Ben on peut être contre le projet de constitution européenne sans pousser les travailleurs à se mobiliser sur un référendum. Car le "non", il donne quoi comme solution ? rien... Et SURTOUT, mener la même campagne que les DeVilliers ou les Pasqua, nein danke! (ne, dêkuje!)
Par contre, ce serait bien plus constructif et compréhensible pour les travailleurs de se mobiliser sur la Sécu, sur le statut d'EDF, sur le retour aux 37,5 ans de retraite, etc. Tout ça, c'est pas Bruxelles, mais Matignon qui nous l'impose. Et on ne met aucune illusion dans la tête des gens.
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un référendum pour la constitution
par com_71 » 23 Juin 2004, 12:59
(wolf @ mercredi 23 juin 2004 à 13:28 a écrit :
Mais vous, vous êtes contre le projet de constitution européenne, oui ou non?
A la question ainsi posée, je répondrais non.
On est contre l'état bourgeois, sa police, sa justice, sa constitution... contre tout ce qui contribue à maintenir la domination de la bourgeoisie sur la société, entre autres la constitution, qu'elle soit européenne ou autochtone.
Mais un projet de constitution... Ou alors, être contre c'est prendre parti pour la constitution actuelle, estimer que la situation serait aggravée par l'adoption du projet. C'est ce que nous nous refusons à laisser croire.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71 - Message(s) : 6467
- Inscription : 12 Oct 2002, 00:14
par com_71 » 23 Juin 2004, 13:20
En tant que traité européen non
Maintenant on peut être contre tel ou tel point (tu pourras certainement trouver des exemples, moi, franchement j'ai pas lu). Mais si la bourgeoisie juge utile d'officialiser tel ou tel recul social dans la Constitution européenne, elle ne se gênerait pas, en cas de besoin, pour l'inscrire dans la constitution française.
Maintenant on peut être contre tel ou tel point (tu pourras certainement trouver des exemples, moi, franchement j'ai pas lu). Mais si la bourgeoisie juge utile d'officialiser tel ou tel recul social dans la Constitution européenne, elle ne se gênerait pas, en cas de besoin, pour l'inscrire dans la constitution française.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71 - Message(s) : 6467
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