"Apolitisme des réponses"
On vous dit dix fois d'attendre un peu, parce qu'on ne sait pas exactement le quoi du comment !
Mais non, il faut TOUT DE SUITE donner les réponses "politiques", la becquée, quoi.
Alors comment faut-il le dire ?
Zelda insiste pour qu'il y ait un certain niveau de discussion. qu'on parle concrètement.
Justement, on n'a pas envie de répondre n'importe quoi. Ca vous paraît pas honnête ça, comme réponse, et scrupuleux aussi ?
Lorsqu'on vous demande quelque chose à laquelle vous ne savez pas répondre, vous êtes obligés de partager les mêmes doute que vos interlocuteurs ?
Gertrude, tu ne peux pas répondre à tes interlocuteurs que TU NE SAIS PAS, que tu as effectivement lu les articles de la presse mais que tu te méfies de la façon dont ils présentent les choses, que tu vas te renseigner au près de SOURCES SURES, AU LIEU DE paniquer, te demander "ils sont devenus fous", et chercher à te convaincre que décidément Lo a tourné casaque en sortant des citations de 2000, émises dans un autre contexte ?
On dirait du chantage : ou bien vous répondez, ou bien cela veut dire qu'il y a quelque chose de louche.
Et ça brode, ça brode.
Il faudrait que l'on montre que l'on sait au moins raisonner politiquement, etc. faire le beau, quoi.
Il y a des camarades qui s'efforcent, pour faire patienter.
Alors pourquoi ce manque de confiance affiché de la part de camarades qui se disent des "amis" ?
Alors moi aussi, personnellement, je me sens déçue. Déçue de voir la vitesse avec laquelle arrivent les doutes chez ces "amis", la facilité apparente avec ces "camarades" se font "retourner", s'impatientent, ne savent plus quoi répondre à leur entourage.
Et je me demandes moi aussi comment ils feront dans des situations où la pression "réac" pour reprendre les mots de Gaby, sera bien plus importante, face à la réaction qui vous chanteront des paroles marxisantes déstabilisantes d'un côté (qui "brouilleront" les choses) et agiteront des menaces de l'autre...
Je vois aussi ceux qui soufflent sur les braises, se délectent de la confusion, en rajoutent... au début sur ce fil, je n'arrivais même pas à lire leurs posts. Arguties perpétuelles, sur... du vent.
Et ceux qui vont au congrès et qui en savent peut-être plus qu'ils n'en disent, ils n'ont pas forcément envie de discuter avec les "amis" de lutte ouvrière avant de discuter avec leurs camarades de lutte ouvrière.
Mais je connais de moins longue fréquentation que Zelda tous nos amis, et ne sais pas ne pas leur tenir rigueur de leur... si insistante... défiance.
exemple
(gertrude a écrit :Figure toi qu'il y a aussi (incroyable mais vrai) des travailleurs du rang qui peuvent aussi penser (j'en croise) que le fait que les révolutionnaires se retrouvent éventuellement à soutenir des candidats du PS n'est pas le mieux...
Ottokar pose une limite
(ottokar a écrit :Ce qui serait insultant, c'est de supposer à propos de ces histoires ridicules que LO a tourné sa veste, est passée de l'autre côté, etc. Mais personne n'a dit cela et c'est bien.
Soit, mais je dois dire que j'ai été tentée (j'ai même commencé à) de relire tout ce fil pour voir si cette idée ne s'y trouvait pas. 16 pages à lire... admettons qu'on y trouve que des expressions de défiance.
Pour moi, 16 pages pour exprimer sa défiance, c'est vrai que c'était tout de même une épreuve, en plein mouvement de grève où l'on a d'autres choses à penser et à parler.