par Nestor Cerpa » 23 Mars 2004, 17:09
Je vois pas le soucis donc.. car la lcr n'a jamais passé son temps à faire des campagnes sur la dépénalisation du cannabis.. en parler et être conscient du pb ne veut pas dire militer dessus.
Mais bon je dois avoir un cerveau concentrer que sur la lutte de classe...
sinon voici un passage d'une revue des JCR dessus:
Légalisation du cannabis !
La généralisation de la consommation de cannabis parmi les jeunes européens fait apparaître un décalage total entre les pratiques et le droit. Seule exception à cela, la politique progressiste des Pays-Bas qui ont eu l’intelligence de libéraliser la consommation d’un produit moins dangereux que l’alcool. Dans les faits, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie, les simples usagers ne sont pas poursuivis. La politique de la France est aujourd’hui une des pires au niveau européen avec un arsenal juridique qui empêche tout débat démocratique sur cette question (loi du 31 décembre 1970). La situation est aberrante : alors que dans certaines régions comme le Nord la consommation de cannabis est de fait dépénalisée, la cour d’appel de Versailles continue de condamner de simple usagers ; la consommation de drogues légalisées, notamment de médicaments psychotropes, ne cesse de se développer, et on réprime les fumeurs de cannabis. Pour mettre fin à cette situation absurde et reconnaître une consommation normale au même titre que l’alcool où le tabac, il faut légaliser le cannabis.
Par ailleurs, il serait nécessaire que les pouvoirs publics développent une véritable politique de prévention de toutes les toxicomanies basée sur l’information sur les risques et non un discours moralisateur, incapable de distinguer les différents niveaux de dangerosité. Dans l’immédiat il faut décriminaliser toutes les drogues pour enrayer la marginalisation des toxicomanes et améliorer leur accès à des soins adaptés.
A l’avenir, il faut réfléchir à une politique pragmatique de légalisation de toutes les drogues
pour diminuer le nombre de décès en contrôlant la qualité des produits (aujourd’hui la qualité est en cause dans la majorité des overdoses à l’héroïne) ;
pour réduire les problèmes de santé et faciliter la rupture avec la dépendance des toxicomanes en mettant en place des centres sanitaires et sociaux adaptés
pour affaiblir les structures criminelles qui prospèrent sur le commerce des drogues.