(Wapi @ jeudi 15 juin 2006 à 09:10 a écrit :Je ne suis pas pour qu'elle soit conseillère contre la volonté de son électorat. Mais si maintenant elle a démissionné du PC parce qu'elle était contre les subventions publiques aux entreprises privées, et que le fait de défendre ces idées là rencontre de la sympathie chez ses électeurs, eh bien je ne vois aucune raison qu'elle démissionne.
Les stals iront se faire voir, et les électeurs ont parfaitement le droit de changer, comme elle, et d'être contre les subventions au privé même s'il y a deux ans à peine ils étaient soit pour soit indifférents sur cette question. Et ils peuvent être bien content que quelqu'un les représente au conseil régional en ce sens.
Wapi, tu crois vraiment que les électeurs du PC (oui, c'est quand même les électeurs du PC avant d'être ceux d'une personne, quoique nous on puisse penser de la légitimité du PC pour avoir gardé le crédit qu'il a) ont évolué en même temps que leur élue ? C'est peu vraisemblable, justement parce qu'il ne s'est rien passé de particulier qui justifie ce changement de parti. Certainement il y a beaucoup d'électeurs du PC qui sont contre ces subventions, mais ça ne doit pas dater d'hier et jusque là ils continuaient à voter PC. C'est un peu se moquer d'eux que prétendre tirer des conclusions politiques à leur place, surtout si on fait semblant de croire qu'ils suivent le même cheminement. :hum:
Et puis Txi a raison au sujet des "cavaliers libres" : imaginons que Myriam Combet (ou quelqu'un d'autre) se fasse réélire sous l'étiquette LCR et fasse le trajet inverse : la LCR aura l'air fine pour exiger sa démission de son poste, ce qui serait pourtant la moindre des choses (et là tout le monde sera d'accord). Mais même sans penser à ça, la politique est déjà largement assez présentée par les médias et les partis comme une histoire de personnes, avec des rivalités personnelles, des "choix courageux", de la "stature d'homme d'état" et autres conneries de ce genre. Si ce n'est pas nous qui dénonçons ça (sans faire en même temps la même chose), je ne vois pas qui le fera.