Tous les courants anticapitalistes ne sont pas ouvriers ; dans ceux qui sont ouvriers tous ne sont pas pour un parti ; dans ceux qui sont pour un parti, les révolutionnaires forment une minorité vis à vis des réformistes.
Cette idée c'est vraiment de l'empirisme et vouloir répondre à une nécessité immédiate (l'unité ouvrière anticapitaliste dans les luttes voir dans les élections) par une forme organisationnelle qui en plus de ne pas pouvoir répondre à cette nécessité (celà écarterait bon nombre de militants de classe sans partis - par exemple les syndicalistes lutte de classe influencés par le SR, etc.) serait un nouvel obstacle à la construction d'un parti authentiquement révolutionnaire.
L'unité des anticapitalistes (réformistes & révolutionnaires, communistes, anarchistes, syndicalistes, et plus généralement les ouvriers et les jeunes conscients, etc.) oui - dans des cadres qui restent à déterminer mais qui correspondent aux nécessités quotidiennes de la lutte de classe. La dissolution des communistes dans un front large, non. Quelle idée! Les fronts larges c'est les syndicats, les collectifs, ... demain les soviets

C'est un slogan sympa qui fait ouvert, et qui est certainement bien pour recruter, mais c'est pas je pense un service à rendre...