DSK : garde à vue pour agression sexuelle

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Message par Ian » 25 Août 2011, 18:26

DSK n'est clairement pas "blanchi" contrairement aux titres scandaleux de la presse française, et aux réactions toutes aussi scandaleuses de ses amis.

D'ailleurs, au vu des faits connus à ce jour, il est plus que probable qu'il s'agisse d'un viol. Le fait que le procureur ait abandonné sous la pression politique et parce qu'il n'était pas certain de gagner n'innocente DSK en rien. C'est juste un nouvel exemple de ce qu'est une justice de classe. Et de genre en plus!

Dans tous les cas, l'abandon des poursuites et l'absence de procès est une bien mauvaise nouvelle pour les droits des femmes, et un bien mauvais signe donné à la grande majorité des femmes violées qui n'ose pas porter plainte par peur de s'en prendre plein la gueule comme Nafissatou Diallo...
Ian
 
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Message par canardos » 25 Août 2011, 19:11

(Zelda @ jeudi 25 août 2011 à 10:04 a écrit : Je ne suis pas convaincue par l'article que tu cites Canardos.

a écrit :
    Catherine Coswell, de l'Alliance nationale contre les agressions sexuelles, a dit que les fausses accusations de viol sont rares: de 2 à 8 % de toutes les accusations, selon l'Institut de recherche des procureurs américains.


Parce que les accusations mensongères de viol sont rares (les accusations mensongères de tentative de viol le sont peut-être moins au passage, et contre des gens connus encore moins), il faudrait toujours prendre au sérieux ces accusations et aller au procès à chaque fois ? C'est le raisonnement implicite de l'article.

Pas d'accord.

Ceux qui se font accuser ont déjà perdu la bataille, comme pour la pédophilie, DSK est un "gros porc" maintenant sur ce fil pour le doux Bennie, car le doute, dans ce domaine, est insupportable.

Si Dialo a menti (sur le fond de l'affaire qui nous occupe évidemment !), c'est une garce. Et ce n'est pas le moment de parler des droits des femmes et des femmes qui n'osent pas porter plainte quand elles ont été violées.

Si Nafissatou Dialo n'a pas menti (et je lui redonne son prénom), c'est un déni de justice immonde et DSK est un criminel sexuel.

C'est ce qui est insupportable avec ce genre d'affaires, le doute est infect, pourtant il est toujours là, nous sommes d'accord. Sauf aveu de l'un ou de l'autre, nous ne saurons jamais.

de toutes manières, innocent ou coupable dans cette affaire, DSK est un malade, et un malade qui ne se contrôle pas car assuré d'une longue impunité en raison de ses soutiens politiques et de son argent. Même si il est tombé dans un piège, il n'a pu y tomber que parce qu'il considérait une femme de chambre inconnue comme une prostituée qu'on peut utiliser au pied levé (encore une fois l'expression n'est pas adaptée).

Et encore une fois il reste l'affaire du droit de cuissage au FMI et pour moi utiliser le chantage économique pour imposer des rapports sexuels à une salariée est tout autant un viol, et non une "conduite inappropriée" comme l'a présenté le FMI malgré la lettre de la victime.

sans parler de la plainte de Tristane Banon pour tentative de viol et toutes les affaires de harcèlement qu'il traine depuis des années et des années malgré l'Omerta du PS.

alors qu'il soit libéré au bénéficie du doute dans l'affaire du SOFITEL, c'est une chose, qu'on lui reprodigue affection estime et respect comme Martine Aubry et une grande partie des dirigeants du PS c'est autre chose, et c'est ça qui me ferait gerber.

ps: je ne sais pas ce qui permet à Bennie de dire du mal des porcs. dans le cochon tout est bon
canardos
 
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Message par canardos » 25 Août 2011, 23:23

un petit papier d'un vieux militant Pierre Rousset sur la crédibilité de la version de DSK.

en fait je m'étais posé la même question comme beaucoup....

a écrit :

Affaire DSK : vous avez dit crédibilité ?


Les poursuites pénales contre Dominique Strauss-Kahn sont abandonnées car la plaignante ne serait plus assez « crédible ». Sans pour autant justifier sa reculade, on peut comprendre le dilemme d’un procureur qui doit, aux USA, présenter un dossier d’accusation « au-delà du doute raisonnable » (et non en appeler à « l’intime conviction » des jurés) et qui sait qu’il aura contre lui les meilleurs cabinets d’avocats et agences de détectives que l’argent peut offrir. Mais l’on s’étonne que tant de commentateurs qui glosent sur les « mensonges » de la femme de ménage ne se posent pas la question de la crédibilité de… Dominique Strauss-Kahn.

Que sait-on aujourd’hui sans doute aucun ? Qu’il y a bien eu rapports sexuels et que l’affaire a duré de 7 à 9 minutes. Pour la défense de Strauss-Kahn, il s’agirait de rapports « consentis ». Alors, essayons d’imaginer la scène.

Le vieux monsieur sort de sa douche – puisqu’il semble que tout commence ainsi – et découvre la femme de ménage. Il s’exclame, « quel bonheur de vous voir ici !. J’ai rendez-vous dans 10 minutes mais – du moins si vous y consentez –, nous pourrions faire zizi-panpan, vite fait, bien fait ». Et la femme de ménage de lui répondre : « Sympa ! Mais faisons effectivement vite, il me faut respecter mon quota minuté de chambres à nettoyer ».

Comment diable rendre cette scène « crédible », dans le temps imparti ? Ce temps si court qui avait permis aux amis de Dominique d’affirmer au début de l’affaire que la possibilité même d’un rapport sexuel était impensable et que tout n’était donc – mathématiquement – qu’affabulation… jusqu’au moment où les expertises ont scientifiquement montré que « l’impensable » s’était bien produit. Et qu’en plus, l’enquête du procureur a confirmé l’inanité de la théorie du complot : le face-à-face dans la suite du Novotel entre la femme de chambre et le patron du FMI était fortuit…

On aimerait donc que les commentateurs qui mettent si aisément en doute le récit de la femme de chambre (et ne veulent rien entendre des incohérences que suscite le traumatisme vécut par les victimes de viol) nous expliquent pourquoi ils considèrent a priori plus crédible la version des rapports sexuels consentis de 7-9 minutes, à l’occasion d’une fortuite rencontre dans une chambre d’hôtel.

Pourquoi aussi ne s’intéressent-ils qu’aux mensonges passés de l’immigrante – sachant que bien des immigrants doivent (en toute bonne foi) mentir pour obtenir leur permis de séjour – et pas à ceux de l’Homme politique français ? On subodore pourtant quelques bons gros mensonges sur ses rapports aux femmes, au pouvoir et au sexe.

Alors et à franchement parler, si vraiment l’affaire DSK se résume (malheureusement) aujourd’hui à une affaire de crédibilité, l’hypothèse des « rapports sexuels précipités, mais consentis » entre deux inconnus – un vieux monsieur, une employée – ne me paraît pas la plus crédible !

Des journalistes ont fait correctement leur travail. Des analystes ont offert des éclairages pertinents. Des commentateurs ont porté leur regard au-delà des oeillères de caste, de genre et de classe. Mais le message dominant, oh combien idéologique, n’en sonne pas moins comme un terrible avertissement à l’encontre des victimes « ordinaires » de viols.

Pierre Rousset

24 août 2011

canardos
 
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Message par Ottokar » 28 Août 2011, 14:07

(canardos @ jeudi 25 août 2011 à 23:23 a écrit : un petit papier d'un vieux militant Pierre Rousset sur la crédibilité de la version de DSK.
a écrit :
essayons d’imaginer la scène.
Le vieux monsieur sort de sa douche – puisqu’il semble que tout commence ainsi – et découvre la femme de ménage. Il s’exclame, « quel bonheur de vous voir ici !. J’ai rendez-vous dans 10 minutes mais – du moins si vous y consentez –, nous pourrions faire zizi-panpan, vite fait, bien fait ». Et la femme de ménage de lui répondre : « Sympa ! Mais faisons effectivement vite, il me faut respecter mon quota minuté de chambres à nettoyer ».

je m'étais fait exactement la même réflexion. A vrai dire, j'avais même du mal à imaginer un rapport tout court dans un délai aussi bref ! Il sort, il la voit et youp ! Qui c'est celui-là ? un faune en rut ?

Et en plus, il y a tout ce qui s'est raconté sur son attitude dégueulasse vis-à-vis des femmes, ce que la presse baptise parfois de comportement de "séducteur". Merde, on appelle ça un lourd ! Et avec l'histoire Banon par-dessus, ça commence à faire beaucoup, non ?
Ottokar
 
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Message par canardos » 28 Août 2011, 17:20

Comme la preuve d'un rapport sexuel (ADN) a été apportée, (DSK ne nie d'ailleurs pas ce rapport sexuel mais le présente simplement comme "consenti", et parle d'une "erreur de jugement") ça conforte quand même la thèse de Nafitassou Diallo selon laquelle il serait sorti de la salle de bain à poil déjà en état d'érection et se serait jeté sur elle sans autres préliminaires...

un dernier point qui me choque...faut-il être mère Théresa pour ne pas voir sa parole mise en doute au nom de sa crédibilité?

Nafitassou Diallo avait menti à l'immigration pour obtenir le statut de réfugié (il y a maintenant une campagne de presse à New York pour le lui faire retirer) elle est avec un truand actuellement en prison, ....et alors? ça la prive du droit d’être prise au sérieux si elle porte plainte pour viol?

même son coup de téléphone à son copain juste après ce rapport sexuel a été (volontairement?) déformé. Dans la première traduction publiée par la presse, elle était censé lui dire "Il est bourré de fric, je sais ce que je fais". Mais son avocat a fait refaire une nouvelle traduction que personne n'a contesté et qui prend un tout autre sens "Même s'il est bourré de fric et puissant, je sais ce que fais, je ne vais pas laisser tomber".

Encore une fois une affaire de viol se transforme en procès de moralité de la plaignante dont la crédibilité est mise en cause, non directement sur les faits eux même, mais sur sa vie passée. Dans les affaires de viol, quand l'accusé plaide le rapport consenti et qu'il n'y a pas d'autres témoins tout repose sur le témoignage de la plaignante c'est une parole contre une autre, et donc tout est bon pour la décrédibiliser en étalant sa vie passée.

alors que DSK, lui n'a pas eu à rendre ce genre de comptes, ni sur ses rapports passés avec les femmes, ni sur ses mensonges. d'ailleurs il n'a rien dit du tout pendant l’enquête, car ses avocats lui avait dit de se taire. pratique, non?

que le procureur ait jugé bon de faire un non lieu au pénal en disant que faute d'autres éléments, même si le rapport sexuel non consenti était probable, il subsistait un "doute raisonnable" ça peut se comprendre...mais c'est quand même dommage qu'il n'y ait pas eu un procès.....gageons que si l'accusé n'avait pas été une homme politique important et très riche bardé d'avocats célèbres, l'affaire aurait peut-être pris une autre tournure.

En tous cas cette affaire ne marque pas un progrès en matière de droits des femmes et risque de décourager beaucoup de victimes à porter plainte
canardos
 
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Message par canardos » 31 Août 2011, 06:06

Il y a quelques jours, à l'annonce de l’arrêt des poursuites pénales contre DSK Martine Aubry faisait part dans un communiqué de son immense soulagement et de son affection à Dominique et Anne. Elle appelait à respecter désormais la parole de DSK. Depuis les sondages montrant que très majoritairement les gens ne veulent pour le moment plus voir DSK jouer un rôle politique, elle prend ses distances et découvre que en tant que femme l'attitude de DSK lui pose un problème. Elle en a mis du temps pour le découvrir....



a écrit :


Sur DSK, Aubry pense « comme beaucoup de femmes »
Par Pascal Riché | Rue89 | 31/08/2011 | 01H19


La semaine dernière, Martine Aubry avait fait part de son « immense soulagement » en apprenant l'abandon des poursuites contre l'ancien directeur général du FMI : « J'espère que ceci nous amènera aussi à respecter la parole de Dominique Strauss-Kahn ».


Mardi soir, au Grand Journal de Canal + , elle a fait entendre une autre musique :

    « Je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes. J'ai été la première à dire, le premier jour, nous devons à la fois défendre la présomption d'innocence, et la victime et sa parole. Pour le reste, c'est une affaire sur laquelle Dominique Strauss-Kahn a à s'exprimer. (…)

    Moi J'ai envie de parler de ce qui intéresse directement les Français, ce qui ne veut pas dire, Jean-Michel (Apathie, ndlr), que je conteste le fait que beaucoup de Français, et pas seulement de Françaises, aient envie de savoir, de la part de Dominique Strauss-Kahn, ce qui s'est passé, mais ce n'est pas le sujet qui est le mien (…) On ne va pas parler des heures de Dominique Strauss-Kahn, de ce qui s'est passé ».

Martine Aubry prend donc de sérieuses distances avec Dominique Strauss-Kahn, l'allié avec laquelle elle était liée au début de l'année par un »pacte » visant à empêcher les autres candidats à la primaire de l'emporter.
« Sur la moquette, en moins d'un quart d'heure »

Il faut dire qu'elle était interrogée après une introduction assez destabilisante de Jean-Michel Apathie, qui a déroulé l'affaire DSK d'une façon implacable :

    Strauss-Kahn a reconnu une « erreur de sa part » devant ses collègues du FMI. Il est faux de dire qu'on ne sait rien de ce qu'il s'est passé dans la chambre 2806 du Sofitel de New York. On sait que le Français a eu, en moins de 7 minutes, un rapport sexuel avec une femme de chambre qu'il ne connaissait pas.

    Les avocats de DSK, dans une interview au Journal du dimanche, écartent l'hypothèse rapport tarifé.

    Reste donc -et sans se prononcer sur la question du consentement ou non de la femme de chambre- l'explication brutalement jetée lundi sur Canal+ par Michel Rocard : « Cet homme avait une maladie mentale qui était la difficulté à maitriser ses pulsions ».

    Les dirigeants socialistes, a conclu Apathie, ne sont donc « pas quittes » avec cette histoire. Ils ne peuvent pas se réjouir, pour reprendre l'expression d'une féministe citée dans Libération, que « l'un des leurs se soit tapé sur la moquette et en moins d'un quart d'heure une femme de ménage de 30 ans sa cadette ».

C'est juste après ces mots que Martine Aubry a décidé d'exprimer le fond de sa pensée sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn : « Je pense la même chose que beaucoup de femmes… »

canardos
 
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Message par jeug » 31 Août 2011, 08:21

Ce changement de stratégie de la part d'Aubry est peut-être aussi lié à la petite phrase de Rocard qui traite DSK de malade sexuel.
Sans tenir Rocard en grande estime pour autant, on peut penser que, détaché à son âge de tout enjeu électoral, il prend quelques distances avec l'hypocrisie convenue des dirigeants du PS sur ce sujet.
jeug
 
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Message par quijote » 31 Août 2011, 10:08

Une fois de plus "selon que vous serez puissant ou misérable , les jugements de la Cour vous rendront blanc ou noir" ( La Fontaine "les animaux malades de la peste . Désabusé , mais vrai ( héls!)
quijote
 
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Message par abounouwas » 06 Sep 2011, 10:07

a écrit :
L'indécent retour médiatique de DSK
LEMONDE | 06.09.11 | 10h24  •  Mis à jour le 06.09.11 | 10h55

Les médias français et leurs décideurs sont-ils sourds, aveugles à l'exigence d'une dignité des femmes ? On pourrait le croire, dans le flot d'images et de commentaires complaisants ou neutres, mais jamais défavorables qui nous a été asséné depuis hier pour signaler l'"événement" du week-end : le retour de Dominique Strauss-Kahn à Paris.

A moins d'être totalement dépourvu d'aptitude ou de conscience professionnelles, les informateurs ne pouvaient oublier qu'il s'agissait d'un homme – et non des moindres – accusé d'agression sexuelle sur une femme. Donc un prédateur présumé de notre dignité profonde, celle de l'intégrité de notre sexe, de notre corps, mais aussi celle de notre identité de femme.

Qui, quand elle dit non, signifie non. Or Nafissatou Diallo – la plaignante – fut à peine nommée, les faits presque jamais rappelés, la réputation un peu glauque de Dominique Strauss-Kahn escamotée.

Le "retour" du violeur présumé (la tentative de viol équivaut en droit au crime de viol lui-même) était traité comme un événement mondain, à peine politique, rien à voir avec un crime.

J'entends bien que Dominique Strauss-Kahn n'est mis en cause que dans une procédure civile – après l'abandon de poursuites pénales. Mais cela n'empêche en rien de caractériser la source du dommage pour la nécessité de la réparation.

INDIGENCE

Nous avons eu droit à l'éternelle et ridicule séquence de l'épouse – outragée – mais fidèle-soutien-de-l'accusé. Séquence dont on raffole outre-Atlantique, histoire de s'identifier un peu aux Hillary Clinton et autres célèbres cocues. Une épouse pour laquelle la femme victime présumée n'existe pas, n'existe plus.
Seul compte "le retour" de l'homme que l'on croit (à tort) blanchi, car les procédures sont en cours et l'épisode judiciaire loin d'être clos.

Mais laissons cela. Je m'intéresse quant à moi à l'indigence, l'indulgence et l'indécence qui ont marqué la relation médiatique de ce détestable feuilleton.
Et j'y vois le signe que, près d'un demi-siècle après le nouveau combat des femmes pour exister comme individus à part entière, après la réforme du code pénal quant au viol (à l'initiative de Choisir la cause des femmes), leur dignité peut être foulée aux pieds comme dans le passé.

Je n'ose formuler d'autres hypothèses: Dominique Strauss-Kahn intouchable parce que attendu dans le prochain cirque politique ? La victime passée par pertes et profits parce que lointaine, socialement humble (une "domestique") et noire ? Que les médias s'expliquent, nous expliquent, ou alors, honte à eux !
Gisèle Halimi, avocate, présidente de Choisir la cause des femmes
Article paru dans l'édition du 07.09.11
abounouwas
 
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Message par Zorglub » 06 Sep 2011, 20:01

Merci abou, un peu d'oxygène dans cet air nauséabond, où l'abject des médias rejoint la suffisance, et les sourires qui vont avec, de ce voyou de la finance.
Zorglub
 
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