C'est, biensûr, à mettre en lien avec la création de "pôles d'excellence universitaire", liés organiquement au patronat et à ses organisations, et aux investissements énormes faits bien souvent dans des dépenses de prestige, au détriment des nécessités basiques de l'enseignement dans les principales fillières. Et, bon, là je parle des universités moyennes, pas des "universités poubelles", condamnés à disparaître ou à devenir des annexes du dispositif.
Sinon, vous vous référerez utilement aux projets de l'OMC dans le cadre de l'AGCS, qui prévoit l'ouverture totale à la privatisation de l'enseignement aux alentours de 2010. Biensûr, ça ira un peu plus lentement en France ; mais leur infliger des défaites sur cette voix c'est y compris encourager les étudiants qui ont moins de moyens de résistance, à l'étranger, notamment dans les pays dominés où les systèmes universitaires sont privatisés tour à tour.