Je pense que surtout il n'y a pas de consignes de vote
"Rejeter le FN" ne peut pas se faire en appelant à voter pour un candidat PS, car c'est la politique du PS qui est responsable de la montée du FN.
Votez Lutte Ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs
Des candidats ouvriers pour une circonscription ouvrière
Titulaire : Michel Treppo, ouvrier de l’industrie automobile
Suppléant : Christian Driano, ouvrier retraité de l’automobile
Il y a de quoi être écœuré, révolté d’entendre le gouvernement et les capitalistes nous annoncer qu’il nous faudra encore consentir des sacrifices. Eh bien non, nous n’avons pas à l’accepter ! Et nous avons la possibilité de le dire clairement en votant nombreux pour Lutte Ouvrière à l’élection législative partielle du 1er février prochain.
Les travailleurs doivent affirmer leurs exigences. Il ne faut pas que les votes de l’électorat ouvrier se dispersent entre des candidats qui, tous, défendent les riches et les grands patrons.
Affirmer nos exigences vitales n’est certes pas encore les obtenir. Pour cela il faudra des luttes collectives et déterminées des travailleurs. Mais affirmer avec force ce que nous voulons, ne plus nous laisser berner par les porte-voix serviles du grand patronat, est une première étape.
Assez de payer pour une crise dont nous ne sommes pas responsables ! Aux actionnaires et aux financiers de payer !
Nous n’acceptons plus les licenciements et les suppressions d’emploi. Il faut les interdire purement et simplement, et répartir le travail entre tous sans baisse de salaire, pour que chacun ait un emploi. Cela couterait cher ? Oui, mais les banques, les grandes entreprises, la bourgeoisie sont pleines aux as, elles peuvent payer.
Nous n’acceptons plus les salaires, les pensions ou les allocations qui ne permettent pas de vivre décemment, de se loger correctement, de se chauffer ou de se soigner pendant que les classes riches vivent dans le luxe. Il faut les augmenter et en garantir le pouvoir d’achat par une hausse automatique dès que les prix augmentent.
Nous n’acceptons plus la dictature que les capitalistes exercent sur l’économie, menant la société́ à la catastrophe et précipitant les classes populaires dans la pauvreté. Il est vital que les travailleurs et la population contrôlent les actionnaires, leurs projets et leurs décisions, pris dans le secret des conseils d’administration des banques ou des grosses sociétés alors qu’ils engagent l’avenir de tous.
En votant Lutte Ouvrière, vous affirmerez clairement le rejet de toutes les politiques au service des riches.
Les « spécialistes » osent nous dire à la télé que nous ne sommes pas assez « compétitifs », que « le coût du travail » est trop élevé en France. Mais de qui se moque-t-on ! C’est le capital qui coûte cher. Nous ne coûtons rien. Au contraire, par notre travail, nous faisons fonctionner et enrichissons toute la société.
Ouvriers, techniciens, ingénieurs, employés... nous avons tous des proches au chômage pendant qu’on se tue au travail. Mais cela va très bien pour les riches qui n’ont jamais été aussi riches ni aussi nombreux.
Regardez les Peugeot ! Ils sont tellement riches qu’un des Peugeot, Robert, avait stocké des lingots d’or dans sa salle de bains ! Selon le magazine Capital, la fortune de la famille a augmenté de 117% en 2013. Quant à ceux des Peugeot établis en Suisse, ils y sont la huitième fortune française avec un magot estimé autour de deux milliards d’euros.
Mais ils continuent de licencier, d’augmenter les rythmes de travail pour en avoir encore plus ! En dix ans, PSA Peugeot-Citroën a supprimé 25 000 emplois directs dans tout le pays, dont plus de 8000, sans compter les intérimaires, rien qu’à Sochaux ! Des dizaines de milliers de familles ont été précipitées au chômage par la volonté́ des actionnaires de PSA de protéger et d’accroître leurs bénéfices pendant la crise.
Chaque emploi supprimé chez PSA s’est traduit par des licenciements chez les sous-traitants. Les décisions des grands patrons font boule de neige et sont une catastrophe pour toute la société.
Moins de salaires distribués, des salaires qui baissent, ce sont des artisans en faillite, des commerçants dont la boutique ferme ; et le gouvernement contribue à la catastrophe en supprimant des postes dans tous les services publics.
Et c’est pourtant au patronat et aux financiers, responsables de cette catastrophe, que le gouvernement verse des aides colossales au grand patronat : PSA a touché en 2014, grâce au Crédit d’impôt recherche (CIR) 140 mil- lions du gouvernement !
Refuser de continuer à subir le diktat des capitalistes épaulés par des gouvernements à plat ventre devant leurs intérêts, c’est défendre l’avenir de tous. Il faut dire « stop, ça suffit ! »
En votant pour Lutte Ouvrière, le parti d’Arlette Laguiller, vous voterez pour des ouvriers communistes, fidèles à leur classe sociale comme à leurs idées.
Ne plus se faire avoir par les marchands d’illusion !
Les travailleurs et les classes populaires n’ont rien à attendre des politiciens bourgeois. Souvenons-nous ! « Travailler plus pour gagner plus », promettait Sarkozy, et « Mon ennemi c’est la finance », assurait Hollande. On a vu ce que cela a donné !
Quant à espérer qu’avec ceux qu’« on n’a jamais essayé », Le Pen et le Front National, ce serait mieux ou diffèrent, c’est une énorme erreur : ce serait pire. Le Pen rêve de faire partie, comme les autres, de ce système qu’elle fait mine de dénoncer.
Elle s’en prend à l’Europe ou à Bruxelles, mais ne s’en prendra jamais aux actionnaires, aux capitalistes, à la bourgeoisie. Et pour cause : elle en fait partie !
Le vote pour le Front National est un piège pour les travailleurs, les chômeurs, les retraités. Le piège de la di- vision, selon la couleur de peau, l’origine ou la religion. Car c’est seulement s’ils sont unis que les travailleurs peuvent faire payer la crise à ses responsables, les grandes banques et les gros industriels. Eux ne connaissent pas les frontières, ces barrières pour les peuples que l’on dresse les uns contre les autres pendant que le grand capital pille toute la planète.
Voter ouvrier, voter communiste !
L’élection partielle du 1er février ne changera pas notre sort. Mais les travailleurs conscients doivent s’en saisir pour voter pour l’un des leurs.
Bien des catégories sociales se sont fait entendre ces derniers mois, pas les travailleurs. Il faut qu’ils tapent du poing sur la table.
Nous avons le pouvoir de changer notre sort et la société elle-même à condition de ne plus croire les charlatans qui promettent que, si nous les élisons, demain il fera beau.
Les travailleurs produisent tout, ils sont à la base de tout. Les voitures ne sont pas fabriquées à la Bourse, mais sur les chaînes de montage des usines automobiles, par les travailleurs, pas par les actionnaires.
Sans les caissières et les employés des supermarchés, la famille Mulliez, une des plus riches du pays, propriétaire d’Auchan, Décathlon, Leroy-Merlin, Boulanger, Kiabi, Flunch, Simply Market, Norauto ou Kiloutou... ne verrait pas un centime rentrer dans les caisses de ses magasins.
Voter Lutte Ouvrière, voter pour des ouvriers communistes comme représentants d’une circonscription ouvrière, c’est la seule façon positive d’utiliser son bulletin de vote.
Ce vote affirmera que nous sommes de plus en plus nombreux à être conscients que le capitalisme est un système aussi injuste que stupide, incapable qu’il est de satisfaire les besoins de la collectivité.
Des candidats ouvriers pour une circonscription ouvrière
Il est écœurant, révoltant, d’entendre le gouvernement et les grands patrons nous prêcher la nécessité de faire encore et toujours des sacrifices pendant que les classes riches vivent dans le luxe.
C’est pour dire qu’il y en a assez, qu’on en a ras-le-bol de cette situation, que Lutte ouvrière sera présente à l’élection législative partielle du 1er février 2015 provoquée par la démission de Moscovici, nommé à la Com- mission européenne. Michel Treppo, ouvrier de l’industrie automobile, sera le candidat de Lutte ouvrière, le parti d’Arlette Laguiller.
Les ouvriers doivent voter pour des ouvriers, pas pour des politiciens bourgeois. Il ne faut pas que les votes ouvriers se dispersent sur des candidats qui tous veulent servir les intérêts des riches.
Face aux mesures anti-ouvrières du gouvernement, à la droite qui rêve de revenir aux affaires, au FN qui voudrait sa place à la mangeoire, il faut que s’exprime un vote pour des militants ouvriers, communistes, fidèles à leurs idées comme à leur classe sociale.
Moscovici est tout un symbole des politiciens au service de la bourgeoisie. Grand ami de la famille Peugeot, ministre de l’Économie et des Finances de Hollande, il fait partie aujourd’hui de la Commission européenne dirigée par Jean-Claude Juncker, homme de droite et ancien Premier ministre du paradis fiscal du Luxembourg.
Le suppléant de Moscovici se présente pour le Parti socialiste. Mais depuis près de trois ans, il a approuvé au Parlement toutes les mesures anti-ouvrières des gouvernements Hollande. Voter pour le candidat du Parti socialiste serait lui dire merci d’avoir renié ses promesses.
Tous les gouvernements successifs ont pris des décisions en faveur des capitalistes qui sont les vrais et seuls responsables de la crise.
Nous en savons quelque chose dans la région. PSA a supprimé 8500 emplois à Sochaux en douze ans, sans compter les intérimaires qui ne font pas partie des statistiques mais se retrouvent quand même à pointer à Pôle emploi. Les décisions de PSA ont entraîné des milliers de licenciements dans les petites entreprises, chez les artisans, les commerçants, pendant que les gouvernements supprimaient des bureaux de Poste, des emplois dans les hôpitaux et l’enseignement.
Tous ceux qui ne font que vivre de leur travail sans exploiter personne payent pour une crise dont ils ne sont pas responsables. Pendant que les vrais responsables, les capitalistes, sont arrosés de subventions publiques.
Il n’est évidemment pas question de voter pour les chevaux de retour de droite et souhaiter le retour de Sarkozy qui poursuivrait la politique anti-ouvrière menée depuis 40 ans que dure une crise qui plonge les classes populaires dans la misère et envoie la société dans le mur.
Et à plus forte raison voter pour l’extrême droite sous prétexte « qu’on ne l’a jamais essayée » serait se tirer une balle dans le pied. La dynastie bourgeoise des Le Pen, comme les autres, rêve de servir les maîtres du monde, les capitalistes.
Avez-vous entendu une seule fois Marine Le Pen s’en prendre à la famille Peugeot ? À ces actionnaires qui suppriment des emplois pour garnir leurs comptes en banque avec le sou- tien de l’État ? Non, les Le Pen font partie de la bourgeoisie et du système qu’ils prétendent combattre.
Le FN ne sait que s’en prendre aux immigrés, à la concurrence étrangère, à l’Europe mais jamais aux vrais responsables de la situation dramatique des classes populaires, la bourgeoisie de tous les pays et d’abord celle bien de chez nous. En divisant les travailleurs entre Français et immigrés, Le Pen fait le jeu du patronat qui divise pour régner.
Aucun politicien n’a jamais fait de cadeau aux travailleurs. C’est toujours par les luttes collectives que notre sort a changé.
Le vote pour les candidats ouvriers de Lutte ouvrière sera le moyen d’affirmer que nous ne nous laissons plus berner d’illusion électorale en illusion électorale par des politiciens au service des riches.
En votant Lutte ouvrière, vous ferez entendre les exigences des travailleurs. Il faut imposer au patronat de mettre fin au chômage en interdisant les licenciements et en partageant le travail entre tous sans pertes de salaires.
Il faut augmenter les salaires, les pensions et les allocations dont les niveaux aujourd’hui ne permettent pas de vivre décemment pour les classes populaires, pendant que les classes riches vivent dans le luxe.
Il faut enfin contrôler les comptes et les décisions des capitalistes qui imposent leur dictature sur la société.
Affirmer fièrement ce que nous voulons, affirmer les exigences de ceux qui font vivre la société et l’enrichissent, c’est la seule chose utile à faire pour les travailleurs avec le bulletin de vote. Puisqu’on nous demande notre avis, donnons-le ! C’est un premier pas, la condition préalable aux grandes luttes collectives qui permettront d’imposer nos exigences aux capitalistes et aux financiers qui vivent en parasites sur la société.
Réunion publique avec Nathalie Arthaud porte-parole nationale de Lutte ouvrière en soutien à la candidature de Michel Treppo et Christian Driano Mercredi 28 janvier à 18 h Salle du Foyer, Place du Marché à Audincourt
Votez pour des candidats ouvriers dans une circonscription ouvrière
Il est écœurant, révoltant, d’entendre le gouvernement et les grands patrons nous prêcher la nécessité de faire encore et toujours des sacrifices pendant que les classes riches vivent dans le luxe.
C’est pour dire qu’il y en a assez, qu’on en a ras-le-bol de cette situation, que Lutte ouvrière sera présente à l’élection législative partielle du 1er février 2015 provoquée par la démission de Moscovici, nommé à la Com- mission européenne. Michel Treppo, ouvrier de l’industrie automobile, sera le candidat de Lutte ouvrière, le parti d’Arlette Laguiller.
Les ouvriers doivent voter pour des ouvriers, pas pour des politiciens bourgeois. Il ne faut pas que les votes ouvriers se dispersent sur des candidats qui tous veulent servir les intérêts des riches.
Face aux mesures anti-ouvrières du gouvernement, à la droite qui rêve de revenir aux affaires, au FN qui voudrait sa place à la mangeoire, il faut que s’exprime un vote pour des militants ouvriers, communistes, fidèles à leurs idées comme à leur classe sociale.
Moscovici est tout un symbole des politiciens au service de la bourgeoisie. Grand ami de la famille Peugeot, ministre de l’Économie et des Finances de Hollande, il fait partie aujourd’hui de la Commission européenne dirigée par Jean-Claude Juncker, homme de droite et ancien Premier ministre du paradis fiscal du Luxembourg.
Le suppléant de Moscovici se présente pour le Parti socialiste. Mais depuis près de trois ans, il a approuvé au Parlement toutes les mesures anti-ouvrières des gouvernements Hollande. Voter pour le candidat du Parti socialiste serait lui dire merci d’avoir renié ses promesses.
Tous les gouvernements successifs ont pris des décisions en faveur des capitalistes qui sont les vrais et seuls responsables de la crise.
Nous en savons quelque chose dans la région. PSA a supprimé 8500 emplois à Sochaux en douze ans, sans compter les intérimaires qui ne font pas partie des statistiques mais se retrouvent quand même à pointer à Pôle emploi. Les décisions de PSA ont entraîné des milliers de licenciements dans les petites entreprises, chez les artisans, les commerçants, pendant que les gouvernements supprimaient des bureaux de Poste, des emplois dans les hôpitaux et l’enseignement.
Tous ceux qui ne font que vivre de leur travail sans exploiter personne payent pour une crise dont ils ne sont pas responsables. Pendant que les vrais responsables, les capitalistes, sont arrosés de subventions publiques.
Il n’est évidemment pas question de voter pour les chevaux de retour de droite et souhaiter le retour de Sarkozy qui poursuivrait la politique anti-ouvrière menée depuis 40 ans que dure une crise qui plonge les classes populaires dans la misère et envoie la société dans le mur.
Et à plus forte raison voter pour l’extrême droite sous prétexte « qu’on ne l’a jamais essayée » serait se tirer une balle dans le pied. La dynastie bourgeoise des Le Pen, comme les autres, rêve de servir les maîtres du monde, les capitalistes.
Avez-vous entendu une seule fois Marine Le Pen s’en prendre à la famille Peugeot ? À ces actionnaires qui suppriment des emplois pour garnir leurs comptes en banque avec le sou- tien de l’État ? Non, les Le Pen font partie de la bourgeoisie et du système qu’ils prétendent combattre.
Le FN ne sait que s’en prendre aux immigrés, à la concurrence étrangère, à l’Europe mais jamais aux vrais responsables de la situation dramatique des classes populaires, la bourgeoisie de tous les pays et d’abord celle bien de chez nous. En divisant les travailleurs entre Français et immigrés, Le Pen fait le jeu du patronat qui divise pour régner.
Aucun politicien n’a jamais fait de cadeau aux travailleurs. C’est toujours par les luttes collectives que notre sort a changé.
Le vote pour les candidats ouvriers de Lutte ouvrière sera le moyen d’affirmer que nous ne nous laissons plus berner d’illusion électorale en illusion électorale par des politiciens au service des riches.
En votant Lutte ouvrière, vous ferez entendre les exigences des travailleurs. Il faut imposer au patronat de mettre fin au chômage en interdisant les licenciements et en partageant le travail entre tous sans pertes de salaires.
Il faut augmenter les salaires, les pensions et les allocations dont les niveaux aujourd’hui ne permettent pas de vivre décemment pour les classes populaires, pendant que les classes riches vivent dans le luxe.
Il faut enfin contrôler les comptes et les décisions des capitalistes qui imposent leur dictature sur la société.
Affirmer fièrement ce que nous voulons, affirmer les exigences de ceux qui font vivre la société et l’enrichissent, c’est la seule chose utile à faire pour les travailleurs avec le bulletin de vote. Puisqu’on nous demande notre avis, donnons-le ! C’est un premier pas, la condition préalable aux grandes luttes collectives qui permettront d’imposer nos exigences aux capitalistes et aux financiers qui vivent en parasites sur la société.
Au lieu de leur « union nationale », vive l’unité du monde du travail !
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Les attentats du début du mois ont bouleversé le pays. Un des buts recherchés par les terroristes étaient de creuser un fossé de sang et d’incompréhension dans la population. Et de fait, ces attentats ont fait ressortir ce qu’il y a de pire dans la société : l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme.
Aujourd’hui, on cherche à nous mettre dans le crâne que notre identité toute entière dépend de notre origine ou de notre confession. Mais notre identité ne se résume pas à cela. Et un aspect, oh combien important, de notre identité c’est d’être travailleur, d’être ouvrier pour certains, employés, gardiens, aides soignantes, caissières pour d’autres.
C’est à l’usine, au bureau, c’est au travail que l’on passe plus de la moitié de sa vie.
Quand on en sort, on en sent la fatigue dans les jambes, dans le dos. On garde en tête ce qu’il s’y est passé, l’ambiance de travail, les vexations, les problèmes et aussi la camaraderie, et les luttes. Parce que c’est encore de notre travail que dépendent notre salaire et nos conditions de vie.
Cette vie, nous la partageons avec nos compagnons de travail. La galère de l’exploitation, la galère des fins de mois qui commencent la première semaine du mois, le chantage du chef…tout cela nous le partageons. Face au patron nous avons les mêmes revendications. Nous formons une classe sociale. Une classe qui est composée de travailleurs de toutes origines et de toutes religions mais qui a fondamentalement les mêmes intérêts et qui doit se battre unie.
Législative partielle du Doubs: et si les vrais vainqueurs, c’étaient les Verts et Lutte ouvrière ?
Publié par Jérémy Chevreuil le 02/02/2015 à 18:44:43
Les résultats d’une élection sont toujours largement commentés. Il y a différents angles d’attaque, avec autant de conclusions potentielles, et parfois contradictoires. On a choisi ici de comparer les résultats de ce dimanche dans la 4e circonscription du Doubs avec le premier tour de la législative de 2012, quand Pierre Moscovici s’était imposé. Et le bilan n’est guère flatteur pour les principaux partis politiques, y compris le Front national, qui malgré son excellent score perd énormément d’électeurs. Ce qui n’est pas le cas d’Europe Ecologie-Les Verts, et encore moins de Lutte ouvrière.
D’abord un constat: il y a eu ce dimanche lors du scrutin partiel autant d’abstentionnistes qu’il y avait eu d’électeurs il y a deux ans: environ 60%, soit près de 40.000 personnes.
Dans ce contexte d’abstention massive, tous les partis politiques ou presque perdent des électeurs:
•Le PS passe de 16.421 à 7416 voix: c’est 45% seulement de ses électeurs de 2012. Son score passe de 40,8% à 28,8% des suffrages exprimés.
•L’UMP passe de 9341 voix (plus 673 voix de l’UDI) à 6824 voix (sans candidat UDI): c’est 73% du score de 2012. Preuve qu’il faut toujours se méfier des pourcentages: l’UMP progresse, de 23,2% à 26,5%. Insuffisant néanmoins pour passer au 2d tour.
•Enfin, le FN passe de 9605 à 8382 voix, soit 87% de ses suffrages d’il y a deux ans. Une perte nette d’électeurs, mais un score qui progresse nettement, de 23,9% à 32,6%.
Voilà pour les trois principaux partis. Derrière ce trio, personne ne réalise plus de 4% des suffrages, en 2012 comme en 2014.
•Le Front de Gauche est toujours 4e. 3,1% avec Chantal Adami en 2012, 3,7% avec Vincent Adami dimanche. Mais le fils attire sur son nom 311 voix de moins que sa mère (de 1252 à 941 voix). Pas d’effet Syriza donc, le Front de Gauche n’a que 75 % des voix de 2012…
•Les Verts sont le seul parti a attirer autant d’électeurs: il y avait 801 bulletins Bernard Lachambre en 2012, ils étaient 799 dimanche, ce qui permet à EELV de passer de 2% à 3,1%… Un bon score donc, malgré tout…
A noter enfin que Michel Treppo, de Lutte ouvrière, passe de 208 à 404 voix, soit une progression de 94% ! Son score « bondit » lui de 0,5% à 1,6%… le seul à progresser en deux ans.
Les attentats du début du mois ont bouleversé le pays. Un des buts recherchés par les terroristes étaient de creuser un fossé de sang et d’incompréhension dans la population. Et de fait, ces attentats ont fait ressortir ce qu’il y a de pire dans la société : l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme.
Aujourd’hui, on cherche à nous mettre dans le crâne que notre identité toute entière dépend de notre origine ou de notre confession. Mais notre identité ne se résume pas à cela. Et un aspect, oh combien important, de notre identité c’est d’être travailleur, d’être ouvrier pour certains, employés, gardiens, aides soignantes, caissières pour d’autres.
C’est à l’usine, au bureau, c’est au travail que l’on passe plus de la moitié de sa vie.
Quand on en sort, on en sent la fatigue dans les jambes, dans le dos. On garde en tête ce qu’il s’y est passé, l’ambiance de travail, les vexations, les problèmes et aussi la camaraderie, et les luttes. Parce que c’est encore de notre travail que dépendent notre salaire et nos conditions de vie.
Cette vie, nous la partageons avec nos compagnons de travail. La galère de l’exploitation, la galère des fins de mois qui commencent la première semaine du mois, le chantage du chef…tout cela nous le partageons. Face au patron nous avons les mêmes revendications. Nous formons une classe sociale. Une classe qui est composée de travailleurs de toutes origines et de toutes religions mais qui a fondamentalement les mêmes intérêts et qui doit se battre unie.
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