Manifestations journée des femmes

[Valiere]

Et au fait, quand nous vivrons des événements importants nouveaux pour l'histoire du mouvement ouvrier, on n'y coupera pas, il faudra écrire et lire de nouvelles analyses... En attendant, vaut mieux connaître les analyses précédentes que d'en pondre des nouvelles dans le vide.

Quitte à me tromper, je préfère analyser moi même avec des outils d'analyse que de me référer à des écrits d'une époque largement révolue.
Le marxisme est une méthode d'analyse, rien d'autre et surtout pas un pensum.

[Gaby]

Et au fait, quand nous vivrons des événements importants nouveaux pour l'histoire du mouvement ouvrier, on n'y coupera pas, il faudra écrire et lire de nouvelles analyses... En attendant, vaut mieux connaître les analyses précédentes que d'en pondre des nouvelles dans le vide.

Quitte à me tromper, je préfère analyser moi même avec des outils d'analyse que de me référer à des écrits d'une époque largement révolue.
Le marxisme est une méthode d'analyse, rien d'autre et surtout pas un pensum.

Sauf que pour maitriser ces "outils d'analyse" ou cette "méthode" marxiste, il faudrait commencer par lire ceux qui les ont formulés.
Tu rechignes à lire Lafargue mais pas Filoche ou Thibault...
A quoi bon te soumettre des lectures qui pourraient te faire comprendre l'écart qu'il y a entre ta pensée républicaine amoureuse de la nationalisation, et le communisme ?

[Valiere]

Tu rechignes à lire Lafargue mais pas Filoche ou Thibault...
A quoi bon te soumettre des lectures qui pourraient te faire comprendre l'écart qu'il y a entre ta pensée républicaine amoureuse de la nationalisation, et le communisme ?

J'ai lu Lafargue , Marx, Lénine, Trotsky et quelques autres mais tu vois maintenant je prends du plus moderne et je ne m'arrête pas à Thibault ou Filoche...
Quant à la pensée républicaine, je n'y reviendrai pas... Nationalisation oui, mieux que privatisation et moins bien qu'expropriation avec contrôle ouvrier!

[ravine chien]

...Nationalisation oui, mieux que privatisation ...
Mais oui, bien sûr :headonwall:
J'avais pas remarqué qu'il était préférable de se faire virer d'une entreprise nationalisée (des dizaines de milliers de mineurs lorrains par exemple), que de se faire virer d'une entreprise privée (des milliers de travailleurs du textille toujours en lorraine, autre exemple)

[Valiere]

Mieux que ne signifie pas panacée.

[ravine chien]

Mieux que ne signifie pas panacée.

C'est mieux de se retrouver au chômage que de se retrouver au chômage? De plus en plus fort Valière.

[Valiere]

ce n'est pas ce que j'ai dit ...Un travailleur a plus de garanties, et de droits sociaux dans le secteur nationalisé que dans le secteur privé mais c'est vrai que la logique est toujours capitaliste.

[ravine chien]

ce n'est pas ce que j'ai dit ...Un travailleur a plus de garanties, et de droits sociaux dans le secteur nationalisé que dans le secteur privé mais c'est vrai que la logique est toujours capitaliste.
Les nationalisations bourgeoises n'ont servi que les intérêts de la bourgeoisie. La sidérurgie est un exemple frappant. Les nationalisations ont permis à l'état de faire le sale boulôt que la bourgeoisie avait peur de faire. Quelles ont été les garanties, les droits sociaux pour les dizaines de milliers de travailleurs virés dans les entreprises nationalisées? Nada

[Ottokar]

valière

Un travailleur a plus de garanties, et de droits sociaux dans le secteur nationalisé que dans le secteur privé mais c'est vrai que la logique est toujours capitaliste.

Eh bien ! dire cela c'est cesser de parler de "services publics" en soi, de nationalisations, en soi. Puisque "la logique est toujours capitaliste", c'est toujours parce que cela arrange le capitalisme que les gouvernements nationalisent ou privatisent. Et cela a été rappelé ici, le public est de moins en moins une garantie avec les CDD et les précaires, parfois pas du tout (sidérurgie). On défend les garanties quand elles existent, bien sûr, on défend ces services utiles à tous quand ils existent mais on ne les encense pas spécialement. C'est ce que disait le "vieux" Lafargue avec bon sens, et c'est pour cela que c'est agréable de le lire, un siècle après !