Conférence nationale de la LCR

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Combat » 28 Juin 2006, 03:41

Sur ce point tous mes respects...Je le dis franchement car apprendre les choses a travers un livre est une partie de l'histoire, mais par les dires de quelqu'un qui a vecu ca "en direct " c'en est une autre.
Martov et Axelrod nous ayant quitte en 1920 et 1928 tu dois surement parler de Dan(1947) et de ses co suiveurs. Juste une question: se reclamaient ils toujours formellement du marxisme(meme a leur sauce) a cette epoque?
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Message par Barikad » 28 Juin 2006, 07:08

:hinhin:
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Message par Jacquemart » 28 Juin 2006, 08:10

Ayé, j'ai compris. Com 71, c'est parce qu'il a fait la Commune en 1871.
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Message par Barikad » 28 Juin 2006, 08:49

(Jacquemart @ mercredi 28 juin 2006 à 09:10 a écrit : Ayé, j'ai compris. Com 71, c'est parce qu'il a fait la Commune en 1871.
Je m'etais toujours demandé ce que signifiait ce pseudo.
Merci de cet eclairage historique.
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Message par artza » 28 Juin 2006, 09:25

Déporté à La Nouvelle Calédonie il s'évada sur un radeau en feuille de bananier qu'il confectionna avec sa compagne kanak qui périt lors de leur traversée du Pacifique jusqu'à Vladivostock.
Il traversa la Sibérie, rencontra Kropotkine avec qui il rompit plus tard lorqu'il rallia le point de vue de Marx.

Etabli à Odessa où il milita dans l'Union ouvrière de la Russie méridionale au côté de Trotsky. Participa à la révolution de 1905 dans cette ville en compagnie de son fils qu'il promenait partout dans son landau...
artza
 
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Message par Jacquemart » 28 Juin 2006, 10:58

a écrit :Etabli à Odessa où il milita dans l'Union ouvrière de la Russie méridionale au côté de Trotsky. Participa à la révolution de 1905 dans cette ville en compagnie de son fils qu'il promenait partout dans son landau...

Ce Com, quel cabot. Dès qu'il y a une caméra, il faut qu'il se montre...
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Message par com_71 » 28 Juin 2006, 20:58

(Trotsky en 1919 a écrit :MARTOV
Martov se révèle, sans le moindre doute, comme une des figures les plus tragiques du mouvement révolutionnaire. Ecrivain doué, politique inventif, esprit pénétrant, étant passé par l'école marxiste, Martov restera dans l'histoire de la révolution ouvrière comme un «grand négatif». Il manquait de virilité, et sa pénétration n'avait pas assez de volonté. Le Marxisme est une méthode d'analyse objective et en même temps l'avant-garde de «l'action» révolutionnaire. Il exige un parfait équilibre entre la pensée et la volonté, qui allie «l'énergie physique» à la discipline de la volonté par des raisonnements dialectiques subjectivement et objectivement. Martov exerçait toute sa puissance d'analyse à aborder la ligne de moindre résistance. Je doute qu'il y ait jamais un politique socialiste qui aura su exploiter le Marxisme avec autant de talent pour justifier sa propre fuite et ses trahisons envers la doctrine. Sous ce rapport, Martov peut être considéré comme un virtuose. D'autres plus instruits que lui, tels que Hilferding, Bayer, Renner et même Kautsky n'étaient que des «sous-maîtres», comparés à Martov sur le plan de la falsification politique du Marxisme, c'est-à-dire en représentant la passivité et l'esprit de capitulation comme les formes suprêmes de l'impitoyable lutte des classes. Sans le moindre doute, Martov possédait l'instinct révolutionnaire. Sa première réaction aux grands événements était celle d'un révolutionnaire. Mais après chaque réaction de ce genre, sa pensée, n'étant pas soutenue par le ressort de la volonté, s'éparpillait et rétrogradait. Au début du siècle, ce processus aurait pu déjà être observé... dans les signes avant-coureurs du ressac révolutionnaire (voir le journal «Iskra»), puis au début de la guerre impérialiste et aussi au début de la révolution de 1917. Mais en vain ! Sa faculté d'invention et la souplesse de son esprit lui faisaient contourner les difficultés créées par de nouvelles questions à résoudre. Il en tirait même des arguments pour défendre ce qui est «indéfendable». La dialectique devenait chez lui la casuistique la plus fine. Cette faculté extraordinaire de posséder à la fois une volonté sans volonté et l'entêtement dans l'indécision lui permit, durant des années, de se maintenir en des positions contradictoires et sans issue apparente. A chaque occasion de prendre une position historique et d'éveiller les espoirs, il se trompa. Et, chaque fois, il descendait la pente ! Pour conclure, il devint le plus fin, le plus pénétrant politique de cette intelligentsia petite-bourgeoise à moitié idiote, lâche et méprisable. Le fait qu'il ne s'aperçoit pas, donc ne comprend pas cette chute, montre combien la mosaïque de son esprit s'est cruellement moquée de lui. A l'époque des problèmes et des possibilités gigantesques, Martov se retrouve crucifié entre Longuet et Tchernov. Il suffit de citer ces deux noms pour mesurer la chute idéologique et politique de cet homme auquel il fut donné beaucoup plus qu'à tant d'autres !
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par zeanticpe » 29 Juin 2006, 18:53

(Puig Antich @ lundi 26 juin 2006 à 14:21 a écrit :
(artza a écrit :Quand Besancenot propose à AL de discuter c'est pour la galerie pour faire super unitaire. Rien ne l'ennuierait plus que l'acceptation de cette dernière.


Parfaitement. C'est pour ça qu'elle aurait dû accepter. Puis sérieusement, les pinaillages sur vos programmes respectifs, qui l'un comme l'autre sont agitatifs et réformistes, c'est nul. Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font du profit sous peine de réquisition ; ou interdiction des licenciements en général sans mentionner la réquisition, par exemple. La solution de compromis est simple : interdiction des licenciements dans toutes les entreprises sous peine de réquisition. Sur cette base, présentez un candidat commun. Ca devient ridicule là.
Je pense que ce n'est jamais vraiment malsain de se faire critiquer sur sa gauche. Au moins ca pousse à se poser des questions.
Malgré cela, je ne suis pas d'accord avec toi Puig.
Interdire les licenciements dans les entreprises qui font du profit a suscité des raillements nombreux au départ. Mais maintenant, cela commence à faire son chemin.
En effet quoi de plus révoltant que de voir une entreprise qui réalise des profits, mettre des gens dehors.
A l'inverse, interdire les licenciements tout court, nous obligerait à affronter l'argument "mais les petites entreprises qui sont au bord de la deroute".
Alors, oui, je sais, une petite entreprise qui ne boucle pas son budget, c'est bien souvent parce qu'elle est elle-meme "exploitée" par une grosse entreprise, ou par sa banque,etc...
Je sais le mieux c'est de changer tout ce système.
Mais si, quand des ouvriers sont menacés dans leur postes et que leur entreprise continue à faire du profit, si on le dénonce et qu'on propose de l'interdire et que cela est repris, cela me parait être une bonne avancée, propre à éveiller des mots d'ordre qui vont dans le bon sens.
Si les choses bougent, il faudra aussi apprendre à réagir vite et à ne pas être en retard. C'est ce qu'il y aurait de pire, je te l'accorde.
En attendant, je défends cette idée autour de moi. Et elle passe (à Grenoble, il y a l'affaire HP).
C'est mon avis perso, mais j'aimerais bien entendre les autres, là-dessus.
zeanticpe
 
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Message par Louis » 29 Juin 2006, 21:11

a écrit : Je pense que ce n'est jamais vraiment malsain de se faire critiquer sur sa gauche.


je ne pense pas que la lcr se soit faite critiquer "sur sa gauche" par lo ! pas du tout meme... Parce que la différence (de taille) entre l'antilibéralisme et l'anticapitalisme c'est pas sur les virgules du programme (ça, tout le monde est capable de faire un programme "qui en jette") que de dire comment on va y arriver. Et de ce point de vue, y'a comme une convergence entre l'attitude de la direction du pcf qui dit en substance 'certe, nous somme pour une politique radicalement anticapitaliste, mais nous attendons que le "peuple" interviennee, et lo qui dit peu ou prou la meme chose.... Cela dit, y'a une différence de taille sur les raisons (pour la direction du pcf c'est fondamentalement pour "sauver l'appareil", alors que pour lo, je suis malheureusement convaincu que c'est tout simplement qu'il n'on pas le commencement du début d'une idée de comment y arriver, et qu'ils ne se posent meme plus la question)
Louis
 
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