a écrit :c'est diriger autrement une commune en développant la démocratie participative, en créant des comités de quartiers qui proposent des projets au conseil municipal, en soutenant les grévistes...
C'est déjà ce que fait Delanoë et ses émules à Paris (même le soutien aux grévistes, aux sans-papiers, par oral, qui ne mange pas de pain...).
Donc Paris serait une Commune révolutionnaire ?
En ce qui me concerne, en tant que révolutionnaires, nous devons proposer un peu plus que cela..
Par contre, pas d'accord avec Catharos, sans doute plus une question de termes :
Entre passer pour des "gestionnaires" du capitalisme, et couler une municipalité (et donc les services sociaux, publics, scolaires, culturels, HLMs, etc.), il y a de l'espace.
Que je sache, Marx n'avait pas comme théorie économique de montrer par le déficit que la révolution était l'avenir de l'humanité...
Il y a déjà des mesures toutes prêtes à voter ou proposer pour des élus révolutionnaires : municipalisation de la gestion de l'eau et des déchets, construction de logements sociaux publics de qualité, fin des subventions quelles qu'elles soient à tout groupe d'intérêts privés, ouverture des conseils municipaux, embauche de personnel municipal, accès à la culture pour toutes et tous (via des médiathèques, bibliothèques, etc.), préservation du bio-environnement local, crèches publiques et gratuites, fin des cérémonies commémoratives nationalistes, etc.
Ca ne résoud pas le capitalisme municipal, mais c'est déjà plus "révolutionnaire" que de la simple démocratie participative bon teint.
De toutes façons, comme ni le PS, ni les Verts, ni la grande majorité du PC, ne pourra jamais être d'accord avec ça, ça résoud de facto le problème d'alliances...
(sauf, effectivement en Auvergne dans de tout petits villages genre St Amand...pas comme Clermont et ses piquettistes...).