a écrit :Mélenchon au secours de l’impérialisme français
Participant le dimanche 6 septembre sur France Inter à une table ronde [3] Jean-Luc Mélenchon a déclaré au cours des débats sur la situation au Gabon : « … spontanément, il est toujours de bon ton de hurler contre ce qui est en place. Moi, je vois pas les choses comme vous, je ne suis pas d’accord sur le lien automatique que l’on fait entre la France et un certain nombre d’intérêts. Il y a des intérêts qui se défendent, sur place, ils n’ont pas besoin, ni de vous, ni de moi, pour se défendre, je le signale juste par parenthèse, ni même besoin des institutions de notre République. Premier exemple. Oui, oui, car il s’agit de mon pays et je ne suis pas d’accord pour qu’à tout propos, on traîne la France dans la boue, dans des histoires pour lesquels les Français ne sont pas forcément impliqués. Je ne suis pas d’accord, j’ai le droit, c’est ma manière d’être un patriote. (‘C’est très bien, acquiesce un intervenant’) ».
Le « patriote » Mélenchon ne voit ni le pillage du Gabon par les grands trusts, ni l’intervention des Sarko boys (en premier lieu desquels l’avocat vétéran de la Françafrique Robert Bourgi) dans la dernière élection présidentielle gabonaise. Il ne faut donc pas compter sur lui pour « hurler contre ce qui est en place » , c’est-à-dire contre le pillage du Gabon par l’impérialisme français.
Mais qui donc a eu l’idée saugrenue d’affirmer que Mélenchon se situait à « gauche de la gauche » ?
source: convergences révolutionnaires