(Matrok @ lundi 31 octobre 2011 à 15:58 a écrit :(Gaby @ lundi 31 octobre 2011 à 14:29 a écrit : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/2...un-ouvrier.html
Un bon article sur le mépris de classe qui s'est exprimé dans cette émission.
Bon article ? Mauvaise défense plutôt... Ce passage là me fait halluciner :a écrit :On enchaina ensuite avec le grand O d'Audrey Pulvar, questionnant Philippe Poutou comme s'il passait l'examen de sortie du cours de première année d'Economie à Sciences po : "Quelles sont les étapes nécessaires à la sortie du nucléaire en dix ans et quelles en seront les conséquences sur l'économie française ?"
Qu'est-ce que voudrait l'auteur de cet article ? Que parce que Philippe Poutou est ouvrier, on n'aille pas lui poser des questions pénibles ? Il n'y a rien là de méprisant, au contraire. Philippe Poutou est candidat d'un parti qui avance cette revendication, c'est normal qu'on aille le chercher là dessus. S'il a été incapable d'y répondre, ce n'est pas seulement qu'il s'est mal préparé, c'est aussi parce que cette revendication de sortie du nucléaire en dix ans est une connerie.
Oui, et c'est hallucinant de voir qu'il n'a rien à dire sur cette question, qui ne sort pas du néant, vu que c'est un truc vraiment identitaire pour le NPA, qui met ça en avant tout le temps (à peu près autant que la lutte des classes). Quelque part, Potuou s'enfonce en disant à Pulvar que le NPA n'a pas produit que 4 lignes sur le sujet, mais même 4, voire 8 pages - et il donne franchement l'impression de ne pas les avoir lues [je précise que je comprends très bien que l'on puisse être quasi paralysé dans un contexte comme celui-là, mais pour surmonter ça, faut arriver avec une stratégie un peu étudiée et travaillée... que l'on ne devine jamais]
OB aurait probablement mieux enrobé le truc, en jouant sur le fait que "la meilleure défense c'est l'attaque" [une formule de Lénine ou de Michel Platini, je ne sais plus] mais je l'ai déja entendu en meeting sur cette question, et sur le fond il n'a pas beaucoup plus d'arguments.
Et pour cause.