
Municipales. À Acigné, Alice Roudaut mène une liste Lutte ouvrière
Nicole CONQUER. Publié le 02/03/2020 à 17h05
La liste Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs, menée par l’Acignolaise Alice Roudaut veut renverser le système capitaliste.
« Je me place dans le camp des travailleurs, c’est la seule classe qui est capable de renverser le système capitaliste. » Le ton est donné. Alice Roudaut, la tête de liste de Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs à Acigné (Ille-et-Vilaine), est déterminée. Elle veut être tête de liste avec Philippe Rué.
Montrer que Lutte ouvrière est là
À 70 ans, cette infirmière retraitée est dans la commune depuis quarante ans. Si elle n’a rien « contre la municipalité actuelle », elle déplore être la seule à avoir fait sa campagne en frappant aux portes, « y compris dans les quartiers les plus défavorisés ». Elle se présente pour montrer qu’elle « est là ». La liste a été bouclée très rapidement, en quatre mois.
Ses colistiers sont des travailleurs, parfois des Gilets jaunes. Alice Roudaut veut faire entendre cette population « un camp qui existe bel et bien. Le montrer à Acigné, c’est exprimer la colère contre le gouvernement Macron. »
« Les candidats sont fiers d’être sous un seul drapeau »
Les candidats sont des ouvriers, des enseignants, des auxiliaires de vie, des assistantes maternelles. « Nous n’avons pas la prétention de changer la ville. C’est une démarche politique. Les candidats sont fiers d’être sous un seul et même drapeau : celui des travailleurs. » Ces personnes sont souvent loin de la politique, mais elles veulent être « les yeux et les oreilles des travailleurs ».
Alice Roudaut, « n’est pas en retraite de la vie militante. J’y suis depuis quarante ans ». Elle est partie du constat que ces élections arrivent dans un contexte de grève et de Gilets jaunes. Mais ne veut pas que « les travailleurs se résument aux grèves ». Elle met en avant « les conditions de vie et de travail de tous les salariés. La pression, les cadences. Tous les secteurs sont touchés. »
Elle le dit : « Il y a deux camps dans la société : ceux qui ont un salaire pour vivre et qui produisent tout et en face les exploiteurs. »
Sur la photo, de gauche à droite, au 1er rang : Pierre Marquet, Christophe Bertault, Jocelyne Silva, Angélique Paunet, Bérangère Ipcar, Alice Roudaut, Christiane Gardan, Marie-Thérèse Ridard, Jérôme Lognone. Au 2e rang : Arsène Brossault, Lucie Nicolas, Corinne Blin, Philippe Rue, Thierry Breton, Raphaël Rouanet, Salim Hanaffi, Bertrand Morisson, Michèle Caillon, Sophie Tournelle, Charlotte Chenu-Rue. Absents sur la photo : Jean-Louis Charlier, Florence Paturel, Élodie Surel, Kevin Cleguer, Sonia Sallaud, Olivier Pannetier, Yves Silva, Clovis Laurendeau, Véronique Pigeard.
La liste, dans l’ordre de dépôt à la préfecture
Les trois premiers colistiers sont inscrits pour Rennes métropole.
1. Alice Roudaut, 70 ans, infirmière retraitée.
2. Philippe Rué, 54 ans, mécanicien électricien de l’industrie automobile.
3. Corinne Blin, 55 ans, assistante maternelle.
4. Jean-Louis Charlier, 62 ans, contrôleur des finances retraité.
5. Charlotte Chéhu-Rué, 57 ans, infirmière.
6. Salim Hanaffi, 36 ans, métallier.
7. Florence Paturel, 65 ans, aide à domicile retraitée.
8. Christophe Berthault, 35 ans, dessinateur projeteur.
9. Bérengère Ipcar, 35 ans, agent de quai.
10. Jérôme Lognoné, 49 ans, employé de nettoyage.
11. Jocelyne Silva, 50 ans, conseillère clientèle.
12. Raphaël Rouanet, 52 ans, informaticien.
13. Élodie Surel, 24 ans, préparatrice de commande.
14. Kevin Cléguer, 30 ans, technicien de maintenance.
15. Sonia Sallaud, 62 ans, agent d’entretien retraitée.
16. Thierry Breton, 50 ans, plongeur en hôtellerie.
17. Lucie Nicolas, 32 ans, professeure.
18. Bertrand Morisson, 45 ans, auxiliaire de vie.
19. Marie-Thérèse Ridard, 70 ans, employée de bureau retraitée.
20. Olivier Pannetier, 55 ans, plombier chauffagiste.
21. Michèle Caillon, 61 ans, auxiliaire de vie sociale retraitée.
22. Yves Silva, 51 ans, mécanicien poids lourds.
23. Sophie Tournelle, 49 ans, infirmière.
24. Arsène Brossault, 76 ans, grutier retraité.
25. Angélique Paunet, 28 ans, employée de commerce.
26. Clovis Laurendeau, 29 ans, professeur.
27. Véronique Pigeard, 54 ans, assistante maternelle.
28. Pierre Marquet, 79 ans, chauffeur routier retraité.
29. Christiane Gardan, 70 ans, femme de ménage retraitée.
(...) Nous nous adressons à toutes celles et ceux qui ont été et sont actrices et acteurs des mobilisations – militantEs d’autres courants révolutionnaires, militantEs de différents courants de la gauche sociale et politique, militantEs des quartiers populaires, de l’égalité des droits, Gilets jaunes… à celles et ceux qui en ont été solidaires, pour porter avec nous, dans la continuité de ces luttes, la contestation du capitalisme sur le terrain électoral. Enfin, dans ces échéances doivent apparaître clairement le rejet de la menace d’extrême droite qui va chercher ces prochains jours à arracher de nouveaux points d’appui locaux (notamment dans une ville moyenne comme Perpignan) pour expérimenter ses mesures dangereuses.
Pour porter cette orientation, le NPA a cherché à être présent d’une façon ou d’une autre partout où ses forces le lui permettaient, cela dans un contexte où les militantEs étaient absorbéEs par la construction de la mobilisation contre le projet de loi sur les retraites. Conformément aux décisions de la direction nationale du NPA, des rencontres ont eu lieu tant nationalement que dans différentes villes avec Lutte ouvrière, mais cela n’a abouti nulle part, LO préférant être seule pour « faire entendre le camp des travailleurs » avec ses listes propres…
[b]Ce dimanche 15 mars, le NPA sera présent avec des listes à sa seule initiative ou dans des cadres de rassemblement avec d’autres forces politiques, associatives ou groupes militants dans une trentaine de villes, de Lille à Perpignan en passant par Pessac ou Saint-Denis...[/b] Si les configurations peuvent être différentes suivant les villes, les listes partagent différents éléments de profil, programme et stratégie. Ainsi, si le NPA a cherché à discuter avec des forces qui se retrouvent dans les luttes, il a toujours exclu de se présenter au premier comme au second tour (dans le cadre des fusions) avec les partis de gauche qui gèrent localement la commune et y mènent une politique d’austérité. Et il ne pourra en aucune façon figurer sur des listes aux côtés de partis tels que le PS ou EELV qui ont mené dans les dernières années des politiques antisociales au service des capitalistes (loi travail, loi Macron, loi Rebsamen, loi Touraine…)
(...)
Municipales 2020. Le Grand-Lucé : une liste Lutte ouvrière
Le Maine Libre
Publié le 04/03/2020 à 08h04
Inédit de mémoire de Lucéens. Une troisième liste clairement affichée d’extrême gauche se présente aux élections municipales de mars 2020.
La liste Lutte ouvrière est conduite par Maryse Brutout, militante dans la droite ligne d’Arlette Laguiller et de Nathalie Arthaud, qui entend bien représenter le camp des travailleurs lors de cette échéance.
"Je suis fière avec mes camarades d’avoir bouclé cette liste, fière de mes colistiers qui ont accepté de défendre le camp des travailleurs. Notre liste n’est pas une liste de politiciens et de notables. Elle se compose de 10 femmes et 9 hommes de toutes les catégories, ouvriers, techniciens, employés, transport, service public et à la personne etc. L’âge moyen est de 53 ans à l’image du monde du travail."
« Faire entendre le camp des travailleurs »
Et de poursuivre : "nous sommes foncièrement contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron, aux intérêts exclusifs des riches. Notre mission sera de faire entendre, pendant cette campagne, le camp des travailleurs. Ce sont eux qui produisent face au capitalisme rapace qui en demande toujours plus. Nous invitons les Lucéens de se saisir de notre bulletin de vote pour exprimer leur mécontent".
Les candidats de Lutte ouvrière iront au-devant des Lucéens pour avancer leurs propositions. S’ils sont élus ils prendront toutes leur place au sein de l’assemblée municipale, ils rendront compte à la population et la consulteront pour les orientations à prendre "sachant que l’État ligote les municipalités".
Le choix entre trois listes
"Nos candidats, nos élus se battront contre la fermeture des services publics, bureau de poste. Nos élus seront les oreilles et les yeux des classes populaires, ils dénonceront les capitalistes qui vivent aux crochets de la collectivité et les notables qui les arrosent. Nous invitons les travailleurs, qu’ils soient en activité, à la retraite ou au chômage, à voter pour leur camp en utilisant le bulletin de vote Lutte ouvrière. L’offensive des capitalistes et du gouvernement à leur service ne s’arrêtera pas avec les municipales, il faudra poursuivre la lutte, c’est le sens de notre candidature", conclut Maryse Brutout.
Les Lucéens auront le choix entre trois listes, celle du maire sortant Pascal Dupuis, celle de Lucé Demain emmenée par Jean-Yves Leclerc et la liste Lutte ouvrière de Maryse Brutout.La liste
Maryse Brutout, 60 ans, secrétaire médicale.
Michel François, 70 ans, ouvrier retraité.
Nicole Kobiela, 65 ans, retraitée.
Nolan Hadjadj, 27 ans, ouvrier.
Élise Bouyssou, 59 ans, employée familiale.
Alain Berbel, 61 ans, chauffeur routier.
Alice Leroux, 39 ans, infirmière.
Jacky Léon, 69 ans, ouvrier retraité.
Jocelyne Jouet, 63 ans, employée de restauration retraitée.
Jérôme Vivier, 40 ans, technicien informatique.
Isabelle Zawacki, 34 ans, esthéticienne.
Daniel Pivard, 49 ans, ouvrier maçon.
Anita Lebert, 65 ans, retraitée éducation nationale.
Marc Cadoret-Delamare, 71 ans, imprimeur à la retraite.
Mireille Pivert, 54 ans, ouvrière.
Eddy Lacorre, 41 ans, artisan soudeur.
Aurélie Paineau, 34 ans, employée de commerce.
Alex Legros, 56 ans, rédacteur territorial.
Annie-Claire Bourdin, 65 ans, assistante maternelle retraitée.
(...)
50 chefs-lieux sans la flamme du RN
Dans la moitié des grandes villes de France, personne ne pourra voter RN aux municipales. Cinquante chefs-lieux de département au total sans liste à la flamme tricolore. De La Rochelle à Limoges, de Grenoble à Orléans, d’Auxerre à Nanterre, pourtant siège du mouvement. "Nous avons manqué de femmes", avance un élu. Parité oblige, il leur fallait en effet trouver plusieurs dizaines de colistières dans chaque ville et les porte-à-porte, les petites annonces, n’ont pas suffi.
Le Rassemblement national sera également absent, sans aucune liste, dans 15 départements ruraux ou ultramarins. Mais Marine Le Pen préfère regarder le verre à moitié plein et se réjouit de présenter un peu plus 400 listes.
"Nous sommes le parti qui présentons sous notre nom, le plus grand nombre de listes"
"411 listes, c'est beaucoup plus, en notre nom propre, que LR. C'est encore plus qu'En Marche qui ont, en leur nom propre, 247 listes. C'est considérablement plus évidemment que les Verts, que le PCF et que les Insoumis. En réalité, nous sommes le parti qui présentons sous notre nom, le plus grand nombre de listes", assure la présidente du RN.
Et c’est vrai, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ont moins de troupes qu’elle. Mais Marine Le Pen en avait fait une "étape" dans sa conquête de l’Élysée et avec au mieux deux listes dans près de la moitié des départements, elle ne construit pas une écurie présidentielle et reste dépendante de ses fiefs du Sud-Est et du Nord-Pas-de-Calais.
(...)
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