La LCR réfléchit à la création d’un nouveau parti

[com_71]

Une organisation qui oscille entre révolution et réforme (ce qui semble être le projet dont on parle ici) est par définition instable... Et a en général vocation à la scission,

Allons, allons, il ne s'agit pas de la social-démocratie allemande, mais de la LCR. Une petite organisation (comme LO). Pas la peine d'employer de grands mots...

[Félix Edmundovitch]

8) j'ai pris soin de préciser que je parlais là :rtfm: du "projet" de la LCR (qui naitrait en 2008) :17: Par ailleurs, cher camarade COM_71, je ne penses pas que Trotsky caractérisait la social-démocratie de centriste... :33:

[hambourgAllemagne]

je pense qu on peut faire quelque chose nouvelle. 30 ou 40 annes quand on n a pas recue plus de 2 %, c est la catastrophe. ou il y a le camp des travailleurs???? que fait LO pour organiser des victoires et pas d echecs?

[com_71]

8) j'ai pris soin de préciser que je parlais là  :rtfm:   du "projet" de la LCR (qui naitrait en 2008)  :17: Par ailleurs, cher camarade COM_71, je ne penses pas que Trotsky caractérisait la social-démocratie de centriste...  :33:

Bof, Lénine voyant la 1ère page du Vorwärts soutenant l'entrée en guerre de l'Allemagne, a bien cru voir un faux de l'Etat-major...

[pelon]

je pense qu on peut faire quelque chose nouvelle. 30 ou 40 annes quand on n a pas recue plus de 2 %, c est la catastrophe. ou il y a le camp des travailleurs???? que fait LO pour organiser des victoires et pas d echecs?
Je ne suis pas sûr de comprendre le sens de ton post. Les catastrophes, pour les révolutionnaires, ce sont les défaites de la classe ouvrière, pas leurs mauvais résultats. Surtout quand ce sont 4 ou 5% que l'on estime être de bons résultats ce qui n'est pas à négliger ... mais qui ne change quand même pas la face du monde.
Ce qui se fait attendre depuis des décennies ce n'est pas un bon résultat de LO mais le renversement du pouvoir de la bourgeoisie.

[Crockette]

Enfin il manque dans toute cette analyse un facteur de taille, reprenons :

- je caricature un peu mais bon :

la LCR veut une révolution sociale par la création d'un grand parti et si possible d'une manière démocratique
- LO n'attend rien des élections, des résultats etc (ce qui est tout à fait louable mais un peu limite), et pense (qu'un jour) les prolétaires (ouvriers employés chomeurs sdf rmiste etc) s'organiseront pour la révolution en prenant conscience (à nouveau) de leur état d'exploitation.


ouais...sauf qu'en ce moment les prolétaires ou les personnes de la classe laborieuse ont d'autres aspirations du genre :
- dénoncer ceux qui profitent (soi disant) du système social
- sortir le plus vite possible de la classe du bas de l'échelle (car aujourd'hui faut être un gagnant, aller de l'avant, avoir les dents longues, etc) pour convaincre son entourage qu'on est pas de la merde...
- les pauvres jalousent les riches et ne souhaitent qu'une chose : singer leurs valeurs et leurs comportements (achat de voitures, vacances luxueuses etc), d'ailleurs c'est pour ça que l'environnement subi de gros dégats aussi à l'échelle planétaire.
- une grosse partie des salariés (pour pas dire la majorité) ne souhaitent qu'une seule chose : bien se faire voir par sa hiérarchie pour avoir un bon petit "nonos" à la fin du mois ou de l'année, et si pour cela faut dénoncer ou critiquer des délégués syndicaux (de la CGT ou de SUD de préférence) ya pas de problème, et je parle pas de ceux qui bossent avec zèle lorsqu'il y a de méchants grévistes (et fainéants par dessus tout) qui empechent tout le monde de travailler.
donc quitte à passer pour un (sympathisant) trotskiste dégénéré, la révolution sociale c'est pas pour demain, en tous cas pas avec la mentalité d'aujourd'hui (des salariés) qui règne dans les boites.


Besancenot l'a reconnu hier sur france inter (en d'autres termes bien sur), ya beaucoup de gens du bas de l'échelle qui se la raconte, et qui pensent que la lutte des classes c'est dépassé.

C'est toujours douloureux de savoir un jour qui on est exactement...on préfère s'imaginer important, intelligent, compétent, chef d'entreprise (même d'une boite minuscule) plutot que de se savoir exploité, pris pour un con ou un pion, par son patron etc. c'ets typiquement humain tout cela. :sleep:

[south hamerik1]

ouais...sauf qu'en ce moment les prolétaires ou les personnes de la classe laborieuse ont d'autres aspirations du genre :
- dénoncer ceux qui profitent (soi disant) du système social
- sortir le plus vite possible de la classe du bas de l'échelle (car aujourd'hui faut être un gagnant, aller de l'avant, avoir les dents longues, etc) pour convaincre son entourage qu'on est pas de la merde...
- les pauvres jalousent les riches et ne souhaitent qu'une chose : singer leurs valeurs et leurs comportements (achat de voitures, vacances luxueuses etc), d'ailleurs c'est pour ça que l'environnement subi de gros dégats aussi à l'échelle planétaire.
- une grosse partie des salariés (pour pas dire la majorité) ne souhaitent qu'une seule chose : bien se faire voir par sa hiérarchie pour avoir un bon petit "nonos" à la fin du mois ou de l'année, et si pour cela faut dénoncer ou critiquer des délégués syndicaux (de la CGT ou de SUD de préférence) ya pas de problème, et je parle pas de ceux qui bossent avec zèle lorsqu'il y a de méchants grévistes (et fainéants par dessus tout) qui empechent tout le monde de travailler.
donc quitte à passer pour un (sympathisant) trotskiste dégénéré, la révolution sociale c'est pas pour demain, en tous cas pas avec la mentalité d'aujourd'hui (des salariés) qui règne dans les boites.

Ce ne serait pas les ravages de l'individualisme "primaire" que tu décris là ?
en tout cas ça fait mal au coeur :cry3:

[quijote]

Enfin il manque dans toute cette analyse un facteur de taille, reprenons :

- je caricature un peu mais bon :

la LCR veut une révolution sociale par la création d'un grand parti et si possible d'une manière démocratique
- LO n'attend rien des élections, des résultats etc (ce qui est tout à fait louable mais un peu limite), et pense (qu'un jour) les prolétaires (ouvriers employés chomeurs sdf rmiste etc) s'organiseront pour la révolution en prenant conscience (à nouveau) de leur état d'exploitation.


ouais...sauf qu'en ce moment les prolétaires ou les personnes de la classe laborieuse ont d'autres aspirations du genre :
- dénoncer ceux qui profitent (soi disant) du système social
- sortir le plus vite possible de la classe du bas de l'échelle (car aujourd'hui faut être un gagnant, aller de l'avant, avoir les dents longues, etc) pour convaincre son entourage qu'on est pas de la merde...
- les pauvres jalousent les riches et ne souhaitent qu'une chose : singer leurs valeurs et leurs comportements (achat de voitures, vacances luxueuses etc), d'ailleurs c'est pour ça que l'environnement subi de gros dégats aussi à l'échelle planétaire.
- une grosse partie des salariés (pour pas dire la majorité) ne souhaitent qu'une seule chose : bien se faire voir par sa hiérarchie pour avoir un bon petit "nonos" à la fin du mois ou de l'année, et si pour cela faut dénoncer ou critiquer des délégués syndicaux (de la CGT ou de SUD de préférence) ya pas de problème, et je parle pas de ceux qui bossent avec zèle lorsqu'il y a de méchants grévistes (et fainéants par dessus tout) qui empechent tout le monde de travailler.
donc quitte à passer pour un (sympathisant) trotskiste dégénéré, la révolution sociale c'est pas pour demain, en tous cas pas avec la mentalité d'aujourd'hui (des salariés) qui règne dans les boites.


Besancenot l'a reconnu hier sur france inter (en d'autres termes bien sur), ya beaucoup de gens du bas de l'échelle qui se la raconte, et qui pensent que la lutte des classes c'est dépassé.

C'est toujours douloureux de savoir un jour qui on est exactement...on préfère s'imaginer important, intelligent, compétent, chef d'entreprise (même d'une boite minuscule) plutot que de se savoir exploité, pris pour un con ou un pion, par son patron etc. c'ets typiquement humain tout cela. :sleep:
n c 'est preciseñment parce que la classe ouvriere n ' a pas spontanement une conscience revolutionnaire que nous devons creer ce parti qui lui manque : c 'est difficile certes et on doit aller a contre courant : au fond le propre ddes revoltionnaires , c'est comme disait Rosa Luxembourg d'être la plupart du temps minoritaire mais aussi de garder la foi car nous sommes convaincus d'avoir raison a long terrme

[Boutanche]

ouais...sauf qu'en ce moment les prolétaires ou les personnes de la classe laborieuse ont d'autres aspirations du genre :
- dénoncer ceux qui profitent (soi disant) du système social
- sortir le plus vite possible de la classe du bas de l'échelle (car aujourd'hui faut être un gagnant, aller de l'avant, avoir les dents longues, etc) pour convaincre son entourage qu'on est pas de la merde...
- les pauvres jalousent les riches et ne souhaitent qu'une chose : singer leurs valeurs et leurs comportements (achat de voitures, vacances luxueuses etc), d'ailleurs c'est pour ça que l'environnement subi de gros dégats aussi à l'échelle planétaire.
- une grosse partie des salariés (pour pas dire la majorité) ne souhaitent qu'une seule chose : bien se faire voir par sa hiérarchie pour avoir un bon petit "nonos" à la fin du mois ou de l'année, et si pour cela faut dénoncer ou critiquer des délégués syndicaux (de la CGT ou de SUD de préférence) ya pas de problème, et je parle pas de ceux qui bossent avec zèle lorsqu'il y a de méchants grévistes (et fainéants par dessus tout) qui empechent tout le monde de travailler.
donc quitte à passer pour un (sympathisant) trotskiste dégénéré, la révolution sociale c'est pas pour demain, en tous cas pas avec la mentalité d'aujourd'hui (des salariés) qui règne dans les boites.


Besancenot l'a reconnu hier sur france inter (en d'autres termes bien sur), ya beaucoup de gens du bas de l'échelle qui se la raconte, et qui pensent que la lutte des classes c'est dépassé.

C'est toujours douloureux de savoir un jour qui on est exactement...on préfère s'imaginer important, intelligent, compétent, chef d'entreprise (même d'une boite minuscule) plutot que de se savoir exploité, pris pour un con ou un pion, par son patron etc. c'ets typiquement humain tout cela.

M'enfin !

- dénoncer ceux qui profitent (soi disant) du système social

Ils font que répéter ce que dis la télé et les médias !
d'où notre travail de montrer les chiffres dans nos tracts et de continuer à militer !!!!

- sortir le plus vite possible de la classe du bas de l'échelle (car aujourd'hui faut être un gagnant, aller de l'avant, avoir les dents longues, etc) pour convaincre son entourage qu'on est pas de la merde...
- les pauvres jalousent les riches et ne souhaitent qu'une chose : singer leurs valeurs et leurs comportements (achat de voitures, vacances luxueuses etc), d'ailleurs c'est pour ça que l'environnement subi de gros dégats aussi à l'échelle planétaire.

Encore heureux ! Y'a pas d'égalitarisme dans la misère (Je devrais mettre des guillemets là, non ???) Notre société qu'on veut construire politiquement elle donnera de fait la voiture pour aller tous de plein droit à nos vacances luxueuses ! Et en prime on l'aura mis en place sans se poser la question du profit des entreprises donc les problèmes d'environement ne se poseront plus.
Après oui, la solidarité de classe a disparu, mais c'est bien parce que la conscience de classe aussi... Il ne tient plus qu'à nous de le remettre en place et avec nos petites menottes de militer quotidiennement en ce sens !

Besancenot l'a reconnu hier sur france inter (en d'autres termes bien sur), ya beaucoup de gens du bas de l'échelle qui se la raconte, et qui pensent que la lutte des classes c'est dépassé.

Si Besancenot le dit alors... M'enfin il a pas inventé le fil à couper le beurre là !!!

Tout ce que tu nous raconte là, on pouvait déjà le dire il y a cinq ans, voir plus...