPE.
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