Ils étaient à côté de la plaque, ils sont devenus racistes malgré eux, préférant dessiner à propos d'eux-mêmes et de leur expérience, plutôt qu'à propos de la société française
Salut Gaby.
A coté de quelle plaque au juste ?
Parce que Charb m'intriguait, j'ai acheté son "petit traité d'intolérance" 3 euros chez Librio, réédition post mortem. sous-titré "les fatwas de Charb".
Je le recommande. Notamment, un chapitre sur Bachar el Assad qui me fait plier de rire rien que d'y penser.
Bon, c'est inégal selon mes goûts. mais c'est un délice par moment. Et j'adore ce mec (par moment donc). :=)
Par rapport au sujet qui nous occupe, je mets la première "fatwa" :
Mort aux théoriciens du rire !
Ils sont nombreux, les philosophes de bistrot et les penseurs de fin de repas, qui, à un tournant de la conversation, lâchent "On peut rire de tout". Malheureusement, la plupart du temps, cette sentence parfaitement imbécile ne se termine pas par un point, mais par une virgule : "On peut rire de tout mais..." Déjà, qu'une baderne bouffie de suffisance nous autorise à rire de tout, c'est insupportable. Je n'ai pas envie de ta bénédiction pour rire de ce dont j'ai envie de rire, mais en plus, je n'ai pas forcément envie de rire de tout. Je ris de ce que je veux, quand je veux. Non seulement, tu m'accordes une liberté que je suis capable de prendre tout seul, mais en plus, tu y mets des restrictions. Neuf fois sur dix, le balourd finit sa phrase par "pas avec n'importe qui". L'humoriste Desproges souffre du même problème que l'humoriste Jésus. Il est mort. De leur vivant, ces deux rigolos ont fait marrer des salles entières. Une fois disparus, des tristes cons se sont mis à répéter en boucle des extraits de leurs sketchs comme s'il s'agissait de commandements divins. Evidemment, celui qui "rit de tout, mais" rit de tout sauf des gens qui ont une verrue sur le nez. C'est vraiment trop dégueulasse de s'abaisser à ce genre de... de... bassesse ! [.../...]
Le rire, c'est comme le cul, il y a toujours un curé auto proclamé pour tenter de vous imposer ses propres limites. L'amour dans le zizi oui, mais pas dans les fesses.
Je crois que vous en serez d'accord, il faut lâcher une enclume sur le pied de ces théoriciens du rire en gardant son sérieux, amen.
Je suis bien d'accord avec son point de vue, le rire sans irrévérence m'emmerde.
Et croire que l'irrévérence, c'est la même chose que les gros cons de droite qui font des blagues "marre du politiquement correct" pour dire tout le mépris qu'ils ressentent pour "les grognasses, les pédés etc..." Eh ben, c'est ne rien comprendre.
Non, Charb n'a rien à voir avec Dieudonné, pas la peine de faire des études pour ne pas comprendre ça.
Et la fatwa de Zelda, est la suivante : Tout ceux qui pensent que Charb et Dieudonné sont du même tonneau méritent d'être enfermés à vie avec Dieudonné dans un cachot pourri, pendant que je partirai en vacances avec mon pote Charb ressuscité, et qu'on fera des blagues pourries comme deux sales gosses avec de la morve au pif.
Une dernière remarque : A l'enterrement de Tignous, des gars avaient mis sur son cercueil "Fragile : bois de bambou, ne pas manger !!!"

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Des mecs qui rient des vers de terre qui les boufferont sont capables de rire de tout. Que d'autres ne soient pas d'accord avec cela, peu importe.
Autre blague de Geluck, via le Chat, que j'adore pour les mêmes raisons : "Je bouffe parfois quelques asticots. Ca me donne l'impression de prendre une revanche par anticipation."

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