Juste quelques remarques car en bon pelon-pilate je n'entre pas dans le sujet initial.
Il est vrai qu'il existe un politiquement correct d'extrême-gauche que l'on avait bien remarqué en novembre 2006.
Plusieurs choses :
1) Accuser n'importe quel policier ne pose pas de problème, le contraire, oui. Si on critique des fonctionnaires qui ne font pas partie des forces répressives et on est un abominable réactionnaire car il est vrai que les réacs adorent s'en prendre aux eux. Mais qui n'a pas été témoin de comportements dégueulasses, racistes, de petits fonctionnaires de base ? Pas plus tard qu'avant-hier à la sous-préfecture de Boulogne, ce que j'ai vu n'était bien ragoutant. Si cela avait été le fait d'un flic j'en aurai fait un post détaillé. Là, j'ai oublié même si je suis intervenu sur place. Je suis donc EG-politiquement-correct.
2) Ne pas confondre la fonction et l'individu. On peut être instituteur et un sale con. Il n'empêche que l'on fait un métier utile contrairement au militaire ou au notaire.
Ce que l'on remet en cause c'est, par exemple, le rôle de la police pas de tout policier dans toute circonstance dramatique. Surtout quand "l'arme" qui lui a permis de tuer est celle que possède des milliers de chauffards.
3) Il est quand même notable que l'Etat choye ses forces de répression. Dans de nombreuses affaires la justice s'est montrée bien clémente avec les flics. Par contre, on croirait que leur vie vaut plusieurs fois celle des autres citoyens quand ce sont eux les victimes.
4) Dans une affaire qui touche les gens, comme celle dont on parle ici, l'Etat peut très bien se montrer sévère avec le jeune policier. S'il ne bénéficie pas de la solidarité du reste de la police, cela ne pose pas de problème. Donc attention aux généralisations.
A bas la police ! A bas l'Etat !