Juillet 2011 :
- nouvelle défaite des cheminots en lutte contre la vente de la SNCF au privé, malgrès 45 jours de grève. La base est demoralisée, nottament à cause des directions syndicales et de Bernard Thibault, qui a appellé les cheminots à respecter le droit aux congés des camarades des autres secteurs qui veulent partir en vacances, et a proposé à la place des debrayages pour peser dans les negociations.
Octobre 2011 :
- Contre le 4ème volet "nouvelle université" de Valérie Pécresse qui prévoit nottament que les frais d'inscription seront fixé etablissement par etablissement et un stage en entreprise obligatoire tous les ans, des étudiants bloquent leur fac et reclame l'abrogation de toutes les reformes Pécresse. Ils se réunissent en coordination nationale et reclame l'amnistie pour les étudiants inculpés lors des mouvements étudiants de 2007, de 2008, de 2009, et de 2010.
- Alors que leur patron voulait les licencier pour delocaliser en Chine, les ouvriers d'une usine de jouets en Isère relancent la production de manière autogéré soutenue par l'opinion publique. De nombreuses personnes viennent y acheté quelquechose pour se montrer solidaire des ouvriers en lutte.
Novembre 2011 :
- Alors que la police et les gendarmes ont debloqués de force quasiment toutes les facs, c'est la legion étrangère qui est envoyé à Toulouse Le Mirail, Paris 8 Saint Denis, et Rennes 2, derniers bastions. Dès la reprise des cours, la Confédération Etudiante se felicite de la victoire de la démocratie et l'UNEF appelle à creer des comités de vigileance sur l'application du 4ème volet des reformes Pécresse.
- Les collectifs anticapitalistes issues de la campagne unitaire contre le traité simplifié européen en 2007, se mettent d'accord sur un programme et un candidat unitaire : Olivier Besancenot. Ces collectifs sont soutenues entre autre par le parti anticapitaliste unifié (ex-LCR), le PCF en chute libre et des altermondialistes dont José Bové.
Malgrès un appel des collectifs, LO refuse de faire une campagne unitaire, arguant qu'elle veut garder son independance marxiste leniniste trotskyste, mais qu'elle regardait avec un oeil sympathique la campagne de ces collectifs.
Décembre 2011 :
- l'anonce d'une taxe de 2€/jour pour acceder aux plages publiques, afin de "financer la protection du littoral", provoque des emeutes à Marseille, Toulon, Nice, Lorient et en Corse.
Des organisations corses et basques profitent du mouvement et appellent à la lutte armée pour liberer leur pays de la domination française. La coordination marseillaise pour la gratuité des plages publiques appelle à la convergence des luttes et à la demission de Kachkar, président de l'OM depuis trois ans, alors que le club a connu deux relegations successives et se retrouve en national (3ème division).
Besancenot condamne les violences mais dit comprendre le mecontentement, il appelle à une resistance politique face à la droite et propose de nouveau de créer un nouveau parti anti-capitaliste après les elections présidentielles.
Janvier 2012 :
- alors que de nombreux gendarmes mobiles et autres militaires sont en Corse et au pays basque pour maintenir l'ordre republicain, les étudiants en profitent pour rebloquer leurs universités et condamnent immediatement les votes à bulletin secrets organisé par une institution, seules les AG étant legitimes. Ils appellent donc aux boycotts des referundums éléctroniques organisés par les présidences universitaires ainsi qu'au boycott des prochaines elections présidentielles françaises.
Fevrier 2012 :
- Sarkozy, qui vient de commencer sa campagne presidentielle pour les elections de Mai 2012, suspend le projet de taxe pour acceder aux plages publiques et demet Borloo de ses fonctions de ministre de l'environnement, initiateur de ce projet de taxe. Il est remplacé par Alain Juppé.
Sarkozy annonce aussi officiellement que A. Juppé sera son prochain 1er ministre en cas de victoire au présidentielle, Fillon ne peut pas continuer et a annoncé qu'il se retirerait momentanement de la vie politique, étant en pleine depression, pensant qu'on ne peut plus rien faire face à la faillite de la France.
Mars 2012 :
- alors que le grogne sociale s'amplifie de toute part, mais de manière dispersée, des campements de tentes rouges QUECHUA s'installent un peu partout en France pour reclamer la non expulsion de milliers de Français qui n'ont pas pu payer leur loyer durant l'hiver, alors que la trève hivernale touche à sa fin.
Sarkozy annonce alors la construction immédiate de nombreux logement sociaux, financé par la vente de 3% d'EDF. Il charge Juppé de s'assurer que ces logements soient ecologiques.
Avril 2012 :
- Kachkar demissione de l'OM après 3 mois d'emeutes à Marseille.
- Le canard enchainé annonce que Juppé a piqué 100 000 euros dans la caisse devant servir à la construction de logements sociaux. Il demissionne.
- Le mouvement étudiant monte en puissance alors qu'une coordination d'autonomes envahit l'EHESS. Ces autonomes appellent à tirer toutes les leçons de la lutte contre Kachkar mené pendant 3 mois à Marseille, et appellent les français à l'emeute pour virer sarkozy sans attendre Mai.
- Pécresse annonce 1% de hausse des bourses et la création de 50 nouveaux postes dans les universités. L'UNEF crie à la victoire. La coordination nationale étudiante vote la dissolution de l'UNEF et appelle les étudiants à continuer la lutte jusqu'à abrogation de toutes les reformes universitaires depuis la reforme LMD-ECTS.
- Des manifestations ont lieu dans toutes la France pour reclamer l'interdiction d'expulsions sans relogement, le gel des loyers et la recquisition immédiate des logements vaquants. Ils appellent aussi à la grève des loyers.
- Une grève de 2 semaines des travailleurs de Conforama a mené à des embauches ainsi qu'un salaire minimum à 1500€ nets.
- José bové claque la porte des collectifs anticapitalistes et acceptent une mission ministerielle sur l'agriculture proposé par Guigou, candidate PS, en cas de victoire.
Mai 2012 :
- 80% des locataires ont suivi la grève des loyers et 3 millions de personnes defilent dans la rue, toujours sur les revendications d'interdiction d'expulsions sans relogement, de gel des loyers et de recquisition immédiate des logements vaquants.
- La coordination nationale étudiante re-itère son appel au boycott de la présidentielle et appelle à la convergence des luttes et à la revolution.
- Sarkozy perd dès le premier tour des elections en ne reunissant que 15% des electeurs. Il est battu par Bayrou (18%), et Elisabeth Guigou (20%).
La candidature unitaire anticapitaliste d'Olivier Besancenot fait 10% tandis que momo, candidat de LO, fait 2%. Chivardi, qui fait 0.0001%, appelle à la construction d'un parti ouvrier authentique, en collaboration avec les maires.
Le reste des voix vont à Marine Le Pen (8%), et à de nombreuses candidatures farfelues.
Juin 2012 :
- Sarkozy s'exile en Libye ou Kadhaffi l'accueille en lui offrant une luxueuse maison.
- 5 montpellierains entament une grève de la faim jusqu'à satisfaction des revendications sur le logement.
- Au second tour, Bayrou gagne haut la main, 58% contre 42% pour Guigou. Il nomme Rama Yade comme premier ministre comme signe de volonté de diversité dans la classe politique.
- De nombreuses manifestations eclatent en réaction à l'election de Bayrou et la nomination d'une premier ministre UMP. Besancenot appelle au calme et à la transformation des collectifs anticapitaliste en parti politique.
Juillet 2012 :
- prenant acte que la tentative de revolution a échoué, la coordination nationale étudiante appelle à s'exiler au Chiapas et propose de monter la-bas une université populaire.
- La Corse proclame unilateralement son independance après 7 mois de lutte armée.
- Bayrou, pour satisfaire les manifestations au droit au logement et surtout mettre fin à la grève de la faim des 5 monptellierains au bord de la mort, fait requisitionner le chateau de Presles ainsi que les bureaux du PCF pour les transformer en logements sociaux.