a écrit :des féministes des milieux populaires à se détourner des révolutionnaires
(roudoudou @ jeudi 27 novembre 2008 à 09:16 a écrit :a écrit :C'est quoi l'islamophobie? Une "caractérisation" venant de l'intégrisme et de la direction du MRAP pour fustiger les féministes et les laïques.
Rien de nouveau sous le soleil! c'est bien vrai....
Ceci est surtout une stratégies mis en place par la mouvance intégriste de l'islamisme dans les pays ""démocratique"" pour faire taire toute critique; voir les comprendre et toléré leurs saloperies religieuses.
a écrit :
Emmanuel Todd s’entretient avec Rémi Yacine, pour El Watan, 3 novembre 2008
Les pays musulmans sont-ils fâchés ou réconciliés avec la modernité ?
Les pays musulmans sont entrés dans la modernité. Je suis démographe, je remarque une baisse de fécondité très importante dans ces pays. La démographie est une réponse rationnelle à la pauvreté. Au Maghreb, cela passe aussi par l’élevation de l’âge du mariage de la femme. L’alphabétisation est un facteur très essentiel dans cette baisse. La Tunisie et l’Iran sont à 2 enfants par femme, la même chose qu’en France et aux Etats-Unis ! Ces résultats sont très intéressants pour un démographe. L’Algérie n’est pas loin avec 2,5. Il y a une forte interaction entre le Maghreb et la France. Ce lien culturel n’est pas à négliger. On veut lier Islam et fécondité. Les populations musulmanes ont donné leur réponse : rationalité et modernité.
On n’a pas l’habitude d’entendre ce genre de discours. Vous n’avez pas peur de l’Islam, vous ?
On est dans un moment épouvantable. Le milieu intellectuel parisien est dans une dérive parareligieuse, dans une islamophobie latente. Il existe une forme de crispation identitaire, une angoisse à la désoccidentalisation du monde, une rupture entre le clan des dominants et le monde multipolaire. Cette doctrine occidentaliste, qui veut que l’Occident soit riche et dominateur éternellement, m’inquiète. Il n’y a aucune raison d’avoir peur de l’Islam. L’accès à la modernité est une phase de transition qui charrie avec elle le doute de la croyance religieuse. Dans les années 1980, il y avait une forme d’arabophobie dans le milieu populaire, qui était une réaction négative par rapport au statut de la femme musulmane. Le niveau d’arabophobie est tombé dans le milieu populaire. Et ces cinq dernières années, on assiste dans le milieu intellectuel à une recrudescence de l’islamophobie.
Comment expliquez-vous les sifflets contre la Marseillaise au Stade de France ?
J’aimerais bien que les intellectuels et les politiques s’intéressent un peu moins au foot et davantage au libre-échange et aux délocalisations. En plein milieu de la crise financière, des centaines de gamins sifflent la Marseillaise et tous les vrais problèmes passent en arrière-plan. On appelle ça instrumentalisation. Je suis fier d’être Français, je n’ai pas attendu Max Gallo pour défendre la nation. Je ne vais pas m’évanouir parce que des gamins sifflent la Marseillaise. Il y a des sujets plus importants. Fils de bourgeois, jeune, j’avais fait pire que ces gamins. Il y a une crise de la démocratie. Les sarkozystes surestiment le fait d’avoir amarré à leur candidat les arabo-islamophobes. La classe politique a dérivé vers la droite.
C’est quoi être Français aujourd’hui ?
C’est parler français, avoir un certain rapport avec les autorités, les hommes et les femmes. L’assimilation culturelle se passe plus vite qu’avec les générations précédentes. La France est menacée dans son industrie, pas dans son identité. Les jeunes des banlieues qui caillassent la police sont des gamins insupportables, comme je l’étais à leur âge en mai 1968. En France, on se caillasse mais au moindre mort, on arrête tout. Je trouve que les flics ont été admirables. L’identité est conflictuelle, un mélange d’ordre et de désordre.
(canardos @ vendredi 28 novembre 2008 à 10:31 a écrit : en acceptant cet amalgame Verié tu te fais le soutien inconscient de tous ceux qui veulent limiter le droit de critique des religions en l'assimilant à du racisme
C'est tout à fait ridicule !
Si le terme "islamophobie" ne te plait pas, il faut en trouver un autre pour désigner le courant politique qui désigne en permanence l'Islam comme "l'ennemi principal du monde libre", genre BHL, Fourest, Le Point etc. Le problème, c'est que ce terme s'est un peu imposé. Peu importe le sens étymologique du mot en lui-même.
Il existeraita écrit :une dérive parareligieuse, dans une islamophobie latente.
. Il n'y auraita écrit :une forme de crispation identitaire, une angoisse à la désoccidentalisation du monde, une rupture entre le clan des dominants et le monde multipolaire.
a écrit :aucune raison d’avoir peur de l’Islam
a écrit :ces cinq dernières années, on assiste dans le milieu intellectuel à une recrudescence de l’islamophobie
(Vérié @ vendredi 28 novembre 2008 à 09:43 a écrit :(canardos @ vendredi 28 novembre 2008 à 10:31 a écrit : en acceptant cet amalgame Verié tu te fais le soutien inconscient de tous ceux qui veulent limiter le droit de critique des religions en l'assimilant à du racisme
(Gaby @ vendredi 28 novembre 2008 à 10:53 a écrit : Quand même Vérié, tu as été en retard sur tout le monde pour comprendre que Dieudonné était xénophobe, mais pour Caroline Fourest, tu vas bien loin tout de suite, à lui faire dire qu'elle reprend les idées du choc des civilisations...
Surtout quand son dernier livre est consacré aux "nouveaux soldats du pape".
a écrit :
Le jury Prix du Prix du livre politique est actuellement composé de Régis Debray, Jean-Michel Helvig, Max Armanet, François Bazin, Alexis Brézet, Arlette Chabot, Elisabeth Chavelet, Michèle Cotta, Gérard Courtois, Nicolas Demorand, Chantal Didier, Sylvain Gouz, Bernard Guetta, Anita Hausser, Laurent Joffrin, Valérie Lecasble, Dominique de Montvallon, Luce Perrot, Hélène Pilichowski, Pascal Riché, Michel Sailhan, Antoine de Tarlé et Brice Teinturier.
a écrit :
Le prix du livre politique récompense chaque année le meilleur livre à thème politique paru dans l’année écoulée. Les ouvrages sélectionnés peuvent être des récits, des enquêtes, des essais, des biographies, ou des autobiographies.
Les livres primables doivent favoriser l’analyse, la réflexion, la revalorisation du discours et de la pensée politique.
· 2008 Jacques Julliard La Reine du monde : Essai sur la démocratie d'opinion (Flammarion)
· 2007 Dominique Schnapper Qu'est-ce que l'intégration ? (Gallimard)
· 2006 Caroline Fourest La tentation obscurantiste (Grasset)
· 2004 Fadela Amara, Sylvia Zappi Ni putes ni soumises (La Découverte)
· 2003 Alexandre Adler J'ai vu finir le monde ancien (Grasset)
Retour vers Politique française
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 8 invité(s)