Selon plusieurs journaux, l'attaque à Paris serait le fait d'une cinquantaine de "gilets jaunes" d'extrême-droite du groupe "Les Zouaves" qui a revendiqué l'agression. La vidéo tournée par un journaliste du Point, Jules Bedo, montre les individus en train de désarticuler une de ces petites barrières de chantier vertes et grises pour en jeter les éléments sur le cortège NPA. Le NPA a l'air de n'avoir aucun service d'ordre (???) Dans une ville comme Paris où il doit y avoir suffisamment de monde pour en faire un, cela semble étonnant...
* * * * *
Pour revenir à la discussion antérieure, si je résume bien et si je rectifie bien ce que j'ai dit :
- LO avec ses quelques moyens ne cherche pas à influer sur le mouvement lui-même, fut-ce à l'échelle microscopique. Le voudrait-elle que de toute façon elle n'y parviendrait pas du fait de ses forces limitées ("
Je les suis, c'est pour ça que je suis leur chef", merci artza

), et LO ne cherche même pas à faire cela.
- LO choisit de s'adresser à ceux des gilets jaunes qui font partie de la classe ouvrière et donc à tenter de les influencer eux seuls (leur faire prendre conscience de leurs intérêts propres).
- Ce n'est donc pas de nature à influer sur le mouvement, c'est de nature à faire évoluer la conscience des travailleurs (quelques-uns ou si possible mieux) qui participent à ce mouvement.
Cela n'exclut pas une discussion par-ci par-là avec un petit commerçant ou autre, évidemment...
En parallèle, LO en profite pour s'adresser aux travailleurs dans les grandes entreprises, où ça ne bouge pas beaucoup mais où le mouvement des gilets jaunes fait parfois beaucoup discuter.
Pour aller vers des luttes qui aillent dans la direction d'une révolution et d'un changement de société, il faut le moteur ; le moteur se trouve chez les travailleurs des grandes entreprises (ceux qui ont le plus d'impact) susceptibles d'entraîner tous les autres ainsi que les autres catégories d'opprimés ; tant que le moteur est en panne et ne bouge pas, il n'y a pas d'issue ; là, des éléments plus périphériques de la classe ouvrière se battent et, en l'absence du "moteur", suivent d'autres catégories sociales touchées par la crise du système ; si cette situation perdure, elle ne peut que mener à l'échec et l'extrême-droite peut en profiter. Il faut d'urgence remettre le moteur en route...